Selon les calculs de l’université de Gottingen, les chiffres officiels des pays touchés par le coronavirus ne sont que la partie visible de l’iceberg.
Une étude de l’Université de Gottingen suggère que seulement un petit pourcentage des personnes contaminées par le coronavirus sont dépistées et font parties des chiffres officiels.
Selon cette même étude, plusieurs dizaines de millions de personnes pourraient déjà être contaminées.
Pour obtenir ces chiffres, les chercheurs « ont utilisé les estimations de la mortalité et du délai avant le décès coronavirus, tirés d’une étude récente, pour tester la qualité des bilans officiels. Cela montre que les pays n’ont découvert en moyenne qu’environ 6 % des infections. »
L’étude révèle également des estimations inquiétantes quand au pourcentage de contamination détecté par pays : « L’insuffisance et le retard des tests peuvent expliquer pourquoi certains pays européens, comme l’Italie et l’Espagne, enregistrent un nombre de victimes beaucoup plus élevé (par rapport aux cas confirmés signalés) que l’Allemagne, qui a détecté environ 15,6 % des infections, contre seulement 3,5 % en Italie ou 1,7 % en Espagne.
Les taux de détection sont encore plus faibles aux États-Unis (1,6 %) et au Royaume-Uni (1,2 %), deux pays qui ont été largement critiqués par les experts de la santé publique pour leur réaction tardive à la pandémie. »
Le Soir
Une étude de l’Université de Gottingen suggère que seulement un petit pourcentage des personnes contaminées par le coronavirus sont dépistées et font parties des chiffres officiels.
Selon cette même étude, plusieurs dizaines de millions de personnes pourraient déjà être contaminées.
Pour obtenir ces chiffres, les chercheurs « ont utilisé les estimations de la mortalité et du délai avant le décès coronavirus, tirés d’une étude récente, pour tester la qualité des bilans officiels. Cela montre que les pays n’ont découvert en moyenne qu’environ 6 % des infections. »
L’étude révèle également des estimations inquiétantes quand au pourcentage de contamination détecté par pays : « L’insuffisance et le retard des tests peuvent expliquer pourquoi certains pays européens, comme l’Italie et l’Espagne, enregistrent un nombre de victimes beaucoup plus élevé (par rapport aux cas confirmés signalés) que l’Allemagne, qui a détecté environ 15,6 % des infections, contre seulement 3,5 % en Italie ou 1,7 % en Espagne.
Les taux de détection sont encore plus faibles aux États-Unis (1,6 %) et au Royaume-Uni (1,2 %), deux pays qui ont été largement critiqués par les experts de la santé publique pour leur réaction tardive à la pandémie. »
Le Soir
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