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Le général Abdelghani Rachedi désigné Directeur général adjoint de la Sécurité intérieure

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  • Le général Abdelghani Rachedi désigné Directeur général adjoint de la Sécurité intérieure

    Le Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune a désigné le général Abdelghani Rachedi au poste de directeur général adjoint de la Sécurité intérieure avec de larges prérogatives, indique mercredi un communiqué de la Présidence.
    Le chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) par intérim, le Général-Major Saïd Chanegriha, avait procédé, mardi, à l’installation du Général Abdelghani Rachedi officiellement dans ses nouvelles fonctions, conclut le communiqué.

    dzvid

  • #2
    Il n'a pas confirmé Chengriha à son poste !
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

    Commentaire


    • #3
      C'est pour confirmer un tournant répressif à cette mafia au pouvoir, ou pour faire endosser ça à l'actuel patron Wassini Bouazza qui sera sacrifié au nom du processus devant permettre la normalisation du HIRAK par ds élections législatives toutes aussi propres et honnêtes que celles de bébé Boumboum
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Mohamed Sifaoui➖ ♦️La mise en scène du régime algérien

        Le général Abdelghani Rachedi (voir plan serré, photo 2) a été installé au poste de Directeur général adjoint de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avec de « larges prérogatives ».
        Le général Rachedi a été installé dans ses nouvelles fonctions par le général-major Said Chanegriha (voir plan serré, photo 5), chef d’état-major par intérim de l’Armée.
        La théatralisation filmée de l’installation d’un Directeur adjoint de la Direction de la Sécurité intérieure (la police politique) appelle quelques commentaires et une analyse de la situation au sein du régime.
        Premièrement il n’est un secret pour personne que le général-major Ouassini Bouazza (voir plan large à la gauche de Chengriha, photo 1), l’actuel patron de la sécurité intérieure n’est pas très apprécié par Said Chengriha, le chef d’état-major ni par Abdelmadjid Tebboune. Pas plus qu’il n’est apprécié par ses troupes qui le considèrent comme un arriviste incompétent d’autant qu’il n’est pas un produit des services de renseignement. Il ne faut pas oublier par ailleurs que Tebboune n’était pas le préféré de Bouazza qui avait tout fait pour propulser Azzedine Mihoubi à la tête de la présidence tout en fournissant à Anis Rahmani, le très servile propriétaire de la chaîne de propagande Ennahar des « dossiers » pour ternir l’image de l’actuel président (illégitime).
        Deuxièmement cette mise en scène, totalement surréaliste, cela dit, par son côté burlesque (dans quel pays au monde on médiatise l’installation de l’adjoint d’un directeur d’un service de sécurité ?) cette mise en scène donc, montre qu’il est question d’humilier Ouassini Bouazza en lui imposant un adjoint « au prérogatives élargies », précision sur laquelle tous les présentateurs des médias du régime ont insisté tout comme le chef d’état-major lors de son petit discours. D’aucuns au sein du système espèrent un sursaut d’orgueil chez Bouazza est ainsi une lettre de démission qui serait déposée au cours des jours à venir sur le bureau du chef d’état-major. Cela dit, je doute que ce départ n’intervienne rapidement. D’après ceux qui le connaissent : Bouazza - un peu comme le pittbull - n’est pas du genre à lâcher le morceau facilement.
        Troisièmement, ce cirque montre aussi la faiblesse de l’Etat algérien et de ses institutions. Le président, parce qu’illégitime, et le chef d’état-major, toujours intérimaire, et très fragilisé au sein de l’état-major, ont besoin de prendre à témoin l’opinion publique pour installer le Directeur général adjoint aux « larges prérogatives ». Pourtant, un simple décret signé par Tebboune suffirait à faire dégager Bouazza qui, du jour au lendemain, comme beaucoup de ses prédécesseurs, ne seraient plus rien. N’oublions pas que ces gens n’existent que parce qu’ils font main basse sur les attributs de souveraineté d’un État.
        Quatrièmement, dans ce sillage, rappelons les règles administratives de bonne forme. La Direction de la Sécurité intérieure est supposée être une Direction, comme une autre, au sein du Ministère de La Défense. Un pays normal aurait considéré cette Direction comme « normal » mais avec une mission spécifique qui peut sortir de l’ordinaire puisque le renseignement est un outil sensible et précieux. Mais, cela s’arrête là. En Algérie, la nomination d’un Directeur adjoint de la police politique prend plus de place dans les médias officiels que la nomination d’un président d’université, d’un ambassadeur à Washington où d’une démission d’un ministre. Toujours dans la forme : Depuis quand on « installe » un adjoint d’un Directeur d’un service de renseignement ? Ou plus précisément depuis quand un chef d’état-major de l’armée installe un Directeur-adjoint ? En vérité, il appartient au Directeur d’installer son adjoint ? Enfin, dans un pays normal, au fonctionnement normal.
        Sixièmement, il n’y a évidemment aucun changement dans le système. Le général Abdelghani Rachedi en est un produit. Ancien attaché de Défense à Abou Dhabi, il a dirigé l’institut de formation des officiers de renseignement de Béni Messous, sans être pour autant lui-même un homme issu de la police politique. Son corps d’origine est l’armée de terre. Seul point commun avec Bouazza. Ce dernier a la réputation d’être un brutal. C’est lui qui est à l’origine de toutes les arrestations d’opposants. Il terrifie les magistrats mais aussi les ministres. En somme, cet homme qui n’était rien il y a quelques années - il dirigeait une direction qui construisait les casernes, d’où son surnom « le maçon » - en l’espace de quelques mois, grâce à Gaid Said, est devenu le tout puissant patron de la Sécurité intérieure. Tebboune et Chengriha en ont hérité. Comme souvent, le système a généré un nouveau monstre de Frankenstein et aujourd’hui il cherche à s’en débarrasser avec beaucoup de maladresses et d’incompétences.
        Comme d’habitude ! 🖊 Mohamed Sifaoui / 8 Avril 2020




        il commence bien avec sa montre connectee



        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          été va être plus chaud que la normale pour les faible maillot
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            Depuis quand c’est le président de la république qui nomme un adjoint de la DGSI et que cet adjoint (Abdelghani Rachedi) est installé dans ses fonctions par le Chef d’État-Major sans la présence de son directeur (Bouazza Ouassini) ?

            Il est clair qu’on veut isoler le général Bouazza Ouassini pour s’en débarrasser de lui mais ils n’ont pas le courage de le faire directement. Ce qui pose des questions sur le pouvoir de Tebboune et les dissensions qu’il y a au sein de l’État-Major.
            Dernière modification par shadok, 12 avril 2020, 14h10.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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