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Dépistage du coronavirus – Dr Berkani : « on fait un procès d’intention à l’Algérie »

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  • Dépistage du coronavirus – Dr Berkani : « on fait un procès d’intention à l’Algérie »

    L’Institut Pasteur d’Algérie effectue en moyenne 150 à 160 tests PCR pour la dépistage du nouveau coronavirus, selon le Pr Fawzi Derrar, directeur général de ce centre. Jusqu’au début de la semaine en cours, plus de 6500 tests ont été réalisés. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes continuent de critiquer « l’absence de dépistage massif ». « Il ne peut pas y avoir de dépistage massif avec des tests PCR », tranche le Dr Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil de l’ordre des médecins et membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus.

    « Quand vous faites un test PCR, il faut mettre un écouvillon dans un milieu stérile. Il faut un kit et un moyen de transport pour l’acheminer vers un laboratoire qui a les moyens de découvrir le génome du virus et cela prend plusieurs heures ». explique-t-il. En Allemagne par exemple, il « n’y a pas de dépistage massif avec des tests PCR », selon lui. « Par contre, il y a un dépistage massif avec des tests rapides qui recherchent les anticorps qui n’apparaissent qu’au bout de quelques jours », ajoute-t-il.

    Le recours au dépistage massif avec les tests rapides obéit à des « raisons épidémiologiques », selon lui. « C’est-à-dire qu’on le fait pour voir l’étendue de l’infection », précise-t-il. Pour lui, les « Allemands ont un peu échappé à la pandémie parce qu’ils ont été sérieux dans la distanciation sociale ». « Ils ont également dépisté très vite les cas cliniques et les ont isolés. Actuellement, ils sont en train de faire des tests rapides pour avoir une idée sur l’expansion de l’épidémie », précise-t-il.

    Le président du Conseil de l’ordre des médecins rassure : l’Algérie n’est pas à la traîne dans ce domaine. « L’Algérie doit acheter les tests rapides. Mais le problème est qu’il y a une multitude de tests sur le marché. Ils sont actuellement en cours de validation par l’Institut Pasteur d’Algérie. Pourquoi ? L’Espagne a acheté un million de tests rapides qui ont une rentabilité de 60%. Ils étaient obligés de jeter tous. Et en réalité, il n’y aucune urgence pour ce qui est des tests rapides. Ils sont un intérêt dans le déconfinement », affirme notre interlocuteur.

    Le président du conseil de l’ordre des médecins rassure, lui aussi, sur l’évolution de la pandémie dans le pays. « Notre courbe n’est pas aussi importante. On a pris des mesures suffisamment tôt. On a commencé le traitement l’hydroxyde Chloroquine et on a eu d’excellents résultats alors que les Français sont dans des combats d’arrières-gardes. Ils ont perdu des milliers de vies dans discussions byzantines. Le traitement contribue à guérir ceux qui sont malades et à casser la circulation du virus. Où est le problème », développe le Dr Bekkat.

    « C’est un procès d’intention qu’on fait à l’Algérie. Vous avez des autorités qui font ce qu’elles peuvent. Il faut arrêter avec les réseaux sociaux. C’est l’unité nationale qui compte. Il faut qu’on s’en sortent », s’emporte ce membre du comité scientifique.

    L'info

  • #2
    Tout est dit semble-t-il..

    « Il ne peut pas y avoir de dépistage massif avec des tests PCR »
    Il n’y aucune urgence pour ce qui est des tests rapides. Ils sont un intérêt dans le déconfinement
    On a pris des mesures suffisamment tôt. On a commencé le traitement l’hydroxyde Chloroquine et on a eu d’excellents résultats alors que les Français sont dans des combats d’arrières-gardes. Ils ont perdu des milliers de vies dans des discussions byzantines.

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