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Musulmans anticapitalistes

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  • Musulmans anticapitalistes

    Les musulmans anticapitalistes (en turc : Anti-kapitalist Müslümanlar ou Association de lutte contre le capitalisme : Kapitalizmle Mücadele Derneği) sont une organisation politique turque se réclamant des préceptes de l'islam et des discours politiques de la gauche.

    L'organisation est connue sous le nom d’Association de lutte contre le capitalisme Kapitalizmle Mücadele Derneği est usuellement désignée sous le nom de musulmans anticapitalistes' (Anti-kapitalist Müslümanlar)

    Le manifeste de l'organisation, publié en 2012, part du constat que l'humanité est dans le besoin et que Mammon, la divinité antique de l'or, de la réussite, de la rentabilité, est revenu comme le dieu des temps modernes. Le capitalisme est l'ennemi de Dieu. Il est l'ennemi de l'humanité, de la nature, du pauvre, de l'affamé, du démuni.

    Le musulman est présenté comme étant par définition anticapitaliste :

    « "Musulman", quels que soient les époques et les lieux, est notre nom universel, éternel et immortel. Cela veut dire qu'ils sont ceux qui reconnaissent et se soumettent au fait que tous les biens, sur terre et dans les cieux, sont ceux de Dieu ; ils sont ainsi donc ceux qui ne nuisent pas à la paix inhérente à l'ordre naturel ; et sont ceux qui veulent faire vivre et durer cet état de paix naturelle.

    Si nous sommes par nature contre le capitalisme c'est par la force de l'histoire. Parce que capitalisme est le nom du système hégémonique de notre époque. Tout message prophétique se dresse contre l'hégémonie de son temps. C'est pour cela que nous insistons sur le mot anticapitaliste".

    Nous voyons comme nos alliés naturels les anticapitalistes indistinctement de leur croyance ou non-croyance de toute religion révélée, de toutes races, langues, couleurs ou idéologies. Nous voulons partager avec eux la même plate-forme et les mêmes luttes »

    Le manifeste exclut la reconnaissance de toute forme d'autorité ou de pouvoir autre que celle de Dieu. La propriété privée est critiquée, la seule richesse légitime est celle produit du travail des hommes, en opposition à la richesse obtenue autrement, en particulier par l'exploitation et la spéculation. Même si les notions d'internationalisme et de lutte des classes ne sont pas explicitées, le manifeste exclut les critères ethnique, linguistique ou de classe dans la description de la société qu'il promeut. Le matérialisme n'est, quant à lui jamais défini ou évoqué.

    Le manifeste appuie son argumentaire sur des versets du Coran[3]. Le texte en turc présente les particularités d'utiliser des mots d'origine arabe tombés en désuétude en turc moderne ainsi qu'une rhétorique propre aux textes sacrés islamiques alternant fréquemment les adresses, alternativement les musulmans, les incroyants, les capitalistes. etc.

    L'organisation s'oppose aux grands projets du Pont Yavuz Sultan Selim (connu sous le nom du Troisième pont avant son ouverture), au Canal d'Istanbul, au projet de centrale nucléaire d'Akkuyu.

    En 2012 un porte-parole de l'organisation affirme lors d'une interview que la Turquie doit s'excuser à propos du sort qui a été réservé aux Arméniens, aux Kurdes, aux Alévis[5].

    L'organisation prend part aux manifestations du 1er mai où, comme d'autres collectifs militants, ses membres sont l'objet de répression policière et sont mis en garde-à-vue[6].

    En juillet 2013 lors du mouvement protestataire du parc Gezi, l'organisation met en place dans les espaces verts des piques-niques publics pour fêter l'iftar, la rupture du jeûne du ramadan au coucher du soleil. Des membres du Parti de la paix et de la démocratie (BDP) et, à titre individuels, des membres du Parti républicain du peuple (CHP) y participent et affichent leur soutien à l'action
    Les musulmans anticapitalistes ont également organisé des prières collectives sur le parc Gezi.

    Parmi les slogans les plus souvent utilisés de l'organisation on peut trouver :

    Allah, ekmek, özgürlük (Dieu, le pain, la liberté) ;
    Mülk Allah’ındır (Toute propriété est celle de Dieu) ;
    Dernière modification par Elghifari, 23 avril 2020, 18h25.

  • #2
    Allah, ekmek, özgürlük (Dieu, le pain, la liberté) ;
    Mülk Allah’ındır (Toute propriété est celle de Dieu)
    Anticapitaliste oui sa peut coller mais pour un comuniste dur et pur comme toi sa dois etre dur, sachant ce que ce parti pense de la religion, et ce qu'il a fait pour l'eliminer
    Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

    La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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    • #3
      @mario23

      Citation :

      Anticapitaliste oui sa peut coller mais pour un comuniste dur et pur comme toi sa dois etre dur, sachant ce que ce parti pense de la religion, et ce qu'il a fait pour l'eliminer


      - Contrairement à ce qui semble être un préjugé tenace chez les anticommunistes, le communisme de Marx, Engels, et de Lénine, est né pour lutter contre l'exploitation de l'homme par l'homme.
      - De millions sinon davantage de croyants de toutes les religions divines adhèrent au sein
      des partis communistes dans le monde. Ils avaient compris que le communisme est le seul moyen efficace, scientifique et moderne pour réaliser les nobles idéaux de justice sociale et d'humanité de leur religion (qu'elle soit l'islam, le christianisme ou autre religion divine).
      - C'est dire que malgré votre culture, vous n'arrivez pas à comprendre le rôle et la juste place
      des partis politiques. Car, aucun parti politique, quel qu'il soit n'est considéré comme une
      religion par ses propres adhérents.
      - Je pense que le fait de faire croire à l'opinion que les partis communistes sont anti-religieux
      est une entreprise de propagande mensongère construite pour dénigrer et diaboliser
      le communisme parmi les larges masses d'exploités.

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      • #4
        En 1928, Anatoli Lounatcharski, sous la pression des marxistes, met en place une éducation entièrement antireligieuse dès le premier niveau d'étude. Cependant, il s'inquiète de l'expulsion massive des professeurs croyants en raison de la « pénurie d'athées ». En 1929, une conférence de l'Agitprop décide d'intensifier le travail antireligieux dans tout le système éducatif. Cela conduit à la mise en place de sections antireligieuses dans l'enseignement supérieur et dans la recherche. Une faculté antireligieuse est créée à l'Institut des professeurs rouges en 1929.
        Une campagne est menée contre les professeurs de l'ancienne élite qui sont suspectés de travailler contre le système et même d'autoriser des prêtres à influencer les élèves. Les professeurs accusés de ces actes peuvent être licenciés et, dans la plupart des cas, ils le sont et souvent emprisonnés.
        Des chercheurs et universitaires soviétiques croyants sont dénoncés dans la presse antireligieuse. Cet étiquetage entraîne la purge de 1929-1930 de l'Académie russe des sciences. Durant cette période, presque la totalité des chercheurs, de leurs assistants et des étudiants diplômés sont arrêtés sur de fausses accusations et condamnés à des peines allant de trois ans d'exil à la peine de mort7. La plupart d'entre eux sont morts en prison ou dans des camps. Un des objectifs de la purge était de supprimer les intellectuels de l'Église et de soutenir un argument phare de la propagande antireligieuse : seuls les gens arriérés croient en Dieu8.
        Le célèbre historien soviétique Sergei Platonov s'est demandé pourquoi un Juif nommé Kaplan avait été désigné à la direction de la Pushkin House, et il répondit qu'il n'était pas juif mais chrétien orthodoxe. Kaplan fut alors envoyé dans un camp de concentration pendant cinq ans.

        Wikipedia pour ne pas quoter des articles d' assassinat pur et simple de chefs religieux dans les annèes d'or des comunistes en russie
        Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

        La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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        • #5
          @mario23

          Citation :

          1928, Anatoli Lounatcharski, sous la pression des marxistes, met en place une éducation entièrement antireligieuse dès le premier niveau d'étude. Cependant, il s'inquiète de l'expulsion massive des professeurs croyants en raison de la « pénurie d'athées ». En 1929, une conférence de l'Agitprop décide d'intensifier le travail antireligieux dans tout le système éducatif. Cela conduit à la mise en place de sections antireligieuses dans l'enseignement supérieur et dans la recherche. Une faculté antireligieuse est créée à l'Institut des professeurs rouges en 1929.
          Une campagne est menée contre les professeurs de l'ancienne élite qui sont suspectés de travailler contre le système et même d'autoriser des prêtres à influencer les élèves. Les professeurs accusés de ces actes peuvent être licenciés et, dans la plupart des cas, ils le sont et souvent emprisonnés.
          Des chercheurs et universitaires soviétiques croyants sont dénoncés dans la presse antireligieuse. Cet étiquetage entraîne la purge de 1929-1930 de l'Académie russe des sciences. Durant cette période, presque la totalité des chercheurs, de leurs assistants et des étudiants diplômés sont arrêtés sur de fausses accusations et condamnés à des peines allant de trois ans d'exil à la peine de mort7. La plupart d'entre eux sont morts en prison ou dans des camps. Un des objectifs de la purge était de supprimer les intellectuels de l'Église et de soutenir un argument phare de la propagande antireligieuse : seuls les gens arriérés croient en Dieu.
          Le célèbre historien soviétique Sergei Platonov s'est demandé pourquoi un Juif nommé Kaplan avait été désigné à la direction de la Pushkin House, et il répondit qu'il n'était pas juif mais chrétien orthodoxe. Kaplan fut alors envoyé dans un camp de concentration pendant cinq ans.

          Anatoli Lounatcharski n'avait subi aucune pression de la part du pouvoir soviétique.


          Commissaire à l'Instruction d'octobre 1917 à 1929, il exerce à ce poste une action déterminante pour le nouveau régime. Sur le plan de l'alphabétisation, les progrès sont rapides et impressionnants puisque l'illettrisme, important sous les tsars, recule définitivement en Russie. Un décret gouvernemental sur l'élimination de l'analphabétisme parmi la population âgée de 8 à 50 ans est promulgué dès 1919. De 1920 à 1940, près de 60 millions d'adultes sont alphabétisés et la quasi-totalité de la jeunesse scolarisée.

          Sur le plan culturel, Lounatcharski, qui connaît et apprécie l'art moderne, favorise ces nouvelles approches dans la Russie bolchévique, empreintes de tolérance et d'audace. De ce point de vue, il est très éloigné de Lénine qui exècre par-dessus tout le style bohème, aux confins du dilettantisme intellectuel, dont fait preuve par nature le commissaire du Narkompros. Il y a pire.

          La mise à l'écart


          En 1929, Lounatcharski quitte le Narkompros. Il est remplacé par un bolchévique plus orthodoxe, Andreï Boubnov, qui conservera ces fonctions jusqu'en 1937. Sa mise à l'écart est motivée par les supposés ratés de sa politique d'éducation en relation avec les nécessités du secteur économique. Il est vrai que le commissaire, dont la culture et la capacité d'innovation sont certaines, fait preuve tout autant d'une incompétence absolue dans la gestion administrative de son ministère. Cela oblige le Politburo à nommer auprès de lui de nombreux techniciens qui maîtrisent en sous-main les rouages compliqués du système bureaucratique soviétique.

          Toutefois, Lounatcharski reste une personnalité importante pour le pays, ne serait-ce qu'au titre de la propagande. Devenu Président du Comité pour la Direction des Institutions de la Scolarité et de l'Enseignement en 1930, il devient cette même année membre de l'Académie des sciences et directeur de la Maison Pouchkine à Léningrad. L'année suivante, il est nommé directeur de l'Institut de la Littérature, de l'Art et du Langage.

          Cette période 1929-1930 est un tournant majeur comme le montrent, non seulement le lancement de la collectivisation et l'industrialisation qui marquent la fin de la NEP, mais aussi le retournement du Parti envers le Proletkult que Lounatcharski avait défendu depuis le début de la Révolution. Comme l'avait prouvé le débat des années 1909-1915, l'enjeu concerne moins les formes de l'art que la soumission de ce dernier aux directives du Parti et donc l'abandon de la liberté créatrice, toujours sujette à une irresponsabilité que ne peut accepter le pouvoir soviétique.

          Très souple, comme le dira Trotski dans son hommage nuancé écrit à l'occasion de sa mort, Lounatcharski ne se pose jamais en adversaire de Staline. Celui-ci, tout en se méfiant de lui moins pour ce qu'il pense que pour ce qu'il est, qui l'avait cependant envoyé représenter l'URSS à la Société des Nations en 1930, le nomme ambassadeur en Espagne en 1933. C'est en se rendant à Madrid, déjà malade, qu'il meurt en route, à Menton, d'une maladie infectieuse, le 26 décembre 1933.

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          • #6
            Anatoli Lounatcharski n'avait subi aucune pression de la part du pouvoir soviétique.

            Et les goulag c'etais des villages vacances en siberie
            Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

            La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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