Le général Ouassini Bouazza, l’ex-patron de la DGSI, aurait été arrêté ce lundi 13 avril par des éléments de la Direction centrale de la sûreté de l’armée (DCSA) et serait actuellement entre les mains des enquêteurs, ont rapporté plusieurs sources.
« Le général Ouassini Bouazza arrêté ce matin par les membres de la Direction centrale de la Sécurité de l’armée (DCSA) » et « est actuellement interrogé dans une caserne à Ben Aknoun, dans les bureaux de cette direction », a rapporté le journaliste Mohamed Sifaoui qui ajoute qu’il lui est reproché « la mise en place d’un système d’écoutes contre de hauts responsables civils et militaires dont Abdelmadjid Tebboune lui-même ».
« Le général Ouassini Bouazza a été interpellé dans la journée pour qu’il soit interrogé à propos de plusieurs dossiers troublants relevant de sa responsabilité lorsqu’il dirigeait la DGSI entre avril 2019 et avril 2020 », rapporte le site « algeriepart » qui indique qu’il lui est reproché « de s’en prendre à la vie privée de plusieurs personnalités dont l’actuel Président de la République Abdelmadjid Tebboune ».
Selon d’autres sources encore, le général Ouassini Bouazza serait impliqué dans l’affaire des documents secrets volés dans le bureau de l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd-Salah.
Le général Ouassini Bouazza et le « directeur central des transmissions, le général Abdelkader Lachkhem » auraient « porté atteinte à la sécurité nationale » et joué un rôle central dans l’exfiltration de « l’adjudant-chef Gharnit Benouira, ancien secrétaire particulier de Gaïd-Salah, qui a pu quitter le territoire national le 5 mars dernier », croit savoir le site « algeriepartiotique ».
Selon Mohamed Sifaoui, « cinq autre officiers (deux colonels, un lieutenant colonel, un commandant et un capitaine) ainsi que des sous-officiers ont été arrêtés également dont le colonel Yacine, patron de la caserne dite « Antar », chargé par Bouazza de mener des campagnes de déstabilisation contre certains caciques du régime ».
Officiellement, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a désigné « le général Abdelghani Rachdi, dans les fonctions de Directeur général de la Sécurité intérieure par intérim, en remplacement du général Ouassini Bouazza », a indiqué ce lundi matin un communiqué du MDN.
Enfin des rumeurs font part d’une fusillade qui aurait a éclaté « entre des membres de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), des inféodés au général Ouassini Bouazza, arrêté ce matin, et visiblement des éléments de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) », a rapporté Mohamed Sifaoui qui indique qu’il « y aurait eu des morts ».
Il est à rappeler que le général Ouassini Bouaza s’était impliqué directement dans l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 en soutenant le candidat Azzedine Mihoubi et en mobilisant Anis Rahmani, le patron d’Ennahar TV, dans cette opération de lobbying politique.
Synthèse A. Guatri
« Le général Ouassini Bouazza arrêté ce matin par les membres de la Direction centrale de la Sécurité de l’armée (DCSA) » et « est actuellement interrogé dans une caserne à Ben Aknoun, dans les bureaux de cette direction », a rapporté le journaliste Mohamed Sifaoui qui ajoute qu’il lui est reproché « la mise en place d’un système d’écoutes contre de hauts responsables civils et militaires dont Abdelmadjid Tebboune lui-même ».
« Le général Ouassini Bouazza a été interpellé dans la journée pour qu’il soit interrogé à propos de plusieurs dossiers troublants relevant de sa responsabilité lorsqu’il dirigeait la DGSI entre avril 2019 et avril 2020 », rapporte le site « algeriepart » qui indique qu’il lui est reproché « de s’en prendre à la vie privée de plusieurs personnalités dont l’actuel Président de la République Abdelmadjid Tebboune ».
Selon d’autres sources encore, le général Ouassini Bouazza serait impliqué dans l’affaire des documents secrets volés dans le bureau de l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd-Salah.
Le général Ouassini Bouazza et le « directeur central des transmissions, le général Abdelkader Lachkhem » auraient « porté atteinte à la sécurité nationale » et joué un rôle central dans l’exfiltration de « l’adjudant-chef Gharnit Benouira, ancien secrétaire particulier de Gaïd-Salah, qui a pu quitter le territoire national le 5 mars dernier », croit savoir le site « algeriepartiotique ».
Selon Mohamed Sifaoui, « cinq autre officiers (deux colonels, un lieutenant colonel, un commandant et un capitaine) ainsi que des sous-officiers ont été arrêtés également dont le colonel Yacine, patron de la caserne dite « Antar », chargé par Bouazza de mener des campagnes de déstabilisation contre certains caciques du régime ».
Officiellement, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a désigné « le général Abdelghani Rachdi, dans les fonctions de Directeur général de la Sécurité intérieure par intérim, en remplacement du général Ouassini Bouazza », a indiqué ce lundi matin un communiqué du MDN.
Enfin des rumeurs font part d’une fusillade qui aurait a éclaté « entre des membres de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), des inféodés au général Ouassini Bouazza, arrêté ce matin, et visiblement des éléments de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) », a rapporté Mohamed Sifaoui qui indique qu’il « y aurait eu des morts ».
Il est à rappeler que le général Ouassini Bouaza s’était impliqué directement dans l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 en soutenant le candidat Azzedine Mihoubi et en mobilisant Anis Rahmani, le patron d’Ennahar TV, dans cette opération de lobbying politique.
Synthèse A. Guatri
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