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Maroc: La communauté LGBT cible d’une campagne de dénonciation sur les réseaux sociaux

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  • Maroc: La communauté LGBT cible d’une campagne de dénonciation sur les réseaux sociaux

    Scandaleuse campagne de dénigrement d'ostracisme envers 25% de Marocains (hommes et femmes) ainsi que d'égard au narcotrafiquant et addictif à la coke M6 dont son homosexualité est démontrée.:22:

    - Une instagrameuse marocaine, vivant en Turquie, a initié depuis quelques semaines une campagne de dénonciation, de diffamation, voire d’extorsion visant la communauté LGBT+ du Maroc. L’objectif étant de piéger les utilisateurs des applications de rencontres pour les « outer » et les dénigrer. Des membres de la société civile se sont déjà saisis de l'affaire en appelant les autorités à agir face aux agissements de cette influenceuse

    Depuis quelques semaines, la communauté marocaine LGBT+ est la victime d’une intense campagne de dénonciation, de diffamation et dans certains cas d’extorsion. La cible, les utilisateurs d’applications de rencontre dédiées à la communauté qui se retrouve piégés par de faux comptes, qui les menacent de dévoiler leur identité.

    Derrière cette campagne, une influenceuse transsexuelle sur Instagram suivie par 600 000 personnes, vivant en Turquie et qui, via des « lives » sur le réseau social, n’hésite pas à partager les données personnelles et les photographies de ses victimes, les diffamant notamment en les accusant de propager le virus du Sida . Dans ses vidéos, la personne en question va jusqu’à demander à ses « followers » de créer de faux comptes afin de piéger le maximum de personnes. Certains de ces faux comptes auraient même tenté d’extorquer de l’argent à des victimes.

    Des appels à signaler le compte de l’initiatrice de ces attaques ont déjà été lancés par plusieurs internautes et militants des libertés individuelles afin de mettre fin à cette campagne qui a déjà fait plusieurs victimes.

    Dans un appel signé par plusieurs entité de la société civile, dont l’Institut Prometheus, Atyaf Collective, le Groupe des Jeunes Femmes pour la Démocratie ou encore l’association Akaliyat, le nom de la personne responsable de cette campagne est directement mentionné : Sofia Talouni utilisant comme pseudo Naoufalmoussa.

    Les associations et collectifs signataires appellent les institutions et organisations à informer les autorités concernées des agissements de cette influenceuse sur les réseaux sociaux. « Beaucoup de ces personnes vivent avec leur famille, surtout en raison de la quarantaine », alerte l’appel.
    Et de préciser que l’influenceuse en question a attaqué également les efforts des associations de la société civile marocaine, « en particulier les associations de lutte contre le Sida qui font de gros efforts et travaillent dur pour la sécurité et le bien-être de la communauté LGBTQA+ et de la société marocaine ».

    Pour rappel, le code pénal marocain mentionne, dans son article 489, que « les actes obscènes ou contre nature entre personnes du même sexe sont punis ».

    Face à cette situation, les applications de sites de rencontre, dont surtout la plus connue, Grindr, avaient lancé des recommandations pour parer ce genre d’attaques. Une notification sur l’application permettait d’alerter les utilisateurs s’ils venaient à se trouver dans un des 69 pays où l’homosexualité est criminalisée. L’initiative visait justement à éviter les pièges tendus par des dénonciateurs. Le Maroc en faisait bien évidemment partie-.

    Le Desk.ma

  • #2
    Ce jeune Marocain doit méconnaître son pays car celui-ci est le plus islamiste du continent africain et l'islam considère l'homosexualité en tant que maladie!:22:

    - Comment un live sur Instagram s’est transformé en campagne d’inquisition homophobe

    Depuis le début de semaine, une armée d’anonymes mène une massive campagne de dénonciation de personnes homosexuelles sur les réseaux sociaux. Retour sur un drame humain qui prend de plus en plus d’ampleur.

    "Je croyais qu’en 2020, je vivais dans un pays de plus en plus ouvert, mais j’avais tout faux ! J’évoluais peut-être dans une bulle où l’homosexualité est acceptée, mais mes compatriotes, même les jeunes, ne semblent pas tout à fait d’accord, ça me fait froid dans le dos.

    C’est avec ce terrible constat que Nabil, la vingtaine, résume le cauchemar qu’il vit depuis trois jours. Cet étudiant vivant à Casablanca est l’une des nombreuses victimes d’une vaste campagne d’outing (action de révéler l’homosexualité d’une personne sans son consentement et contre sa volonté) qui sévit de manière exponentielle sur les réseaux sociaux depuis le début de la semaine. Sur des groupes avec parfois des milliers d’adhérents comme Ladies Talk -18, Women’s wisdom, Kingdom of Morrocan girls ou encore Lkhoukh ou Lbanane, des échafauds ont été érigés et alimentés à coups de captures d’écran de conversations ou de photos échangées-.

    Tel Quel.ma, le 17 avril 2020

    Commentaire


    • #3
      25% de Marocains (tous sexes confondus) ostracisés par leurs compatriotes, difficile à le croire et pourtant!:22:

      - Maroc : Les homosexuels victimes d’une campagne de lynchage sur les réseaux sociaux

      Depuis une semaine, une campagne de «outing» des homosexuels a été lancée sur les réseaux sociaux, exposant plusieurs d’entre eux à des violences, notamment physiques. Plusieurs ONG ont déclaré leur solidarité, appelant à une intervention pour protéger cette communauté.

      Au Maroc, les homosexuels sont au cœur d’une campagne de lynchage sur les réseaux sociaux depuis au moins une semaine.

      Tout a commencé en début de semaine, lorsqu’une personne transsexuelle, célèbre sur Instagram et basée en Turquie, a partagé avec ses fans des applications de rencontres utilisées entre les gays marocains. Une chasse aux sorcières a été alors lancée, lorsque des utilisatrices ont créé des faux profils pour «démasquer» des homosexuels à proximité. «Des captures d’écrans sont partagés sur la toile par des personnes homophobes», raconte l’écrivain et journaliste installé en France, Hicham Tahir.

      Et bien avant que certaines publications, en infraction de la loi, soit retirées, le mal était fait. «Un jeune lycéen gay a été exposé par un camarade de classe, à cause de la campagne de outing. Il lui demande 1 000 dirhams en contre partie de son silence», ajoute le journaliste, qui fait aussi état d’un suicide d’un jeune homme.

      Vendredi, le compte de l’influenceuse, signalé par des Marocains a été désactivé. Mais elle aurait, selon Hicham Tahir, créé un nouveau compte, en menaçant les homosexuels de représailles.

      Plusieurs ONG déclarent leur solidarité

      La campagne menée sur les réseaux n’a pas laissé indifférentes plusieurs associations et organisations. Jeudi, le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI) a dénoncé cette campagne, mettant en garde contre une «incitation à la haine et à la violence contre des personnes homosexuelles». Sa présidente, Betty Lachgar a aussi appelé, dans une déclaration à Goud, l’Etat à abroger l’article 489 qui criminalise les relations sexuelles entre personnes d'un même sexe.

      Pour sa part, l’AMDH a appelé, dans une déclaration de son président Aziz Rhali, la Commission nationale de protection des données à caractère personnel (CNDP), à intervenir, les données personnelles de ces personnes ayant été divulguées sans leurs consentements.

      Dans un appel signé par plusieurs entité de la société civile, dont l’Institut Prometheus, Atyaf Collective, le Groupe des Jeunes Femmes pour la Démocratie ou encore l’association Akaliyat, cité par Le Desk, les signataires ont appelé les institutions et organisations à «informer les autorités concernées des agissements de cette influenceuse sur les réseaux sociaux». «Beaucoup de ces personnes vivent avec leur famille, surtout en raison de la quarantaine», alerte-t-on dans l’appel.

      De son côté, Ahmed Benchemsi, directeur des communications et du plaidoyer pour la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de Human Rights Watch, dans une déclaration à Insider, a déploré que «les personnes homophobes se sentent responsabilisées parce que la loi est de leur côté».

      «La loi est intrinsèquement discriminatoire à l'égard des personnes LGBTQ, elle ne peut donc être qu'un incubateur pour ce type d'abus», a-t-il dénoncé.

      Insider ainsi que Têtu partagent aussi des témoignages d’homosexuels qui font part de leur peur. «Jeudi 16 avril, un message intitulé "La communauté gay du Maroc est en danger" a été posté par un compte anonyme sur le réseau social Reddit», ajoute Têtu.

      Un appel qui assure que «l’exposition de personnes homosexuelles dans une telle communauté peut en conduire certaines à la rue, à la violence ou même à la mort».

      Ya...bi

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      • #4
        Mais pourquoi l'homosexuel roi M6 ne secoure sa communauté?:22:

        - "489, Love is not a Crime». Une manifestante à Rabat en juin 2016, contre l’article 489 du code pénal marocain, qui criminalise l’homosexualité."

        Suite au lynchage consécutif à la vague d’outing de membres de la communauté LGBT marocaine, celle-ci lance une campagne de dénonciation et fait appel à la protection et à la solidarité .

        Déjà organisée en plusieurs groupes clandestins de défense de leurs droits au Maroc et à l’extérieur, la communauté LGBT marocaine a décidé d’agir face à la campagne de lynchage qui la cible depuis plusieurs jours.

        Entamée sur un compte instagram d’une transsexuelle marocaine résidente en Turquie, Sofia Taloni, la série de vidéos a conduit à révéler l’identité sexuelle de dizaines de personnes à leur insu et contre leur gré. Une plus large campagne de dénigrement et de lynchage s’en est suivie, mettant en péril plusieurs personnes. “Nous avons été contactés par plusieurs personnes en situation de détresse suite à cette campagne qui a révélé leur identité de genre à leurs proches” nous a déclaré M.B, l’une des animatrices de la campagne de défense des droits LGBT+.

        Le 17 avril, un jeune âgé de 21 ans, étudiant en France mais resté confiné chez sa famille à Rabat, s’est donné la mort. L’information, d’abord annoncée par l’écrivain Hicham Tahir sur son compte Twitter, nous a été confirmée par un militant LGBT. Le jeune homme a vu ses photos dédiées aux applications de rencontre défiler sur les réseaux sociaux jusqu’à atteindre son entourage.

        Une campagne pour se défendre

        Pour M.B, ces campagnes de lynchage aux conséquences désastreuses, aggravées par ce contexte de confinement obligent les membres de la communauté à s’organiser. Notre source indique que dans des villes comme Casablanca et Rabat, plusieurs maisons ont ouvert leurs portes aux rescapé-es du lynchage et de la violence familiale. Sur les réseaux sociaux, des pages comme Gay Maroc, recueillent témoignages et permettent à la communauté d’apporter un soutien psychologique aux victimes de violences et de harcèlement. Par ailleurs, les groupes annoncent le lancement d’une campagne de dénonciation de ces violences, à travers visuels et textes et en contre-attaquant en exposant les porteurs de discours homophobe et transphobe.

        Pour rappel, la loi marocaine incrimine l’homosexualité à travers l’article 489 du code pénal qui prévoit une peine de prison allant jusqu’à trois ans. Plusieurs organisations des droits humains dénoncent la poursuite de l’application de cet article à l’encontre de la communauté LGBT+-.

        Le Desk.ma

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        • #5
          Surprenant que la dictature marocaine autorise la pédophilie mais pénalise les rapports de gens du même sexe?

          - Au Maroc, les mariages de mineures en hausse

          En 2018, plus de 25 000 dérogations légales au Moudawana (code de la famille marocain) ont été accordées pour des mariages de mineures, dont 99 % sont des filles, selon des chiffres rendus publics vendredi 22 mars.

          Au Maroc, le nombre de mariage de mineures en 2018 a augmenté « de façon alarmante », a indiqué vendredi 22 mars 2019 le ministre marocain de la justice Mohamed Aujjar, lors d’une conférence à Rabat.

          Avec environ 25 000 dérogations légales au code de la famille, et les unions « par ententes prononcées selon la coutume », plus de 40 000 adolescentes ont été mariées avant 18 ans courant 2018, alerte Amina Bouayach, la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH-.

          La Croix.fr

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