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Pr Raoult : « Il est possible que l’épidémie disparaisse d’ici quelques semaines »

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  • Pr Raoult : « Il est possible que l’épidémie disparaisse d’ici quelques semaines »




    Dans une nouvelle vidéo diffusée mardi, le professeur français, Didier Raoult a estimé que l’épidémie de coronavirus pourrait disparaître dans quelques semaines, soit à la fin du printemps.


    « Ici (à Marseille, ndlr), l’épidémie est en train de disparaître progressivement. Au pic, on a eu jusqu’à 368 cas (positifs) nouveaux par jour, et actuellement on est plutôt dans la zone de 60 à 80 nouveaux cas par jour, donc il y a une diminution significative », a-t-il expliqué.

    Il est « possible (…) que l’épidémie disparaisse au printemps, et que d’ici quelques semaines (à la fin du printemps, ndlr), il n’y ait plus de cas pour des raisons qui sont extrêmement étranges, mais qu’on a l’habitude de voir pour la plupart des maladies virales respiratoires, je crois que c’est assez banal », a assuré le patron de l’IHU Mediterranée Infection.

    Révélant quelques résultats du traitement hydroxychloroquine/azithromycine qu’il prescrit à ses patients pour lutter contre le Covid-19, le Pr Raoult a indiqué : « On est très content. On a testé 32 083 patients et 4296 étaient positifs. 2628 personnes ont été traitées par notre protocole, et on compte 10 morts. On confirme donc qu’on a pour l’instant une mortalité inférieure à 0,5%, ce qui est un des résultats ou le résultat le plus spectaculaire actuellement au monde », a-t-il détaillé.

    Par ailleurs, le professeur français s’est montré sceptique quant au traitement du Covid-19 avec le remdesivir.

    Dans sa nouvelle vidéo, Pr Raoult a démonté une étude sur le remdesivir publiée dans le New England. Le traitement au remdesivir a été développé par le laboratoire Gilead et salué par l’OMS.

    « C’est un défi à toute méthodologie. Pour la première fois on ose publier une étude où il n’y a pas de comparatif, ni historique, ni géographique. On ne compare ce traitement à rien (…) La seule chose que l’on note, c’est qu’il y a une toxicité considérable, avec 60% d’effets secondaires, ce qui veut dire que ce médicament ne peut pas être utilisé en dehors des patients qui ont une forme très grave. Et on sait que les patients dans un état grave n’ont presque pas ou n’ont plus de virus », a-t-il expliqué.

  • #2
    ACTUALITÉ DU TRAITEMENT
    Accueil Actualité du traitement
    14 avril 2020
    La lutte contre l’épidémie de COVID-19 a impliqué l’exploration de nombreuses pistes thérapeutiques, qui ont donné lieu à des recherches in vitro et in vivo. Cependant, les praticiens dans le monde n’ont pas attendu les résultats de ces recherches pour utiliser ce qui leur paraissait être le traitement le plus adéquat (1). Cela oblige à faire preuve de rapidité dans la réalisation de recherches puis dans la diffusion des résultats aux médecins confrontés à l’épidémie sur le terrain, pour orienter leur prise en charge thérapeutique des patients.
    L’utilisation de traitements potentiels sur des patients permet de produire des données, utilisables ensuite dans la recherche. Dans la communauté scientifique, la réalisation d’essais cliniques randomisés en double-aveugle est devenue le gold standard permettant de valider l’efficacité d’un traitement. Cependant, lorsque l’urgence est de soigner des patients dont la vie est en danger, il n’est pas éthique de leur donner un placebo lorsque l’état de l’art donne au médecin l’intime conviction que la balance bénéfice-risque est en faveur de l’administration du traitement qu’il souhaite expérimenter. Nous ne devons donc pas oublier que des études simple-bras, sans randomisation, peuvent être tout aussi probantes que des études randomisées.

    Deux éléments nous apparaissent cruciaux pour qu’une étude réalisée sans randomisation soit significative. Il faut d’abord qu’elle étudie des end-point clairement identifiés. Pour le COVID19, nous en identifions trois : la mortalité, le passage en réanimation, et la charge virale. Il faut en outre qu’elle soit comparative. Il faut que l’étude compare les résultats suite à l’utilisation d’un traitement à des séries de résultats historiques, ou à une série de résultats dans d’autres centres de soin.

    Aujourd’hui, 5 pistes thérapeutiques se dégagent pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et sont l’objet d’essais cliniques dans le monde : la chloroquine/hydroxychloroquine, l’hydroxychloroquine combinée à l’azithromycine, le lopinavir/ritonavir (Kaletra), le remdesivir et l’utilisation de plasma de patients guéris d’une infection à COVID-19. Nous nous proposons de passer en revue les résultats publiés au sujet de ces 5 pistes thérapetiques.

    Des résultats in vitro ont montré une efficacité de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine (3). Sur la base de ce travail, les résultats de trois études ont été publiées : une en France portant sur 24 patients et concluant à l’efficacité de ce traitement (4), et deux en Chine, la première ne concluant pas à une efficacité suite à l’expérimentation sur 15 patients avec groupe contrôle (3), la deuxième ayant conclu à l’efficacité de l’hydroxychloroquine suite à une expérimentation sur 31 patients avec groupe contrôle (5). Deux limites dans ces études limitent aujourd’hui la connaissance. D’abord, ces études ne rapportent ni la même durée de traitement, ni la même posologie. Ensuite, les deux études chinoises ne donnent pas de précisions concernant les autres traitements utilisés dans le cadre du protocole.
    Concernant l’utilisation de la combinaison hydroxychloroquine + azithromycine, notre équipe a publié deux études observationnelles, le premier portant sur 80 patients (6), le deuxième portant sur 1061 patients (7). Tous deux concluent à une efficacité de ce traitement pour les trois end-points définis plus haut. Nos points de comparaison sont, concernant la durée de portage viral, des études chinoises sur l’histoire naturelle de la maladie (8), et concernant les aspects cliniques, les études réaliséesdans des services n’utilisant pas cette prescription.
    Concernant le kaletra, une étude comparative avec deux bras a conclu à son inefficacité (9). Son efficacité in vitro reste à démontrer.
    Concernant le remdesivir, une étude intéressante financée par Gilead a été publiée dans le New England Journal of Medicine (10). Elle permet uniquement de conclure à la toxicité du remdesivir pour les patients à qui il a été administré (60% d’effets secondaires, 23% d’effets secondaires graves, 8% menant à l’arrêt du traitement). S’il est encourageant de constater que des équipes sérieuses, comme celle qui a écrit cet article, comprennent qu’il n’est pas éthique de donner un placebo à un patient dont la vie est en danger, il ne faut pas que cela implique d’oublier qu’une étude qui ne comporte ni end-point, ni comparatif, ne peut permettre de conclure quoi que ce soit.
    L’utilisation de plasma est une idée théoriquement intéressante. Deux études ont été publiées à ce jour (11,12). Scientifiquement, cette solution pose problème car l’utilisation du plasma est difficile à envisager dans les formes non-graves de la maladie. Dans les formes graves, le problème n’est pas virologique mais immunitaire.
    Au vu de ces données de la littérature, les équipes médicales de l’IHU, comme médecins s’étant engagés à respecter le serment d’Hippocrate, ont pris la décision de poursuivre le traitement des patients atteints de COVID19 avec le protocole hydroxychloroquine+azithromycine, en l’attente de nouveaux résultats.



    Yanis Roussel, Didier Raoult
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Sermo (2020) Sermo COVID-19 Real Time Barometer. https://app.sermo.com/covid19- 442 barometer?utm_campaign=wwwsermo_covid19
      Gautret P, Lagier J-C, Parola P, et al. Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial. Int J Antimicrob Agents 2020;105949.
      Wang M, Cao R, Zhang L, Yang X, Liu J et al (2020) Remdesivir and chloroquine 427 effectively inhibit the recently emerged novel coronavirus (2019-nCoV) in vitro. Cell 428 Res 30:269-271.
      Chen J, Liu D, Liu L, et al. A pilot study of hydroxychloroquine in treatment of patients with common coronavirus disease-19 (COVID-19) J Zhejiang Univ (Med Sci) 2020, 49 (1): 0-0. DOI: 10.3785/j.issn.1008-9292.2020.03.03
      Chen Z, Hu J, Zhang Z, et al. Efficacy of hydroxychloroquine in patients with COVID-19: results of a randomized clinical trial [Internet]. Epidemiology; 2020 [cited 2020 Apr 1]. Available from: http://medrxiv.org/lookup/doi/10.110...03.22.20040758
      Gautret P, Lagier J-C, Parola P, Hoang VT. Clinical and microbiological effect of a combination of hydroxychloroquine and azithromycin in 80 COVID-19 patients with at least a siw-day follow up : an observational study. Preprint.
      Million M, Lagier J-C, Gautret P, COLSON P, Parola P, RAOULT D. Early treatment of 1061 COVID-19 patients with hydroxychloroquine and azithromycin, Marseille, France. 2020
      Zhou F, Yu T, Du R, Fan G, Liu Y et al (2020) Clinical course and risk factors for 395 mortality of adult inpatients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective cohort 396 study. Lancet 395:1054-1062
      Cao B, Wang Y, Wen D, et al. A Trial of Lopinavir–Ritonavir in Adults Hospitalized with Severe Covid-19. N Engl J Med 2020;NEJMoa2001282.
      Grein J, Ohmagari N, Shin D, et al. Compassionate Use of Remdesivir for Patients with Severe Covid-19. N Engl J Med 2020;NEJMoa2007016.
      Duan K, Liu B, Li C, et al. Effectiveness of convalescent plasma therapy in severe COVID-19 patients. Proc Natl Acad Sci USA 2020;202004168.
      Shen C, Wang Z, Zhao F, et al. Treatment of 5 Critically Ill Patients With COVID-19 With Convalescent Plasma. JAMA [Internet] 2020 [cited 2020 Mar 29];Available from: https://jamanetwork.com/journals/jam...rticle/2763983
      Dernière modification par nacer-eddine06, 14 avril 2020, 21h40.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        une fois tout ca fini , j'espere qu'ils vont pas lui faire payer son "insolence" ..

        va falloir que tout le monde disent les choses aussi clairement qu'il ne l'a fait le dr Bitam

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        • #5
          La Chine accuse ceux qui reviennent de l'étranger après avoir annoncé la fin de l'épidémie.

          Après le covid-19, il y aura une plus grande méfiance du made in China, par exemple. Le virus voyage beaucoup plus vite et partout grâce au transport aérien.

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          • #6
            Il est étrange que des pays emploie la méthode du professeur Raoul avec eux les résultats sont médiocres et la pandémie exponentielle

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            • #7
              Ce que je ne comprend pas dans cette maladie
              Elle est dehors du schema classique d'une infectupion pulmonaire.
              L'organisme a lui aussi son protocole de tratement.
              Dans un infection pulmonaire la premiere chose a faire c'est la coullé nasal.
              C'est un filtre ou masque n'ont pas physique
              Mais physico chimique et organique..tout depend de la taille et la structure de l'invasif.

              Donc je n'ai pas vu un ecoulement nazale dans ce cas de virus??

              Il ressemble si c'est vrai a une alergie

              C'est piurquoi la recherche fondamentale doit s'orienter dans le fiture voir les lécanisme de la firmation de la coullé nazale.
              Si on arrive a le cpmrendre on pourra creer un ledicament pour la creer et éviter le port de masque..en se mouchant l'invidu rejette les invasifs

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              • #8
                « Il est possible que l’épidémie disparaisse d’ici quelques semaines »
                Comme il est possible qu'elle persiste encore quelques années.
                Qu'ils arrête de se faire de la publicité,
                On dirait qu'il prépare son entrée en politique.

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