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Bonsoir
MONTFERMEIL (France), 11 avr 2007 (AFP) - Les premiers bracelets électroniques ont été posés cette semaine aux chevilles de bébés français dans une maternité de la banlieue parisienne choisie pour tester ce dispositif anti-enlèvement.
Depuis mardi, la maternité de l'hôpital de Raincy-Montfermeil, qui a connu plusieurs enlèvements de nourrissons ces cinq dernières années, propose le bracelet aux parents des nouveaux-nés, qui peuvent l'accepter ou le refuser.
Pour cette maternité où 2.100 femmes ont accouché en 2006, il s'agit de prévenir les rapts, les échanges de bébés et les sorties non-programmées d'enfants en raison de mésententes familiales, en gardant «ouvert» l'hôpital.
Avec ce système déjà utilisé notamment en Angleterre, Irlande, Australie, ou encore en Malaisie, toute atteinte au bracelet, ou sortie du nourrisson d'un périmètre défini, active une alarme dans le poste de contrôle du personnel, qui peut instantanément localiser le bébé.
Gris clair, le bracelet porte un boîtier contenant une puce et un émetteur d'ondes radio (fréquence de 862 MHz) qui envoie chaque seconde un signal à des capteurs répartis dans tout l'établissement.
En plastique et silicone, étanche et hypoallergénique, d'un poids de 12 grammes, il est fixé en permanence au bébé.
A la maternité de Montfermeil, deux bébés ont été enlevés en 2002 et 2005 et un troisième a disparu en janvier 2007 dans les bras d'une adolescente accompagnant une jeune mère en consultation.
«C'est une réponse simple et peu coûteuse à un problème sociologique que tout le monde déplore», estime Michel Camus, chef de la maternité de Montfermeil pour qui le bracelet «permet de libérer le personnel de son astreinte de surveillance».
(ats)
MONTFERMEIL (France), 11 avr 2007 (AFP) - Les premiers bracelets électroniques ont été posés cette semaine aux chevilles de bébés français dans une maternité de la banlieue parisienne choisie pour tester ce dispositif anti-enlèvement.
Depuis mardi, la maternité de l'hôpital de Raincy-Montfermeil, qui a connu plusieurs enlèvements de nourrissons ces cinq dernières années, propose le bracelet aux parents des nouveaux-nés, qui peuvent l'accepter ou le refuser.
Pour cette maternité où 2.100 femmes ont accouché en 2006, il s'agit de prévenir les rapts, les échanges de bébés et les sorties non-programmées d'enfants en raison de mésententes familiales, en gardant «ouvert» l'hôpital.
Avec ce système déjà utilisé notamment en Angleterre, Irlande, Australie, ou encore en Malaisie, toute atteinte au bracelet, ou sortie du nourrisson d'un périmètre défini, active une alarme dans le poste de contrôle du personnel, qui peut instantanément localiser le bébé.
Gris clair, le bracelet porte un boîtier contenant une puce et un émetteur d'ondes radio (fréquence de 862 MHz) qui envoie chaque seconde un signal à des capteurs répartis dans tout l'établissement.
En plastique et silicone, étanche et hypoallergénique, d'un poids de 12 grammes, il est fixé en permanence au bébé.
A la maternité de Montfermeil, deux bébés ont été enlevés en 2002 et 2005 et un troisième a disparu en janvier 2007 dans les bras d'une adolescente accompagnant une jeune mère en consultation.
«C'est une réponse simple et peu coûteuse à un problème sociologique que tout le monde déplore», estime Michel Camus, chef de la maternité de Montfermeil pour qui le bracelet «permet de libérer le personnel de son astreinte de surveillance».
(ats)