Le président du constructeur automobile Renault, Jean-Dominique Senard, envisage des prêts bancaires garantis par l'Etat français qui pourraient atteindre 4 à 5 milliards d'euros pour l'aider à passer la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19, a-t-il expliqué vendredi.
"Nous travaillons sur des idées de prêts bancaires qui seraient garantis par l'Etat et qui un jour ou l'autre seraient destinés à être remboursés ce qui fait que nous ne pèserons pas sur les finances de l'Etat", a déclaré Jean-Dominique Senard.
"Je suis absolument certain que ça devrait permettre de passer la mauvaise période que nous vivons aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Pas de renationalisation
Interrogé sur un montant de 4 à 5 milliards d'euros pour ces crédits garantis, le président de Renault a répondu : "ça pourrait être de cet ordre là".
Mais "les montants ne sont pas fixés aujourd'hui, donc il est trop tôt pour en parler", a-t-il souligné.
Jean-Dominique Senard a en revanche confirmé qu'il écartait le scénario d'une renationalisation de Renault, dont l'Etat détient aujourd'hui 15%. "Aujourd'hui nous ne sommes pas dans cette perspective", a-t-il dit.
Renault a annoncé jeudi la suppression de ses dividendes au titre de 2019, alors que la notation du groupe, affaibli par la crise causée par le coronavirus, a été abaissée au rang d'investissement spéculatif par l'agence Standard and Poor's.
RTL
"Nous travaillons sur des idées de prêts bancaires qui seraient garantis par l'Etat et qui un jour ou l'autre seraient destinés à être remboursés ce qui fait que nous ne pèserons pas sur les finances de l'Etat", a déclaré Jean-Dominique Senard.
"Je suis absolument certain que ça devrait permettre de passer la mauvaise période que nous vivons aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Pas de renationalisation
Interrogé sur un montant de 4 à 5 milliards d'euros pour ces crédits garantis, le président de Renault a répondu : "ça pourrait être de cet ordre là".
Mais "les montants ne sont pas fixés aujourd'hui, donc il est trop tôt pour en parler", a-t-il souligné.
Jean-Dominique Senard a en revanche confirmé qu'il écartait le scénario d'une renationalisation de Renault, dont l'Etat détient aujourd'hui 15%. "Aujourd'hui nous ne sommes pas dans cette perspective", a-t-il dit.
Renault a annoncé jeudi la suppression de ses dividendes au titre de 2019, alors que la notation du groupe, affaibli par la crise causée par le coronavirus, a été abaissée au rang d'investissement spéculatif par l'agence Standard and Poor's.
RTL