Après près d’un mois de confinement partiel, à Oran, l’on assiste à un relâchement chez les citoyens qui ne respectent plus, comme au début, les mesures de prévention contre le Covid-19.
Les sorties se font de plus en plus régulières et en grand nombre, surtout depuis l’instauration de la tranche horaire autorisée entre 7h et 15h.
Si certains expliquent ce relâchement par la nécessité de s’approvisionner en denrées alimentaires en prévision du mois de Ramadhan, d’autres avancent l’argument que les cas de contamination ne sont pas aussi importants que dans d’autres pays, ce qui veut dire que «l’Algérie maîtrise la situation et que le danger est moindre qu’ailleurs», pense une grande majorité des Oranais. Seule précaution prise par certains, le port du masque (sans pour autant respecter les règles d’hygiène de ce port), la distanciation entre les personnes est loin d’être instaurée ou encore respectée.
Les marchés sont bondés avec le «rituel» inévitable pour une grande majorité d’Algériens pour les achats compulsifs à la veille de chaque Ramadhan. Les commerçants, eux, ont vite abandonné le port des gants se contentant de répéter : «Dieu nous protège et c’est trop compliqué de tout nettoyer. Le virus peut être n’importe où. Par exemple, je ne vais pas désinfecter les billets pendant que je vends mes pommes de terre», s’exprime un marchand au niveau du marché d’El-Hamri.
Ce lundi 20 avril, une autre scène se répétait partout à Oran avec d’interminables chaînes des citoyens devant les bureaux de poste pour encaisser leurs pensions. Aucun respect de la distance sociale, pas de port de masque pour la majorité… Sans oublier la ruée sur les secteurs urbains pour s’inscrire en vue de bénéficier des 10 000 DA d’aide exceptionnelle.
La prise de conscience de la dangerosité du Covid-19 est en déclin et devrait être à nouveau réactivée pour éviter d’autres contaminations.
Amel Bentolba
Les sorties se font de plus en plus régulières et en grand nombre, surtout depuis l’instauration de la tranche horaire autorisée entre 7h et 15h.
Si certains expliquent ce relâchement par la nécessité de s’approvisionner en denrées alimentaires en prévision du mois de Ramadhan, d’autres avancent l’argument que les cas de contamination ne sont pas aussi importants que dans d’autres pays, ce qui veut dire que «l’Algérie maîtrise la situation et que le danger est moindre qu’ailleurs», pense une grande majorité des Oranais. Seule précaution prise par certains, le port du masque (sans pour autant respecter les règles d’hygiène de ce port), la distanciation entre les personnes est loin d’être instaurée ou encore respectée.
Les marchés sont bondés avec le «rituel» inévitable pour une grande majorité d’Algériens pour les achats compulsifs à la veille de chaque Ramadhan. Les commerçants, eux, ont vite abandonné le port des gants se contentant de répéter : «Dieu nous protège et c’est trop compliqué de tout nettoyer. Le virus peut être n’importe où. Par exemple, je ne vais pas désinfecter les billets pendant que je vends mes pommes de terre», s’exprime un marchand au niveau du marché d’El-Hamri.
Ce lundi 20 avril, une autre scène se répétait partout à Oran avec d’interminables chaînes des citoyens devant les bureaux de poste pour encaisser leurs pensions. Aucun respect de la distance sociale, pas de port de masque pour la majorité… Sans oublier la ruée sur les secteurs urbains pour s’inscrire en vue de bénéficier des 10 000 DA d’aide exceptionnelle.
La prise de conscience de la dangerosité du Covid-19 est en déclin et devrait être à nouveau réactivée pour éviter d’autres contaminations.
Amel Bentolba
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