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Les généraux Abdelkader Lachkhem et Kamel Belmiloud arrêtés par la DCSA
avril 17, 2020 -
Lachkhem Belmiloud DCSA
Les généraux Lachkhem (à gauche) et Akroum (touchant la main à Chengriha). D. R.
Par Karim B. – Nous apprenons de sources concordantes que le général Abdelkader Lachkhem, directeur central des transmissions au MDN, a été arrêté dans le cadre du démantèlement du réseau mafieux qui sévissait au sein du ministère de la Défense nationale. Les généraux Amar Amrani et Ali Akroum ont, quant à eux, été entendus par les enquêteurs puis relâchés. Ces nouvelles arrestations, auxquelles s’ajoute celle du général Kamel Belmiloud, ancien directeur central de la sécurité de l’armée (DCSA), ce vendredi à Fouka, dans la wilaya de Tipasa, interviennent au lendemain de celle du directeur de la sécurité intérieure, le général Wassini Bouazza, chef de file de la bande de malfaiteurs résidus du règne chaotique de l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Gaïd-Salah.
Le nettoyage aux Tagarins avait été annoncé par notre site il y a quelques jours, à la lumière des premiers changements opérés à la tête de la DCSA qui a vu le retour du général Sid-Ali Ould Zemirli et de la DGSI où un directeur-adjoint, le général Abdelghani Rachedi, avait été nommé avec de larges prérogatives en prévision du limogeage et de l’arrestation du général Wassini Bouazza.
Les hauts gradés touchés par la purge lancée par le chef d’état-major par intérim, le général Saïd Chengriha, était très attendue, tant les membres de ce réseau mafieux sont impliqués dans de multiples affaires de corruption, de trafic d’influence, d’abus de pouvoir et d’enrichissement illicite au détriment des intérêts suprêmes de la nation.
Les événements se sont accélérés suite à l’exfiltration de l’ancien secrétaire particulier de Gaïd-Salah, avec la complicité des services de Wassini Bouazza. L’adjudant-chef Gharnit Benouira, qui se trouve actuellement aux Emirats arabes unis, a subtilisé des documents frappés du sceau de la confidentialité et continue de les détenir alors qu’il est pris en charge à Dubaï par les services secrets émiratis, indiquent des sources informées. Gharnit Benouira, transfuge des transmissions, avait été placé au plus près de l’ancien chef d’état-major par le général Abdelkader Lachkhem pour espionner Gaïd-Salah et le manipuler à travers l’occultation de rapports, la falsification d’autres aux fins de nuire à des généraux ou des colonels gênants ou encore pour bloquer les plaintes des différents corps concernant les problèmes liés aux transmissions dont il avait la charge.
Nos sources révèlent que c’est le général Abdelkader Lachkhem qui a signé la radiation de son indic Benouira en un temps record – alors que ce dernier n’a que dix-sept ans de service – pour lui permettre de prendre sa retraite et de pouvoir ainsi quitter le territoire national rapidement avant de se faire prendre dans les mailles du filet. Le même général Lachkhem est, faut-il le rappeler, mouillé dans le dossier de l’ancienne ministre des TIC, Houda-Imane Feraoun, qu’il a bloqué pour éviter que son nom soit cité au cas où elle serait jugée. C’est désormais ensemble qu’ils devront rendre compte de leurs crimes d’Etat.
Nous y reviendrons.
K. B.
Lachkhem Belmiloud DCSA
Les généraux Lachkhem (à gauche) et Akroum (touchant la main à Chengriha). D. R.
Par Karim B. – Nous apprenons de sources concordantes que le général Abdelkader Lachkhem, directeur central des transmissions au MDN, a été arrêté dans le cadre du démantèlement du réseau mafieux qui sévissait au sein du ministère de la Défense nationale. Les généraux Amar Amrani et Ali Akroum ont, quant à eux, été entendus par les enquêteurs puis relâchés. Ces nouvelles arrestations, auxquelles s’ajoute celle du général Kamel Belmiloud, ancien directeur central de la sécurité de l’armée (DCSA), ce vendredi à Fouka, dans la wilaya de Tipasa, interviennent au lendemain de celle du directeur de la sécurité intérieure, le général Wassini Bouazza, chef de file de la bande de malfaiteurs résidus du règne chaotique de l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Gaïd-Salah.
Le nettoyage aux Tagarins avait été annoncé par notre site il y a quelques jours, à la lumière des premiers changements opérés à la tête de la DCSA qui a vu le retour du général Sid-Ali Ould Zemirli et de la DGSI où un directeur-adjoint, le général Abdelghani Rachedi, avait été nommé avec de larges prérogatives en prévision du limogeage et de l’arrestation du général Wassini Bouazza.
Les hauts gradés touchés par la purge lancée par le chef d’état-major par intérim, le général Saïd Chengriha, était très attendue, tant les membres de ce réseau mafieux sont impliqués dans de multiples affaires de corruption, de trafic d’influence, d’abus de pouvoir et d’enrichissement illicite au détriment des intérêts suprêmes de la nation.
Les événements se sont accélérés suite à l’exfiltration de l’ancien secrétaire particulier de Gaïd-Salah, avec la complicité des services de Wassini Bouazza. L’adjudant-chef Gharnit Benouira, qui se trouve actuellement aux Emirats arabes unis, a subtilisé des documents frappés du sceau de la confidentialité et continue de les détenir alors qu’il est pris en charge à Dubaï par les services secrets émiratis, indiquent des sources informées. Gharnit Benouira, transfuge des transmissions, avait été placé au plus près de l’ancien chef d’état-major par le général Abdelkader Lachkhem pour espionner Gaïd-Salah et le manipuler à travers l’occultation de rapports, la falsification d’autres aux fins de nuire à des généraux ou des colonels gênants ou encore pour bloquer les plaintes des différents corps concernant les problèmes liés aux transmissions dont il avait la charge.
Nos sources révèlent que c’est le général Abdelkader Lachkhem qui a signé la radiation de son indic Benouira en un temps record – alors que ce dernier n’a que dix-sept ans de service – pour lui permettre de prendre sa retraite et de pouvoir ainsi quitter le territoire national rapidement avant de se faire prendre dans les mailles du filet. Le même général Lachkhem est, faut-il le rappeler, mouillé dans le dossier de l’ancienne ministre des TIC, Houda-Imane Feraoun, qu’il a bloqué pour éviter que son nom soit cité au cas où elle serait jugée. C’est désormais ensemble qu’ils devront rendre compte de leurs crimes d’Etat.
Nous y reviendrons.
K. B.
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