Les Gardiens de la Révolution en Iran ont annoncé le lancement «avec succès» du premier satellite militaire iranien mercredi. Le satellite, baptisé Nour, a été «lancé avec succès ce matin, mercredi 22 mai, à partir du lanceur à deux étages Qassed depuis le désert de Markazi en Iran». Le satellite Nour (Lumière en persan) a «orbité autour de la Terre à 425 km».
Ce lancement survient plus de deux mois après l'échec le 9 février de celui d'un satellite d'observation scientifique, baptisé Zafar (Victoire en persan). Elle avait été condamnée par la France, pour qui cette opération fait appel à des technologies «balistiques» semblables à celles utilisées pour emporter des armes nucléaires. Paris avait alors appelé Téhéran à respecter ses «obligations» internationales.
Téhéran maintient que son programme spatial est «pacifique» et réfute les affirmations selon lesquelles il a une dimension militaire. L'hostilité de longue date entre Téhéran et Washington a été exacerbée depuis que Washington a décidé en mai 2018 de dénoncer unilatéralement l'accord international sur le nucléaire iranien (conclu en 2015) et de rétablir des sanctions économiques punitives contre Téhéran. Les États-Unis ont mis en garde contre le programme spatial iranien, qualifiant notamment le tir par Téhéran d'une fusée chargée du lancement d'un satellite en janvier 2019 de «provocation» et de violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies.
24news
Ce lancement survient plus de deux mois après l'échec le 9 février de celui d'un satellite d'observation scientifique, baptisé Zafar (Victoire en persan). Elle avait été condamnée par la France, pour qui cette opération fait appel à des technologies «balistiques» semblables à celles utilisées pour emporter des armes nucléaires. Paris avait alors appelé Téhéran à respecter ses «obligations» internationales.
Téhéran maintient que son programme spatial est «pacifique» et réfute les affirmations selon lesquelles il a une dimension militaire. L'hostilité de longue date entre Téhéran et Washington a été exacerbée depuis que Washington a décidé en mai 2018 de dénoncer unilatéralement l'accord international sur le nucléaire iranien (conclu en 2015) et de rétablir des sanctions économiques punitives contre Téhéran. Les États-Unis ont mis en garde contre le programme spatial iranien, qualifiant notamment le tir par Téhéran d'une fusée chargée du lancement d'un satellite en janvier 2019 de «provocation» et de violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies.
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