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Maroc : une application israélienne pour pister les malades du covid-19

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  • Maroc : une application israélienne pour pister les malades du covid-19

    Maroc : une application israélienne pour pister les malades du covid-19

    Le gouvernement marocain se penche sur le tracking des citoyens afin de mieux gérer le post-confinement et de briser la chaîne de transmission du virus Sars-CoV-2. Parmi les applications sélectionnées, se trouve une d’origine israélienne qui ne fait pourtant pas l’unanimité.

    Emboîtant le pas à plusieurs pays, en particulier la Corée du Sud qui a fait usage d’applications similaires pour tracer les interactions sociales, le Maroc aurait inclus une solution élaborée en Israël, sous le nom Hamagen, parmi la liste proposée.

    À en croire le site Al3omk, le communiqué de l’Exécutif, datant du 9 avril dernier, n’aurait pas été du goût de certaines associations antisémites, qui ont appelé le gouvernement à retirer le produit israélien du panel, précisant que "toute normalisation avec l’ennemi sioniste est un crime condamnable".

    La stratégie de traçage numérique pourrait certes aider à endiguer l’épidémie du coronavirus, mais risque également de porter atteinte aux libertés publiques. Une menace qui continue de faire couler beaucoup d’encre en France.

    ALM

  • #2
    Source : challenge.ma

    Le ministère vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt concernant une solution digitale pour lutter contre le Covid-19.


    Le ministère de la Santé entend soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Il vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt. Objectif : mettre en place une solution digitale. Il précise que la volonté est de minimiser les coûts et les délais de livraison de cette application en s’appuyant sur des solutions open source existantes.

    Cette solution de traçage de la transmission doit répondre à plusieurs enjeux, comme la détection précoce et rapide des contaminations via la traçage de l’historique de contact avec des cas confirmés. Il est question également d’assurer une meilleure exploitation des moyens existants en focalisant les tests sur les populations à haut risque ou ayant été en contact avec des cas confirmés. Autre enjeu : préparer le déconfinement en assurant un suivi des populations pendant cette période afin d’isoler rapidement les nouveaux cas et éviter de nouveaux foyers locaux.

    Lire aussi : Ce que vous devez savoir sur le coronavirus

    Au niveau fonctionnel, le ministère de la Santé note que la solution digitale doit permettre le back-tracking en offrant le traçage de l’historique de contact des cas confirmés sur les 14 à 21 derniers jours pour déterminer les personnes à risque, communiquer les informations de source officielle à l’ensemble des utilisateurs et la mise à leur disposition d’une autorisation de sortie digitale pendant le déconfinement. Aussi, offrir un auto-diagnostic des symptômes du Covid-19 à travers un questionnaire et la possibilité d’enregistrement pour un test, tout en donnant des informations aux utilisateurs sur les zones à risque afin de les éviter lors des sorties autorisées.

    Concernant le parcours utilisateur, le ministère de la Santé a arrêté les fonctionnalités prioritaires. Il s’agit du traçage de l’utilisateur en utilisant le GPS ou le Bluetooth et de la déclaration de la contamination. Ainsi, le médecin communique un code à l’utilisateur suite à un test positif du Covid-19 pour confirmer la contamination. Une fois le code saisi sur l’application, le cross checking avec les autres utilisateurs est lancé sur leurs téléphones. Le ministère précise que le médecin doit disposer d’une liste de codes destinés à un usage unique. Ce code doit être généré par un algorithme spécifique contrôlé par l’application. Par la suite, les utilisateurs ayant été en contact avec la personne contaminée reçoivent une notification (sur application ou SMS) leur recommandant de s’isoler et les informant qu’ils vont être contactés pour être testés. Les ministères de l’Intérieur et de la Santé reçoivent une liste des personnes ayant été en contact avec le cas confirmé et peuvent les approcher pour effectuer des tests. Le ministère note qu’il faut également prévoir un procédé équivalent pour la déclaration de rétablissement. Il s’attend à un déploiement de la première version de la solution d’ici le 31 avril.

    Pour rappel, l’Organisation mondiale de la santé a recommandé les tests en masse pour contrer le coronavirus. Plusieurs pays ont ainsi mis en place des solutions digitales de traçage, comme la Chine, la Corée du Sud, Singapour et la Grande-Bretagne.

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    • #3
      Et pourquoi pas ?

      Que le meilleur soumissionnaire gagne.

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      • #4
        moi je dis que le meilleur gagne (s'il y a un appel d'offre)..pour sauver des vies il faut prendre le meilleur.

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        • #5
          C'est le cas, un appel d'offre à l'international

          Si les nationaux décident de faire quelque chose qui va et marche ça sera Superbe

          Moi je pense que ça sera des nationaux

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          • #6
            Il y a eu un appel d'offre et 7 entreprises ont soumissionné. Selon le ministère de l’intérieur, les 7 entreprises sont marocaines.

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            • #7
              je pense que l'heure n'est pas à la promotion des talents nationaux (en tout cas c'est pas la priorité)..il vaut mieux prendre un logiciel qui a déjà fait ses preuves.(si possible).

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              • #8
                Au contraire, justement durant ces moments comment faire pour :

                L'installation
                Formation
                Maintenance
                Suivi/bugs

                C'est des app, connecté à un serveur.

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