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l’irrésistible ascension du général Mohamed Kaidi

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  • l’irrésistible ascension du général Mohamed Kaidi

    By La redaction de Mondafrique -8 avril 2020



    Le général Mohamed Kaidi a été nommé, par décret présidentiel du 26 mars, chef du « département emploi-préparation », socle opérationnel du renseignement au niveau du ministère de la Défense. Sur fond de subtils jeux d’alliances au sein du sérail militaire.

    Le poste prestigieux à la tète du département « de préparation et d’emploi » rattaché au ministère de la Défense, était créé par Gaid Salah en novembre 2019 alors qu’il était encore le patron tout puissant du pays. Ces fonctions stratégiques coiffent aussi bien les services de l’ex DRS (contre espionnage, direction sécurité extérieure) que la sécurité de l’armée (DCSA), réunissant ainsi les deux branches du renseignement civile et militaire. Le titulaire est sous sous la tutelle directe du chef d’état-major général de l’Armée, au coeur du pouvoir réel .


    Le réel pouvoir en Algérie est dans les mains des généraux majors et non du Président Tebboune, élu avec un taux d’abstention record et soutenu par Gaïd Salah, alors chef d’état major mais aujourd’hui décédé
    La nomination de ce coordonnateur a été officiellement obtenue par un décret du président Tebboune, de pure forme. La décision est actée en fait par la seule volonté du conclave de hauts gradés qui dirigent collectivement l’Algérie.

    Un long parcours d’obstacles
    Trop isolé, le général Mohamed Bechar, nommé à ce poste exposé en novembre 2019 par le président intérimaire Abdelkader Bensalah, alors que Gaîd Salah, aujourd’hui décédé, était seul maitre à bord, a demandé de se retirer après la disparition de son mentor. Un décret présidentiel vient de le remplacer par le général Kaidi qui devient ainsi un homme clé au sein des forces armées.


    Sans être un perdreau de l’année, le général Kaidi est nettementplus jeune que la plupart de ses pairs au sein du ministère de la Défense algérien
    Voici un an, le général Kaidi s’était vu confier par Gaïd Salah la mission de coordonner l’ensemble des services de sécurité ( à l’exception du renseignement militaire), en remplacement du général Athmane Tartag, l’exécutant fidèle du clan Bouteflika aujourd’hui en prison.

    Passant pour un proche du très actif patron du contre espionnage, le général Bouazza, et du responsable des transmissions au sein du ministère de la Défense, le général Lachkham, le nouveau promu n’a guère une image consensuelle.. S’il s’est vu attribuer un tel poste au au niveau du ministère de la Défense, c’est au terme de longues négociations au sein de l’armée. Il aura fallu l’accord formel de l’actuel chef d’état major par « intérim », Saïd Bengriha, encore en sursis et qui n’a pas hérité, contrairement à son prédécesseur, Gaïd Salah, des fonctions de vice ministre de la Défense.

    « L’intérim », plus pour longtemps
    La nomination du général Kaidi est-elle un signe fort d’un consensus renforcé au sein de l’armée? Et le prélude à la confirmation prochaine dans ses fonctions de l’actuel Chef d’état Major, Saïd Chengriha, qui pourrait ne plus être un simple « intérimaire »? Ou alors à l’inverse, la promotion de Kaidi, un jeune général sans états d’âme, annonce-t-elle l’éviction de Chengriha?

    Une question essentielle reste en suspens. On ne sait pas si le nouveau promu cumulera ses nouvelles fonctions avec ses anciennes prérogatives de coordinateur des services. Si tel est le cas, la nomination du général Kaidi annonce une véritable restructuration à la tète des forces sécuritaires où l’ensemble des services algériens sont désormais sous la férule de l’Etat-Major.

    L’ascension d’un Kaidi au sein du monde du renseignement d’où il n’est pas originaire, ne fera pas que des heureux chez ses anciens amis, notamment le très ambitieux général Lachkham, le patron des transmission du ministère de la Défense qui devient ainsi son subalterne.

    Une certitude, la redistribution des cartes s’accélère au sein d’une institution militaire, gage de la pérennité de l’Etat, qui n’apprécie guère d’être dirigée par un simple « intérimaire »








    ............

  • #2
    Le poste prestigieux à la tète du département « de préparation et d’emploi » rattaché au ministère de la Défense, était créé par Gaid Salah en novembre 2019 alors qu’il était encore le patron tout puissant du pays.
    ce poste existe depuis la cretion de l'em/anp
    feu lamari cherif fodil l'avaient occupé

    Ces fonctions stratégiques coiffent aussi bien les services de l’ex DRS (contre espionnage, direction sécurité extérieure) que la sécurité de l’armée (DCSA), réunissant ainsi les deux branches du renseignement civile et militaire. Le titulaire est sous sous la tutelle directe du chef d’état-major général de l’Armée, au coeur du pouvoir réel .
    le chef du DEP/EM n'a aucune prerogative sur l'ex DRS

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    • #3
      je suis d'accord avec Azul,ce papier me semble très approximatif..
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        Ce qui compte c que ce nervis a été écarté de son poste dcsa même si l'article dit le contraire

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        • #5
          ce papier me semble très approximatif.
          Je me doutais bien un peu.
          Je suis toujours méfiant des articles de Mondafrique et de Beau sur l'Algérie.

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          • #6
            Nicolas verse tjrs d larmes de crocodile
            Je pense que l'armée est en train de se débarrasser des gens de salah gaid en vidant les lieux ou en neutralisant la faune

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            • #7
              ce poste existe depuis la cretion de l'em/anp
              feu lamari cherif fodil l'avaient occupé
              Lamine Zeroual a aussi occupe ce poste avant lui.

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              • #8
                Je pense que l'armée est en train de se débarrasser des gens de salah gaid en vidant les lieux ou en neutralisant la faune
                Kaidi est un jeune général promu par Gaid Salah. Gaid Salah a eu 15 ans pour restructurer l’armée selon sa vision.

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                • #9
                  L'Algérie reste le seul pays où la promotion des militaires fait la Une de tous des journaux...
                  le pays ne manque de rien, tout est parfait , al hamdoulliah !

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                  • #10
                    entéka, ce Kaidi a l'air d'une tantouze.
                    L'armée, c'est le nid en excellence dans le genre.
                    Toutes les armées, pas que celle de l'Algérie.

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                    • #11
                      Il avait l'air bien sage, voire timide devant ses "officiers traitants" lors d'une réception l'Elysée.



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                      • #12
                        Voilà ce qu'en dit SIFAOUI :
                        Pendant que les Algériens meurent, les révolutions de palais et les luttes de clan se poursuivent en Algérie

                        Le général major Mohamed Bachara, chef du département emploi-préparation de l’Etat-major de l’ANP qui avait remplacé le général-major Chérif Zerrad en octobre 2019 vient d’être limogé et remplacé par le général-major Mohamed Kaïdi.

                        Ce remplacement surprise en pleine période de crise sanitaire montre l’offensive d’un clan composé désormais des généraux :
                        1. - Ouassini Bouazza (DGSI),
                        2. - Abdelkader Lachkhem (Direction centrale des transmissions),
                        3. - Zerrouk Dahmani (Direction du Service social), l’un des milliardaires de l’institution militaire
                        4. - et Mohamed Kaidi.

                        Ce quatuor est en passe de faire une OPA sur l’état-major de l’armée et d’aucune estiment que le prochain à quitter la scène n’est autre que le chef d’état-major lui-même, toujours intérimaire, Said Chengriha.

                        Mais plus intéressant, il n’est pas à écarter que le général Bouazza, utilisé comme un bélier par les trois autres, ne soit lui-même manipulé et qu’il sera à terme écarté d’autant qu’il devient de plus en plus encombrant en raison de ses méthodes brutales.

                        En tout cas, il va sans dire qu’il s’agit là désormais du pouvoir réel.

                        Ce quatuor est celui qui fera, à court terme, la pluie et le beau temps en Algérie.

                        Mais c’est celui qui sera comptable avec Abdelmadjid Tebboune de la manière catastrophique dont est gérée la crise du coronavirus.

                        Quoi qu’il en soit, il faut attendre pour voir si Abdelmadjid Tebboune, malgré son illégitimité, est capable de faire prévaloir ses prérogatives constitutionnelles et asseoir ainsi sa propre autorité sur un quarteron de généraux qui, comme il est de coutume, tirent les ficelles en se cachant derrière une façade civile.

                        Pour l’instant, il n’est rien d’autre, comme le dit l’adage algérien qu’un petit légume posé sur le couscous


                        Dernière modification par Pomaria, 08 avril 2020, 18h37.
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                        Commentaire


                        • #13
                          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                          Commentaire


                          • #14
                            Des changements profonds annoncés au ministère de la Défense nationale

                            – L’annonce par le biais d’un communiqué officiel de la présidence de la République de la désignation d’un directeur-adjoint à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le général Abdelghani Rachedi en l’occurrence, prélude de profonds changements à venir au niveau de toutes les directions relevant du ministère de la Défense nationale. La nomination d’un numéro deux au sein des services du contre-espionnage intervient au lendemain du remplacement du chef du très sensible département emploi-préparation au sein de l’état-major de l’ANP.



                            Par ailleurs, il y a lieu de relever que le ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a délégué la présidence de la cérémonie d’installation de l’adjoint de Wassini Bouazza au chef d’état-major par intérim, ce qui démontre la confiance que le chef de l’Etat a placée dans le successeur d’Ahmed Gaïd-Salah qui s’est, cependant, libéré de la casquette controversée de vice-ministre de la Défense nationale pour éloigner l’institution militaire des soubresauts politiques qui l’ont impliquée, malgré elle, dans le mouvement de contestation populaire qui a fait des hauts gradés de l’armée une de ses cibles, en raison des discours provocateurs de l’ancien homme fort du régime et protecteur de l’ex-Président qu’il a fini par sacrifier pour sauver le système.

                            Avant ces deux désignations, la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) a, elle aussi, connu un changement à sa tête, avec le rappel du général Sid-Ali Ould Zemirli qui avait occupé ce poste quelques mois avant d’être remplacé sur ordre de Gaïd-Salah. Dans le même temps, un nouveau chef des forces terrestres vient d’être installé par le chef d’état-major par intérim dont on ne sait pas s’il occupera la fonction de façon officielle ou s’il cédera le poste dans les semaines ou les mois à venir soit pour prétendre à son droit à la retraite, soit pour occuper le poste de vice-ministre de la Défense nationale ou carrément celui de ministre de plein exercice.

                            Une source informée expliquait , quelques semaines après l’investiture d’Abdelmadjid Tebboune, qu’il fallait attendre plusieurs mois avant que ce dernier puisse s’atteler aux changements nécessaires à la tête des directions centrales du ministère de la Défense nationale, occupées par les mêmes généraux depuis de longues années et dont le remplacement devient impératif pour donner un nouveau souffle à l’institution. Cela semble être le cas avec les nouvelles nominations qui semblent répondre à un besoin de rajeunissement et de recrutement sur la base des compétences, comme l’avait assuré Saïd Chengriha dans son tout premier discours au lendemain de la mort de son prédécesseur.

                            Si d’autres changements n’ont pas lieu durant les semaines prochaines, ceux-ci interviendront immanquablement au mois de juillet, date correspondant à la fête de l’Indépendance et durant laquelle le président de la République organise la cérémonie traditionnelle de promotion aux grades supérieurs qui sont systématiquement accompagnées de mises à la retraite d’officiers plus anciens.

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