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Fusion des groupes salafistes du Maghreb

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  • Fusion des groupes salafistes du Maghreb

    La stratégie de cette nouvelle organisation se trouve, estime l’universitaire marocain Mohammed Darif, dans une phase où elle tente de se donner une légitimité et une crédibilité en marquant son territoire.

    Un terroriste présumé a été tué par les forces de l’ordre marocaines et un second s’est fait exploser au moment où elles procédaient à son arrestation, mardi matin, à Casablanca, a indiqué la police. «Deux terroristes, qui détenaient des explosifs, ont trouvé la mort lors d’une course-poursuite avec des membres des services de sécurité marocains mardi à l’aube dans le quartier El Fida à Casablanca», la capitale économique du royaume, a annoncé la police. L’un d’eux a été touché par balles avant de succomber à ses blessures alors que l’autre s’est fait exploser au moment où des éléments des services de sécurité étaient sur le point de procéder à son arrestation, a-t-elle ajouté. Les deux hommes «étaient activement recherchés par la police dans le cadre de l’enquête sur l’attentat du 11 mars dans un cybercafé à Casablanca».

    Le Maroc, qui est entré en plein dans une phase de «terrorisme actif», longtemps en hibernation, tente aujourd’hui de comprendre ce qui fait passer ses islamistes à l’acte. Politologue à l’université de Casablanca, l’universitaire marocain, Mohammed Darif, est l’un des meilleurs spécialistes des mouvements islamistes armés au Maghreb. Il y a deux jours, il a livré ses impressions sur la montée en puissance des mouvements extrémistes marocains et leurs relations, structurelle ou idéologique, avec le Gspc algérien, qu’on présente comme le représentant exclusif d’Al-Qaîda dans le Maghreb.
    Concernant l’attentat de Casablanca et qui avait fait craindre le pire, il dit: «L’attentat manqué fait partie d’un plan qui devait viser dans la soirée du 11 mars des objectifs touristiques ainsi que des centres commerciaux et administratifs à Casablanca. La campagne de terreur était construite sur le modèle des attaques kamikazes du 16 mai 2003. Plusieurs cellules d’islamistes salafistes devaient passer à l’action, mais un problème de coordination a fait avorter le projet.».

    A propos d’Al-Qaîda au Maghreb, est-il un simple prolongement du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc), le principal groupe islamiste armé opérant dans les maquis algériens? Il estime qu’Al-Qaîda au Maghreb «n’est pas un prolongement de l’ex-Gspc, mais la fusion de l’ensemble des mouvements clandestins salafistes d’Afrique du Nord.

    Le champ d’action djihadiste s’est élargi en sortant du cadre des frontières grâce à la mise en place d’un commandement unifié qui chapeaute le Gspc algérien et les Groupes islamiques combattants marocains, tunisiens et libyens. Des bases dans lesquelles transitent de jeunes Marocains sont installées en Algérie et dans les pays sahéliens. Al-Qaîda évolue au Sahara, non pas pour créer des camps d’entraînement, mais pour disposer d’une base arrière hors de portée des régimes maghrébins».

    La stratégie de cette nouvelle organisation se trouve, estime-t-il, dans une phase où elle tente de se donner une légitimité et une crédibilité en marquant son territoire. Al-Qaîda au Maghreb commet des attentats réguliers en Algérie, s’active en Tunisie, comme le prouvent les affrontements de décembre avec les forces de sécurité et se prépare à frapper au Maroc. Mais sa priorité est l’Irak: c’est, selon l’idéologie du mouvement, à partir de l’ancienne Mésopotamie colonisée par les Américains et leurs alliés que doit se construire le califat. Mohammed Darif pense que ce thème est actuellement très porteur. Al-Qaîda trouve sans difficulté des volontaires en Afrique du Nord.

    Les jeunes recrues marocaines qui suivent les filières de recrutement pour la guerre en Irak sont enrôlées dans un combat qui est politique avant d’être religieux. L’adhésion n’est plus en premier lieu motivée par des raisons nationales, sociales ou même identitaires. Des Marocains rejoignent aussi Al-Qaîda, car l’organisation mène une guerre de «libération» en Irak. «De fait, les intérêts français en Afrique du Nord sont menacés, estime-t-il. La priorité irakienne et la mise en cause des États-Unis n’excluent pas d’autres préoccupations. La France a été ainsi désignée comme une cible par Al-Qaîda Maghreb, dès son premier communiqué. Ce qui ne veut pas dire qu’elle sera visée dans l’immédiat au Maroc. D’autant plus que l’organisation peut aussi confier des missions visant la France à ses relais dans l’Hexagone et en Europe».

    Par l'expression

  • #2
    C'est l'unité du maghreb qui est en question

    Puisque les dirigeants n'euvrent pas pour l'édification d'un Maghreb uni et performant, il faut bien qu'il en ai d'autres qui le fassent à leur manière et au détriment, bien sur, des peuples de la région.

    Il est temps que les pays du Maghreb optent pour une politique sécuritaire commune et qu'ils laissent leurs différents au vestiaire dans l'interet de leurs peuples et de leurs pays !!!!:22:
    Le Sage

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    • #3
      Rassures-toi Fouad, la coopération entre les services de sécurité maghrébin existe bel et bien. Il vont pas en faire de la pub bien sûr.
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        Merci DZ mes Bond

        Merci de me rassurer DZmes Bond !

        Ouf ! A entendre les différents discours c'est vraiment inquiértant!
        Le Sage

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