Régulièrement accusé de violations des droits de l'homme par de nombreuses ONG, le royaume ultra-conservateur d'Arabie saoudite a décidé de supprimer la peine de flagellation de son système pénal, qui était jusqu'alors applicable en cas de meurtre, de relations extra-conjugales, ou d'atteinte à "l'ordre public".
Cette dernière inculpation, vague, permettait au régime de punir ses opposants politiques, comme elle l'a fait en 2014 avec l'écrivain et bloggueur Raif Badawi, condamné à 1.000 coups de fouet.
"La Commission des droits humains se félicite de la récente décision de la Cour suprême d'éliminer la flagellation comme peine potentielle", a déclaré Awad Al-Awad, le président de cette commission, un organisme gouvernemental, le 24 avril.
"Aux termes de cette décision, les précédentes condamnations à la flagellation seront remplacées par des peines de prison et des amendes", a-t-il ajouté. "Cette réforme est un pas en avant considérable" en matière des droits humains, selon lui. L'Arabie saoudite n'a cependant pas précisé quant cette abolition sera concrètement mise en place.
Record de condamnations à mort
Depuis que Mohammed ben Salmane est devenu prince héritier en 2017, l'Arabie saoudite est particulièrement pointée du doigt par les organisations de défense des droits humains. L'ouverture économique et sociale promue par le prince Mohammed s'est accompagnée d'une répression accrue contre les voix discordantes, au sein de la famille royale comme dans le milieu des intellectuels et militants.
RTL
Cette dernière inculpation, vague, permettait au régime de punir ses opposants politiques, comme elle l'a fait en 2014 avec l'écrivain et bloggueur Raif Badawi, condamné à 1.000 coups de fouet.
"La Commission des droits humains se félicite de la récente décision de la Cour suprême d'éliminer la flagellation comme peine potentielle", a déclaré Awad Al-Awad, le président de cette commission, un organisme gouvernemental, le 24 avril.
"Aux termes de cette décision, les précédentes condamnations à la flagellation seront remplacées par des peines de prison et des amendes", a-t-il ajouté. "Cette réforme est un pas en avant considérable" en matière des droits humains, selon lui. L'Arabie saoudite n'a cependant pas précisé quant cette abolition sera concrètement mise en place.
Record de condamnations à mort
Depuis que Mohammed ben Salmane est devenu prince héritier en 2017, l'Arabie saoudite est particulièrement pointée du doigt par les organisations de défense des droits humains. L'ouverture économique et sociale promue par le prince Mohammed s'est accompagnée d'une répression accrue contre les voix discordantes, au sein de la famille royale comme dans le milieu des intellectuels et militants.
RTL
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