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Conflit. En Libye, la guerre à l’ombre du coronavirus

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  • Conflit. En Libye, la guerre à l’ombre du coronavirus

    Alors que la pandémie en cours a relégué au second plan de l’actualité la crise libyenne, des nouvelles armes ont fait leur apparition sur le terrain, dénonce Le Temps. Pour le quotidien suisse, le pays africain est au bord de l’explosion.

    Depuis deux mois, la presse mondiale semble se concentrer sur un seul et unique thème qui bouleverse nos vies : la pandémie de coronavirus. Néanmoins, l’histoire ne s’est pas arrêtée et bien des conflits qui étaient en cours avant la crise sanitaire planétaire se poursuivent aujourd’hui.

    C’est le cas de la guerre en Libye ; un pays qui, à en croire le quotidien de Lausanne Le Temps, “s’enfonce dans une situation de plus en plus dramatique”.

    Comme le rappelle le journal suisse, “le pays est toujours divisé entre deux entités qui se disputent la légitimité du pouvoir.

    D’un côté, le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’armée nationale libyenne (ANL), et, de l’autre, le gouvernement d’accord national (GNA), basé à Tripoli et dirigé par Fayez el-Sarraj, théoriquement porteur du soutien de la communauté internationale.”

    Le conflit entre ses deux factions se poursuit désormais depuis plusieurs années, et progressivement, des puissances étrangères (plus ou moins officiellement) se sont mêlées à la bataille. “Ces ‘acteurs étrangers’ ont conclu un accord de cessez-le-feu au mois de janvier, indique Le Temps, mais depuis lors, selon la représentante en charge de la mission de l’ONU en Libye Stéphanie Turco Williams, pas moins de 850 violations de la trêve ont été enregistrées, dont 70 pour la seule semaine dernière.”

    Pire, selon le quotidien Suisse, en profitant du manque d’attention que soulève le conflit libyen en ces temps de pandémie, certains acteurs de cette guerre auraient commencé à utiliser de nouvelles armes.

    Ainsi, Le Temps rapporte les accusations du ministre de l’Intérieur du gouvernement de Tripoli, Fathi Bashagha. “Selon lui, ses ennemis auraient fait usage de gaz innervants lors de combats dans le quartier de Salaheddine, dans le sud de Tripoli.

    Les soupçons se concentrent sur l’organisation appelée Wagner, des mercenaires russes qui agissent pour le compte du Kremlin du côté du maréchal Haftar. L’ONU se dit prête à se saisir de ces allégations même si, en pleine crise du coronavirus, une éventuelle enquête menée par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW) paraît difficile à envisager.”

    Lance-roquettes à munitions thermobariques et drones suicides

    L’organisation des Nations unies a d’ailleurs elle aussi dénoncé la présence “de nouveaux armements très inquiétants” via la voix de Stéphanie Turco Williams. “Parmi ces armes : des lance-roquettes à munitions thermobariques, ou encore des ‘drones suicides’, qui ont surgi ces derniers mois et qui sont souvent utilisés dans des zones habitées par des civils”, affirme le média suisse.

    Malheureusement pour le pays africain, ces nouvelles armes, ne sont pas la seule ombre au tableau en Libye ces derniers temps. Le pays – qui selon les statistiques officielles ne compte que 60 cas de coronavirus – est soumis à un confinement et à un couvre-feu. Voilà qui ne permet même pas à la population “de tenter d’échapper aux bombardements”, regrette Le Temps.

    Dans ce scénario apocalyptique, l’économie du pays – déjà affaiblie – doit aussi faire face à “des revenus du pétrole réduits à néant, avec au moins 4 milliards de dollars évanouis en quelques mois”, rappelle le quotidien de Lausanne, avant de conclure :

    LE TEMPS Lausanne
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