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Les centres névralgiques des services secrets et de l’armée changent de main

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  • Les centres névralgiques des services secrets et de l’armée changent de main

    Après la mise sous mandat de dépôt du général Bouazza
    Les centres névralgiques des services secrets et de l’armée changent de main


    L’affaire du général Wassini Bouazza, le désormais ex-patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), ne fait que commencer, alors que les changements à la tête des services secrets, qui relèvent de la présidence de la République, interviennent.

    Ainsi après la nomination du général Abdelghani Rachedi, un militaire que l’on dit «intellectuel et compétent», à la tête de la Sécurité intérieure, c’est au tour du général-major Mohamed-Youcef Bouzit, de reprendre son ancien poste de chef de la Direction de la documentation et de la Sécurité extérieure (DDSE), duquel il a été débarqué par Saïd Bouteflika, frère du Président déchu, au mois février 2019, en plein mouvement de contestation populaire.

    Il remplace ainsi le colonel Kamel Ramli, parachuté au sommet de ce service très sensible par feu Gaïd Salah, sur «recommandation du général Bouazza», son proche collaborateur, en dépit, dit-on, de sa «méconnaissance totale» du monde du renseignement.

    Son installation officielle a eu lieu jeudi dernier, par le chef de l’état-major de l’Anp, le général-major Saïd Chengriha, «au nom du président» Abdelmadjid Tebboune, qui se «débarrasse» ainsi des responsables des services secrets qui dépendent de son autorité, mais vraisemblablement restés «sous influence» de celui qui avait mené une «campagne» contre sa candidature lors de l’élection présidentielle de décembre 2019, et soutenu celle du secrétaire général par intérim du RND, Azzedine Mihoubi, duquel il était proche.

    Ce ne sont pas les premiers changements et certainement ni les derniers. Certains entrent dans le cadre de la restructuration des structures de l’armée, d’autres répondent à la nécessité, pour le chef de l’état-major, «d’extirper l’institution militaire de la politique et des luttes de clans qui l’ont malmenée et éloignée de ses missions».

    Il a mis fin aux fonctions du puissant Directeur central de la Sécurité de l’armée (DCSA), le général Abdelwahab Belbouri, dit Nabil, désigné à ce poste par feu Gaïd Salah, sur recommandation de Bouazza, dont il était adjoint, avant d’être promu. Son successeur n’est autre que le général Sid Ali Benzmirli, qui reprend en fait les rênes de cette direction, de laquelle il a été éjecté, au mois d’avril 2019 (après une année seulement de sa désignation) par feu Gaïd Salah.

    L’autre changement important a été opéré à la tête de l’importante direction service et emploi, qui assure toute la logistique de l’armée, dirigée par le jeune général Kaidi, et du commandement des forces terrestres, confié au général-major Amar Athamnia, dont les compétences professionnelles sont reconnues par ses pairs.

    D’autres décisions pourraient intervenir dans les prochains jours, en raison de l’évolution de l’enquête judiciaire sur la gestion, par Bouazza, «des affaires liées à la sécurité intérieure et bien au-delà», affirment des sources sûres.

    Placé sous mandat de dépôt, par le tribunal militaire de Blida, l’ex-patron de la DGSI fait l’objet de plusieurs inculpations, alors que quatre de ses proches collaborateurs sont sous enquête, parmi eux, l’ex-chef de l’antenne de la DGSI à Alger, le colonel Yacine, détenu lui aussi.

    Plusieurs dossiers risquent d’emporter des officiers de la muette, notamment ceux connus pour être sous influence de l’ex-patron de la Sécurité intérieure, et qui auraient pu jouer un rôle dans ce que beaucoup qualifient «d’interférences et d’abus de fonction».

    La nomination du général Abdelghani Rachedi à la tête de la Sécurité intérieure et le retour du général Bouzit aux commandes de la Sécurité extérieure pourraient ouvrir au président Tebboune une nouvelle perspective, qui lui permettra d’avoir plus de sérénité pour prendre toutes les mesures allant dans le sens de l’apaisement.

    El-Watan
    Salima Tlemcani
    19 avril 2020
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Ce n’est pas une intox ces changements et ces arrestations à la tête de l'armée. Et c’est la journaliste Salima Tlemcani d’El-Watan qui nous le confirme.

    A noter que l’article a été publié aujourd’hui, le 19 avril, après le communiqué du MDN niant l’arrestation de hauts responsables militaires.

    Résumé de l'article :

    - Bouaaza Wassini a bien été mis sous mandat de dépôt. Quatre de ses proches collaborateurs sont sous enquête. Parmi eux, l’ex-chef de l’antenne de la DGSI à Alger, le colonel Yacine, détenu lui aussi.

    - Le DCSA, le général Abdelwahab Belbouri (Nabil) désigné à ce poste par Gaïd Salah, sur recommandation de Bouazza, a été remplacé par le général Sid Ali Benzmirli

    - Le général Abdelghani Rachedi devient patron de la DGSI à la place de Bouaaza Wassini

    - Mohamed-Youcef Bouzit reprend son ancien poste à la DDSE à la place du colonel Kamel Ramli

    D’autres décisions pourraient intervenir dans les prochains jours en raison de l’évolution de l’enquête judiciaire sur la gestion par Bouazza
    Dernière modification par shadok, 19 avril 2020, 15h45.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      L’affaire du général Wassini Bouazza, le désormais ex-patron de la Direction générale de la Sécurité
      Je ne comprends pas qu'on fasse tout un plat du simple départ de cet illustre inconnu. Même le départ de Toufik qui a régné en maitre sur les services algériens pendant plus de 30 ans n'a pas suscité autant de commentaires :22:
      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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      • #4
        c'est de la dégaidisation. ca doit pleurer dans les chaumières novembaria machintrucia.

        mais ce ne sera jamais fini. Des voyous qui délogent des voyous trouveront d'autres voyous qui les délogeront à leur tour.

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        • #5
          Changement dans la continuité !

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          • #6
            L'arrestation du général Bouazza Wassini et Abd El Kader Lachkhem est confirmée.

            La fausse information concerne l'arrestation du général Amar Amrani et Ali Akroum. Il y a eu seulement des perquisitions au niveau de leurs locaux.

            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Gais salah était limité intellectuellement ,il n'avait ni l'étoffe ni l'envergure pour gérer sainement une période politique délicate.
              il a mis à la tête de services de renseignements,domaines très sensibles, des hommes corrompus,mais surtout incompétents qui n'avaient aucun sens de l'Etat ni les capacités à prévoir les conséquences de leurs agissements ,qui pour certains relèvent de la haute trahison et d'atteinte à la cohésion de l'armée .
              la Dégaidisation est une nécessité qui relève de la sécurité nationale à présent .
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                La confusion de beaucoup d'algériens est royalement illustrée par Zitout qui se mèle tellement les pinceaux que le journaliste avait du mal à le suivre

                La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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