Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Insensé !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Insensé !

    Je voudrais faire lire à quelqu'un ce que d'autres n'ont jamais lu, peut-être par manque de courage, ou seulement par ce que comme dit le titre... insensé !

    "Je t'aime pour tous ces regards tendre,
    que sans souciance,
    ton innocence me lance.
    Ton amour, c'est à la manière d'un voleur,
    que j'attendrai impatiemment l'heure
    de pouvoir un jour y prétendre.

    Je t'aime de mille feux.
    Je t'aime de tout mon coeur,
    tremblant des moindres caresses
    que tes yeux, souriant de bonheur
    m'adressent de tendresses.
    Je t'aime pour nous deux.

    Je t'aimerais dans l'ombre que je deviendrais
    pour t'appartenir à tout jamais,
    respectueux de chacun de tes pas.
    Je t'aimerais d'un amour véritable,
    Brutal, rebelle, et sans doute improbable,
    Mais je t'aimerais simplement pour toi."




    Dans la même lignée, muse et époque, voici ce que certains pourraient appeler une métaphore filée...

    "Je taime comme la terre aime le soleil,
    car il la réchauffe lorsqu'elle a froid,
    et la guide lorsqu'elle est perdue.
    Comme les saisons, il fait défiler ses sentiments
    et l'éclaire de sa raison à travers la passion.
    Il gouverne à sa guise sur son empire
    faisant de l'hivers une douce mélancolie
    et du printemps un renouveau des sens.

    Il fait pousser son espoir qui n'a pas lieu d'être
    et dans ses désillusions lentement l'empêtre.
    Et elle, tout comme cette terre aride,
    sans cesse lui tourne autour,
    pour mendier un peu,
    juste un peu d'essentiel.

    Il est l'essence même de son existence
    car il lui donne la vie et,
    de sa cruauté lui ôte chaque nuit,
    chaque nuit qu'il disparaît car,
    elle est l'ombre de tant de rêves qui,
    chaque nuit se façonnent pour lui être fidèle
    pas à pas car sans lui, elle n'a pas lieu d'être."
    Tout homme possédant un peu de profondeur porte un masque ( Nietzsche)

    La trop grande sécurité des peuples est l'avant coureur de leur servitude (Marat, les chaînes de l'esclavage)

  • #2
    Tres beau Candra, merci de l'avoir partagé !

    Commentaire


    • #3
      merci de m'avoir lu...
      Tout homme possédant un peu de profondeur porte un masque ( Nietzsche)

      La trop grande sécurité des peuples est l'avant coureur de leur servitude (Marat, les chaînes de l'esclavage)

      Commentaire


      • #4
        j'ai bien apprecié aussi, toutefois,
        j'ose un petit commentaire perso:

        il y a trop de "il", de "elle" et de "lui", j'aurai preferé des noms, des synonymes, plus chargés de sens, et plus communicatif.

        Commentaire


        • #5
          candra-bindu

          Ce que tu as écrit n'a rien d'insensé! C'est beau et touchant! Merci d'avoir partagé!
          Tu connaitras le bonheur si ton existence s'inscrit dans les limites de la volonté de Dieu.

          Commentaire


          • #6
            oui reveeeeerblu, c'est vrai qu'il () y a beaucoup de "il" et "elle", mais peu importe, ce n'était pas tant les sujets qui m'intéressaient ici, mais plutôt les qualificatifs s'y rapportant. et l'une des raisons est que j'écris quand je ne vais pas bien, déprime... donc, je fais rarement attention à ce que j'écris en détail.. c'est juste un exutoire, genre "pleurs un bon coup et passe à la suite car la vie continue"... en somme, moins j'écris, mieux je me porte !

            saryta, ce qui est insensé, c'est l'existence même de ce sentiment quand il n'a aucune issue...
            Tout homme possédant un peu de profondeur porte un masque ( Nietzsche)

            La trop grande sécurité des peuples est l'avant coureur de leur servitude (Marat, les chaînes de l'esclavage)

            Commentaire


            • #7
              ahh bah me suis trompé, j'ai trouvé quelque chose de gai... voire même satyrique, un peu comme mignonne de ronsard...

              "Je t'écris ô toi obsession de mes nuits profondes,
              comme ce bleu océan qui berce mon coeur,
              de la douceur de ses vagues.
              Je t'écris ô toi, détentrice de mes rêves les plus fous,
              toi qui d'un regard enjôleur,
              m'a noyé dans la passion trouble de l'amour.

              Je t'écris à l'encre de mon sang,
              écoulé à travers les peines de mon histoire.
              Je t'écris à l'encre de mon rouge sang,
              magnificence de la fleur que tu es,
              toi qui fais don de ta beauté à ce monde,
              toi qui ammène le printemps dans mon coeur.

              Je t'écris ô toi, divine fleur,
              pour récolter ton essence,
              envoûtant mon esprit,
              dans ce monde inodore et aveugle.
              Je t'écris ô toi, spectatrice de toujours,
              pour t'être éternel."


              rien d'émouvant je trouve quand ce n'est pas triste... mais ça m'a fait rire à écrire...
              mais bon, comme dirait arthur, "on est pas sérieux quand on a 17 ans"... et 17 ans, je les avais !
              Tout homme possédant un peu de profondeur porte un masque ( Nietzsche)

              La trop grande sécurité des peuples est l'avant coureur de leur servitude (Marat, les chaînes de l'esclavage)

              Commentaire


              • #8
                j'oubliais... voici l'une de mes inspirations à l'époque.. que j'adore relire d'ailleurs... Eluard dans le recueil le phénix...

                Je t'aime

                Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
                Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
                Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
                Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
                Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
                Je t'aime pour aimer
                Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas


                Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
                Sans toi je ne vois rien q'une étendue déserte
                Entre autrefois et aujourd'hui
                Il y a toutes ces morts que j'ai franchies sur la paille
                Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
                Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
                Comme on oublie


                Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
                Pour la santé
                Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
                Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
                Tu crois être le doute et tu n'es que raison
                Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
                Quand je suis sûr de moi.


                Paul Eluard, Derniers poèmes d'amour, 1963.


                Il a écrit ce poème quelques années après la mort de sa femme, quand il a redécouvert l'amour... tardivement.
                Tout homme possédant un peu de profondeur porte un masque ( Nietzsche)

                La trop grande sécurité des peuples est l'avant coureur de leur servitude (Marat, les chaînes de l'esclavage)

                Commentaire


                • #9
                  c'est juste un exutoire, genre "pleurs un bon coup et passe à la suite car la vie continue"

                  je partage comme toi cette passion ecrite depuis longtemps,
                  puis, j'ai trouvé FA, merci FA

                  en tout cas cela me fait plaisir de te lire.

                  Commentaire


                  • #10
                    il est vrai que les ecrits sont plus parlant et plus profond quand c est les emotions negatives qui parlent.

                    alors defoules toi comme bon te semble !

                    Commentaire


                    • #11
                      y a rien d'incensé dans ce textes !! bravo!!! merci d'avoir partagé , c sublime , mais vous savez vis a vis la pensé et la montalité algerienne dire je t'aime c'est fortement incensé !!!
                      Il y en a qui ont le coeur si large qu'on y rentre sans frapper. Il y en a qui ont le coeur si frêle qu'on le brise d'un doigt...
                      [[ Jacques Brel ]]

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X