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Moins de décès et de plus en plus de guérisons du Covid-19. La situation est-elle en train d’être maîtrisée ?
Dr Bekkat Berkani, président du Conseil de l’ordre des médecins, membre du comité scientifique de suivi de l’évolution du Covid-19. Le constat que l’on fait est que la situation sera maîtrisée le jour où nous n’aurons plus de cas à déclarer ou à mettre sous réanimation et quand il n’y aura plus de décès.
Ce que l’on peut dire est que la situation a tendance un peu à la baisse ces jours-ci. Attendons pour voir si la situation est baissière.
Concernant la wilaya de Blida, le confinement total commence à porter ses fruits. La wilaya d’Alger, le comportement ordonné de la population a fait qu’il n’y a pas de gravité particulière. Ceci dit, ce qui est important c’est le nombre de décès.
Ce qui est aussi important, c’est que nous avons pris des mesures, en dehors du confinement, en matière de protocoles thérapeutiques qui sont pratiquement généralisés et que nous sommes en train de peaufiner jour après jour, tant par rapport au nombre mais surtout des résultats qui sont très satisfaisants.
Donc, tout ceci concourt au fait que le recrutement de malades est de moins en moins fort. Mais il faudrait attendre encore au moins une semaine pour voir si cette tendance baissière se confirme.
Plusieurs experts signalent qu’il y a de moins en moins de cas admis en détresse respiratoire. Le Pr Mehyaoui, chef du service réanimation au CMPC, parle de 17% seulement d’occupations des lits en réanimation. Un motif supplémentaire de satisfaction ?
De moins en moins de cas admis en réanimation, donc en détresse respiratoire, mais ce qu’a surtout voulu dire le Pr Mehyaoui c’est que nous avons finalement de la réserve. Cela veut dire que 17% des lits uniquement sont occupés et le reste est libre. Nous pouvons faire face à une éventuelle hausse du nombre de cas.
Ce qu’il faut savoir c’est que les espoirs sont permis. Mais il ne faut pas baisser la garde et il ne faut pas crier victoire trop tôt. Il ne faut pas que nos concitoyens pensent qu’il faut tourner la page et que le mois de Ramadhan arrivant on peut tout se permettre. Nous espérons amplement que cette tendance à la baisse va se confirmer dans les prochains jours.
Comment se passe la prise en charge des patients atteints par le Covid-19. En tant que membre du comité scientifique, quel constat en faites-vous ?
Toutes les structures s’occupant de la prise en charge des malades Covid-19 ont été destinataires d’un algorithme reflétant toutes les étapes et les conduites à tenir concernant le diagnostic en lui-même, concernant l’isolement et le mode de traitement (hydroxychloroquine associée à l’azithromycine), le suivi du traitement. Tous nos collègues médecins ont été destinataires de cet algorithme. Finalement, la prise en charge est codifiée et est absolument régularisée.
Le président a parlé de la maîtrise de la situation d’ici la fin avril. Pensez-vous que ce scénario est possible ?
Nous sommes le 16 avril, dans une semaine, si la tendance baissière se confirme, nous aurons toutes les raisons d’être optimistes et le président de la République qui possède tous les éléments s’est prononcé dans ce sens. Il a pris des engagements par rapport aux efforts qui sont fournis mais aussi aux critères d’évolution.
Pourquoi voulez-vous que l’on ne soit pas optimiste puisque jour après jour vous avez une stagnation des cas nouveaux, en tout cas une diminution du nombre de décès, et une diminution du nombre de personnes admises en réanimation.
Dr Bekkat Berkani, président du Conseil de l’ordre des médecins, membre du comité scientifique de suivi de l’évolution du Covid-19. Le constat que l’on fait est que la situation sera maîtrisée le jour où nous n’aurons plus de cas à déclarer ou à mettre sous réanimation et quand il n’y aura plus de décès.
Ce que l’on peut dire est que la situation a tendance un peu à la baisse ces jours-ci. Attendons pour voir si la situation est baissière.
Concernant la wilaya de Blida, le confinement total commence à porter ses fruits. La wilaya d’Alger, le comportement ordonné de la population a fait qu’il n’y a pas de gravité particulière. Ceci dit, ce qui est important c’est le nombre de décès.
Ce qui est aussi important, c’est que nous avons pris des mesures, en dehors du confinement, en matière de protocoles thérapeutiques qui sont pratiquement généralisés et que nous sommes en train de peaufiner jour après jour, tant par rapport au nombre mais surtout des résultats qui sont très satisfaisants.
Donc, tout ceci concourt au fait que le recrutement de malades est de moins en moins fort. Mais il faudrait attendre encore au moins une semaine pour voir si cette tendance baissière se confirme.
Plusieurs experts signalent qu’il y a de moins en moins de cas admis en détresse respiratoire. Le Pr Mehyaoui, chef du service réanimation au CMPC, parle de 17% seulement d’occupations des lits en réanimation. Un motif supplémentaire de satisfaction ?
De moins en moins de cas admis en réanimation, donc en détresse respiratoire, mais ce qu’a surtout voulu dire le Pr Mehyaoui c’est que nous avons finalement de la réserve. Cela veut dire que 17% des lits uniquement sont occupés et le reste est libre. Nous pouvons faire face à une éventuelle hausse du nombre de cas.
Ce qu’il faut savoir c’est que les espoirs sont permis. Mais il ne faut pas baisser la garde et il ne faut pas crier victoire trop tôt. Il ne faut pas que nos concitoyens pensent qu’il faut tourner la page et que le mois de Ramadhan arrivant on peut tout se permettre. Nous espérons amplement que cette tendance à la baisse va se confirmer dans les prochains jours.
Comment se passe la prise en charge des patients atteints par le Covid-19. En tant que membre du comité scientifique, quel constat en faites-vous ?
Toutes les structures s’occupant de la prise en charge des malades Covid-19 ont été destinataires d’un algorithme reflétant toutes les étapes et les conduites à tenir concernant le diagnostic en lui-même, concernant l’isolement et le mode de traitement (hydroxychloroquine associée à l’azithromycine), le suivi du traitement. Tous nos collègues médecins ont été destinataires de cet algorithme. Finalement, la prise en charge est codifiée et est absolument régularisée.
Le président a parlé de la maîtrise de la situation d’ici la fin avril. Pensez-vous que ce scénario est possible ?
Nous sommes le 16 avril, dans une semaine, si la tendance baissière se confirme, nous aurons toutes les raisons d’être optimistes et le président de la République qui possède tous les éléments s’est prononcé dans ce sens. Il a pris des engagements par rapport aux efforts qui sont fournis mais aussi aux critères d’évolution.
Pourquoi voulez-vous que l’on ne soit pas optimiste puisque jour après jour vous avez une stagnation des cas nouveaux, en tout cas une diminution du nombre de décès, et une diminution du nombre de personnes admises en réanimation.
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