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Zerhouni annonce des renforts de police et de gendarmes

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  • Zerhouni annonce des renforts de police et de gendarmes

    Sans vouloir tomber dans l'excès, les propos de Zerhouni me sidère toujours, il qualifie les attentats " «d'actes de désespoir», soulignant à ce propos que le groupe ayant commis ces attentats est isolé et ses membres se sont réduits. «Ce groupe pourrait encore commettre quelques attentats par-ci ou par-là, mais ses membres sont face à un mur et se trouvent dans une position désespérée»,
    A chaque nouvel attentat, c'est exactement toujours le même discours comme un disque rayé et pourquoi donc? La politique de l'autruche n'a jamais fait reculer le danger et est ce réellement une attitude ferme et responsable venant d'un ministre de l'Intérieur qui est donc chargé de la protection de ses concitoyens et du pays.

    ===

    Des effectifs de policiers et de gendarmes seront revus à la hausse dans les villes du pays après les attentats perpétrés mercredi à Alger, a annoncé jeudi le ministre d'Etat, ministre l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Zerhouni, en marge d'une tournée dans les hôpitaux de la capitale pour rendre visite aux blessés. Cette décision a été prise au lendemain d'une réunion regroupant plusieurs hauts responsables avec le président de la République.

    Selon le chef du gouvernement Belkhadem, qui a qualifié cette réunion d'extraordinaire, une série de mesures ont été prises «pour mettre un terme, en premier lieu, à ces actes criminels et, en second lieu, pour neutraliser la capacité de nuisance des criminels». Dans une déclaration à la télévision, Belkhadem a estimé que «ces actes criminels visent à replonger l'Algérie dans les années de crise», rassurant, à ce propos, que le peuple algérien «demeure attaché à la paix, à la sécurité et à la sérénité», avant d'ajouter que ces individus veulent priver le peuple algérien de vivre dans la quiétude.

    Le chef du gouvernement se voulait en outre rassurant, en affirmant que ces «actes lâches n'affecteront guère les prochaines législatives», ajoutant que l'Etat demeure engagé dans l'accomplissement de ses devoirs et missions, quant au respect des échéances électorales, même si ces individus «cherchent, à travers ces actes lâches, l'impact médiatique aux répercussions inéluctables sur l'économie, notamment, sur la vision des autres envers l'Algérie».

    Sur le lien de ces actes terroristes avec les desseins du terrorisme dans la région, Belkhadem a estimé que «le mal est le mal, soit-il de dimension régionale ou mondiale», soutenant que ces individus «n'ont d'autres visées que de semer la souffrance, le désarroi et la désolation».

    Rappelant l'adhésion du peuple à la politique de réconciliation nationale, le chef du gouvernement a souligné que les autorités publiques se devront de s'atteler à neutraliser les capacités de nuisance des terroristes avec tous les moyens disponibles. Belkhadem a enfin souligné que ces individus «ne récolteront que le mépris de leurs actes, le peuple algérien étant déterminé à assurer la sécurité, la paix, la sérénité et la stabilité, en poursuivant résolument sa marche vers la sécurité et la prospérité».

    De son côté, Zerhouni a indiqué que la réunion tenue avec le président de la République a permis de faire une évaluation de la situation sécuritaire dans le pays. «Les orientations ont confirmé que la situation sécuritaire était toujours correcte» a affirmé le ministre de l'Intérieur. Ce dernier a toutefois tenu à préciser qu'à aucun moment, le risque d'un attentat n'a été exclu. «Nous n'avons jamais exclu le risque d'attentat car il n'y a pas plus simple que de poser une bombe dans n'importe quel endroit de nos villes», expliquant qu'»en Algérie ou ailleurs, c'est l'attentat le plus simple et le plus facile à commettre». C'est d'ailleurs dans cette perspective qu'il a été décidé d'augmenter le nombre de gendarmes et de policiers dans les villes du pays.

    Zerhouni a par ailleurs qualifié les attentats de mercredi «d'actes de désespoir», soulignant à ce propos que le groupe ayant commis ces attentats est isolé et ses membres se sont réduits. «Ce groupe pourrait encore commettre quelques attentats par-ci ou par-là, mais ses membres sont face à un mur et se trouvent dans une position désespérée», a ajouté le ministre de l'Intérieur. Ce dernier a d'ailleurs affirmé que l'objectif visé par les terroristes était médiatique, rappelant à ce titre qu'un attentat contre un édifice central du gouvernement constitue le top du point de vue médiatique.

    Zerhouni a d'autre part souligné que les visées de ces attentats pourraient être la perturbation des prochaines législatives, indiquant dans ce sens que les gens qui se sont engagés dans les solutions politiques et en faveur de la réconciliation nationale, sont dominants dans le pays. «Ces attentas signifient qu'il s'agit de l'une des dernières manifestations de gens ne voulant pas que l'Etat fonctionne normalement», car, selon le même responsable, «il y a peut-être d'autres intérêts d'un autre type que politico-religieux». Partant de ce constat, Zerhouni a indiqué que ces groupes qui se sont «exclus de la réconciliation nationale», veulent «perturber le processus politique de règlement de nos problèmes». «Il ne faut pas exclure qu'il y ait d'autres intérêts ne voulant pas voir l'Etat algérien se ressaisir, se restructurer et fonctionner de manière plus efficace», a-t-il dit.

    Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs souligné que quelle que soit l'appellation du groupe, cela ne change rien, affirmant au passage que l'émir du GSPC, Droudkal, qui est responsable de cette opération, est connu et sa neutralisation pourrait prendre quelques semaines ou quelques années. «Sa neutralisation dépendra de notre capacité de mobilisation et de rester vigilants car le peuple algérien s'est habitué à la paix», précise Zerhouni qui a affirmé dans ce sens que «nous sommes sur la bonne voie», se référant ainsi aux dernières actions des services de sécurité et de l'ANP, au cours des derniers mois, avec la mise hors d'état de nuire, a-t-il précisé, de quelques centaines de gens activant dans le terrorisme qui ont été tués, emprisonnés ou se sont rendus.

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    J'savais pas que Monsieur le ministre de l'état, ministre de l'intérieur, a appris à parler aussi longuement sans chercher ses mots (arabe ou français). Et en fait, et Boutef dans tout ça, il fait quoi? lire le courrier?
    ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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