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La crise pétrolière peut elle être une aubaine pour le Hirak

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  • La crise pétrolière peut elle être une aubaine pour le Hirak

    Certains pendant la période de boycott des élections présidentielles, cherchaient à mettre pied à une espèce d'escalade qui permettrait de faire échec à cette tentative de sauvetage du régime afin d'amorcer la période de transition. On a eu ainsi plusieurs appels pour l'escalade, des grèves générales, en ciblant les secteurs névralgiques qui permettent au régime de tenir à flot.

    La chute du régime risque d’entraîner avec lui la chute de l'état algérien, tant ce régime et ses pratiques ont profondément enraciné ses tentacules dans plusieurs sphères, avec le soutien opérationnel et psychologique d'une armée dont certains chefs se donnent comme rôle, le maintien de l'ordre institutionnel, l'ordre brutal parfois, teinté de légalisme qui ne dupe personne, et qui permet d’inhiber toute capacité de changement, considéré non ordonné, ou anarchique, en contrôlant minutieusement le calendrier et le contenu du changement de façade qu'ils nous annoncent.

    Cette difficulté intrinsèque d’œuvrer pour la chute du régime et évitant le démantèlement d'un état chancelant, qui risque de livrer les algériens à beaucoup d'aventurisme, scénario sur lequel joue ce pouvoir, en affirmant un slogan qu'il a bien éprouvé dans les années de sang, les années 90, NOUS OU LE CHAOS.

    La chute vertigineuse des cours de pétrole peut être une aubaine pour le hirak. Le pouvoir a bien évalué ces risque de survie et fait appel à tous ses réservistes pour sauvegarder son logiciel éculé. Il va de ce fait jouer sur le vieux réflexe de la carotte et le bâton, en augmentant la pression sur le hirak et les plus irréductibles pour pousser ceux qui seraient tentés à un flirte avec ce pouvoir, de participer à la boom qu'il prépare pour la fin d'année. L'argument de la crise économique ayant été utilisé par certains relais su pouvoir déjà en 2019, il sera mis en avant comme un devoir national pour justifier une reprise en main autoritaire du pouvoir.

    Le Hirak devra redoubler de conviction pour le refus de toute compromission avec ce pouvoir. La nature du régime qui s'appuie sur un état profond est terrifié par la transparence, par la lumière, préférant les pratiques de l'ombre dans sa gouvernance de ses intérêts et de son pouvoir.

    Aidons ce régime à se brûler à la lumière du jour, aidons le à sortir des tréfonds de cet état, aidons notre pays à instaurer un état de droit, avec un nouvel ordre institutionnel qui sera l'émanation du peuple.

    Aidons notre pays à construire une nouvelle république.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    L'Algérie a connu des situations économiques et financières pires que celles d'aujourd'hui où les caisses étaient vides et le pays se trouvait en cessation de paiement (fin80 - début90). Mais ceci n'a pas empêcher le régime se maintenir jusqu'à ce jour.
    Pour faire chuter le régime actuel et lui substituer une gouvernance légitime et compétente, il faudrait réunir plusieurs facteurs (???) et continuer à exercer la pression à travers un Hirak-20 optimisé.
    La rente pétrolière actuelle est considérée par certains comme une "malédiction". C'est peut-être compréhensible à certains égards. Mais, la disparition de cette rente ne sera pas du tout une bénédiction. Ça aurait pu l'être, il y à 50 ans ou plus de cela.

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    • #3
      L'Algérie a connu des situations économiques et financières pires que celles d'aujourd'hui où les caisses étaient vides et le pays se trouvait en cessation de paiement (fin80 - début90). Mais ceci n'a pas empêcher le régime se maintenir jusqu'à ce jour.
      Oui, mais il ne faut pas oublier que la population a doublé!.

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      • #4
        L'Algérie a déjà vendu ses bijoux de famille et ne peux offrir un partage de la production comme la loi des hydrocarbures de 1986, la loi de privatisation de 2005 revue et corrigée après la volte face yankee, et celle de 2019 qui portera à des échecs retentissants, tant la prime de risque va être encore plus redoublée, notamment en terme de risque de valeur, risque de marché, dans un marché moribond...

        La situation d'aujourd'hui est pire que celle de 1986 car le régime a perdu toute expertise et crédibilité... En 86, on surfait encore sur le prestige de ce pays et de son modèle de développement et quelques cadres de compétence mondialement reconnue...

        Maintenant, tout le monde nous regarde comme une bande de branquignols, qui changent 4 fois de PDG de Sonatrach en 1 an, vautours assoiffés de pouvoir qui s'en prennent même à ses plus fidèles serviteurs pour sauver une maison en ruine...

        La contestation de ce régime aujourd'hui est 10 fois plus virulente aujourd'hui, et ce n'est qu'une question de temps, un temps précieux que ce régime perd, car sa fin est inéluctable... Il a voulu gérer la crise, et bien il l'a dans le baba jusqu'au coup...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Un petit rappel de la situation dramatique dans laquelle nous a fourré ce pouvoir...

          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            le petrole aurais du etre benefique pour l algerie malheureusement ce n est pas le cas c est un poison pour l algerie

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            • #7
              Oui, un facteur de paresse et de laxisme.
              Le problème est que ce grand manque à gagner dû à la chute des prix ne changera pas grand chose à la mentalité du régime algérien, il demeurera liberticide, bureaucratique, hyper contrôlant et même paternaliste à l'excès.
              Toutes ces caractéristiques favorisent la stagnation.

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              • #8
                Malgré une démographie galopante et la chute de la rente pétrolière, il y a encore beaucoup d'alternatives pour que le pays s'en sorte. Mais le pouvoir actuel (le même depuis toujours) n'acceptera jamais d'alternance. Ce n'est pas le hirak dans sa version actuelle qui va le bousculer. Le Hirak doit continuer car il contribue à une nouvelle dynamique qui prend place doucement mais sûrement. Mais ce hirak n'est qu'un petit paramètre de pression négligeable aux yeux des tenants du pouvoir. Il faut un hirak version 5.0 où la qualité de l'action doit être associée à la quantité (le nombre de hirakistes doit continuer à se chiffrer en millions). Mais cela ne va pas suffire. La crise est multidimensionnelle, elle nécessite des réponses et des actions diversifiées et bien réfléchies. Le facteur temps doit être bien apprécié et la précipitation est l'ennemi du succès.
                Le régime algérien est l'un des plus énigmatiques de l'histoire contemporaine. Il ne faut pas sous-estimer sa force diabolique.

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                • #9
                  Bonjour Miamo,

                  Très bonne analyse, cependant, avant de s'atteler à résoudre les crises multidimensionnelles engendrés par des dizaines d'années de mensonges et de replâtrages, il faut un choc systémique, un elctro-choc pour ce pays, pour faire repartir son cœur, et tenter de sauver ses corps sains et les rendre moteurs pour la consolidation du corps national.

                  Une reformulation constitutionnelle et donc institutionnelle fondamentale est nécessaire...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    Absolument. Toute dégradation en Algérie profitera à une nécessité de changement.

                    C'est l'inverse de ce qu'avait bénéficié Boutef en 1999 dont sa pseudo réussite n'est due qu'à l'envol du prix du Pétrole.

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