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Classement mondial de la liberté de la presse 2020 : l’Algérie continue sa décente, le Maroc guère mieux loti !

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  • Classement mondial de la liberté de la presse 2020 : l’Algérie continue sa décente, le Maroc guère mieux loti !

    Par F. B -21 avril 2020



    Interpellations en cascade, emprisonnements arbitraires et blocage et censure des médias en ligne, le climat de la presse en Algérie est de plus en plus inquiétant.

    L’Organisation Non Gouvernementale RSF vient de publier son rapport annuel sur la Liberté de la presse dans le monde. L’Algérie reste au fond du classement à la 146e place, après la Tunisie et le Maroc. Selon RSF, l’Algérie « a reculé de cinq places dans le classement mondial de la liberté de la presse 2020. Elle enregistre la plus forte baisse dans la région de l’Afrique du Nord ».

    Cette régression de la liberté de la presse en Algérie se fonde, selon RSF, sur le fait « que les journalistes algériens ont été mis à rude épreuve depuis le début, en février 2019, du « Hirak » le mouvement de protestation populaire. Les interpellations et intimidations de la part des services de sécurité se sont multipliées et accentuées au fil des mois de contestation ».

    « L’arrêt des manifestations pour cause d’épidémie de Coronavirus n’a pas permis de mettre un terme à la mise sous pression des journalistes », précise-t-elle.

    Et d’ajouter : « Au contraire, le directeur du site d’information Casbah Tribune, Khaled Drareni, également correspondant de TV5 Monde et de RSF en Algérie, a été jeté en prison, le 29 mars, près de Blida, région en principe confinée car devenue l’épicentre de l’épidémie de Coronavirus en Algérie. Mis en examen pour « incitation à attroupement non armé et atteinte à l’unité nationale » ». Il risque, selon l’ONG, jusqu’à dix ans de prison.



    « Autre cas emblématique de journalistes sanctionnés pour leur couverture des manifestations du Hirak, celui du correspondant de la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen, Sofiane Merakchi, collaborateur de France 24 et RT. Premier journaliste à être incarcéré depuis le début du mouvement pour « introduction d’équipements sans licence et évasion douanière », emprisonné depuis fin septembre 2019, il a été condamné à huit mois de prison ferme », a-t-elle ajouté.

    Selon le même rapport, le Maroc (133e) remonte de deux places mais reste dans les profondeurs du classement et la Tunisie garde sa 72e place, tandis que la Libye poursuit sa dégringolade en perdant ainsi deux nouvelles places, cette année, atterrissant à la 164e place.

    Par ailleurs, le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, a alerté dans une déclaration à l’AFP, que les dix prochaines années seront sans doute « une décennie décisive » pour la liberté de la presse. Il souligne également que « la crise sanitaire actuelle amplifiant les nombreuses difficultés économiques, politiques ainsi que le défaut de confiance dont souffre le secteur ».

    « L’épidémie est l’occasion pour les Etats les plus mal classés d’appliquer la « stratégie du choc », théorisée par Naomi Kein : ils profitent de la sidération du public et de l’affaiblissement de la mobilisation pour imposer des mesures impossibles à adopter en temps normal », a-t-il regretté.

    Il est a rappeler qu’en 2020, au moins 21 pays africains sur 48 apparaissent encore en rouge ou noir sur la carte du Classement mondial de la liberté de la presse. La situation de celles et ceux qui tentent de produire des informations, poursuit RSF, est difficile, voire critique. La décennie à venir sera décisive pour l’avenir du journalisme sur le continent.

    ...

  • #2
    « L’épidémie est l’occasion pour les Etats les plus mal classés d’appliquer la « stratégie du choc », théorisée par Naomi Kein : ils profitent de la sidération du public et de l’affaiblissement de la mobilisation pour imposer des mesures impossibles à adopter en temps normal »,
    C'est ce que font nos triple bedonnant.

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    • #3
      Bouteflika

      Bouteflika n'as pas autant ferme des presses. Ce Tebboune utilisant l'Islam comme couverture et feignant l'humilite s'attaque en secret a la presse qui n'est pas de son avis. Un vrai president laisse la presse critiquer pour equilibrer et pointer les points defaillants qui est le role des medias.

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      • #4
        tebboune n est que la vitrine de cette mafia politico militaire

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        • #5
          Avec la dernière loi qui n'est pas encore votée (qui ne va pas manquer de l'être ,puisque l'APN n'est qu'une formalité ) ,l'Algérie va être classée à la dernière place .
          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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          • #6
            Ce n'est pas l'avis de ce Monsieur , au contraire la liberté de la presse se porte bien en Algérie , aucun pays dans la région ne peut se targuer d'avoir une presse aussi libre que la notre !
            Les arrestations n'ont aucun rapport avec la liberté de la presse , c'est juste que ces personnes ont enfreint les lois .

            Dernière modification par ahras, 22 avril 2020, 05h02.

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