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Emprisonnement des journalistes : un avocat de la défense écrit au directeur de l’ENTV après la diffusion d’un reportage

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  • Emprisonnement des journalistes : un avocat de la défense écrit au directeur de l’ENTV après la diffusion d’un reportage

    Dans la soirée d’hier vendredi, la télévision nationale a diffusé un reportage dans lequel deux magistrats ont démenti toute poursuite contre des journalistes dans l’exercice de leur profession. « Il n’y a pas de cas de journalistes emprisonnés pour avoir accompli leur travail ou pour des faits pouvant être qualifiés de délits de presse. Il y a cependant très peu de cas qui concernent des poursuites contre des personnes dans le cadre du droit commun », a tranché le procureur de la République près le tribunal de Chéraga.

    « Les faits n’ont rien à voir avec le métier de journaliste ou la qualité de journaliste », a-t-il ajouté. Le procureur général adjoint près la cour d’Alger s’est lui aussi exprimé dans le cadre de ce reportage. « Je vous assure qu’actuellement, il n’y a pas de journaliste en prison pour un travail journalistique ou pour avoir exprimé une opinion », a-t-il insisté. « Les journalistes emprisonnés, c’était pour des faits qui entrent dans le cadre du droit commun. Certains n’ont même pas la qualité de journaliste au sens de la loi », a-t-il lancé sans citer de noms.

    « Les faits n’ont rien à voir avec le métier de journaliste ou la qualité de journaliste », a-t-il ajouté. Le procureur général adjoint près la cour d’Alger s’est lui aussi exprimé dans le cadre de ce reportage. « Je vous assure qu’actuellement, il n’y a pas de journaliste en prison pour un travail journalistique ou pour avoir exprimé une opinion », a-t-il insisté. « Les journalistes emprisonnés, c’était pour des faits qui entrent dans le cadre du droit commun. Certains n’ont même pas la qualité de journaliste au sens de la loi », a-t-il lancé sans citer de noms.


    Dans l’après-midi de ce samedi 18 avril, un avocat de la défense est revenu sur le sujet dans un message adressé au directeur de la télévision nationale, Ahmed Bensebane. « L’objectivité, la neutralité, le professionnalisme et la crédibilité sont des critères pour juger un travail journalistique honnête », écrit d’emblée, Me Abdelghani Badi, sur sa page Facebook, qui rappelle que la « télévision publique est la propriété du peuple algérien ».

    L’avocat estime que la direction de la télévision devait aussi donner la parole à la défense des journalistes emprisonnés. « Vous deviez au moins et par professionnalisme donner à la défense des journalistes emprisonnés le droit d’informer l’opinion publique sur la nature des affaires », poursuit Me Badi en s’adressant toujours à Ahmed Bensebane.« Ce que vous avez fait est extrêmement partiel », poursuit l’avocat qui rappelle que la loi interdit clairement toute pression sur des affaires qui n’ont pas encore été jugées.

    « C’est ce que vous avez fait hier en utilisant le service public », assure-t-il. Me Abdelghani Badi rappelle ensuite le contenu de l’article 147 du code pénal sur « les actes, paroles ou écrits publics qui, tant qu’une affaire n’est pas irrévocablement jugée » qui ont « pour objet de faire pression sur les décisions des magistrats ».

    Me Abdelghani Badi est l’un des avocats du journaliste Khaled Drareni. Fondateur de Casbah Tribune et correspondant de TV5 Monde, le journaliste a été arrêté le 7 mars dernier alors qu’il couvrait une manifestation. Il a été placé sous contrôle judiciaire quelques jours plus tard pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ».

    Le 25 mars, la chambre d’accusation près la cour d’Alger a annulé le contrôle judiciaire et a placé le journaliste Khaled Drareni sous mandat de dépôt. Il a été incarcéré le 29 mars à la prison d’El Harrach puis transféré à la prison de Koléa.


    Par : Amayas Ali - 18 avril 2020 à 18:55
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Des juges ?

    ca ressemble plus à des mafiosi...
    Des truands !

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    • #3
      Après la MAFIOCRATIE à tous les niveaux de l'état,

      Voilà que la VOYOUCRATIE des médias du POUVOIR, est en marche.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        L'institution judiciaire et médiatique est en voie de clochardisation
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          « Les faits n’ont rien à voir avec le métier de journaliste ou la qualité de journaliste »

          Tout est bon pour se débarrasser des brebis galeuses.

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