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L’Algérie n’a pas besoin de la Banque mondiale

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  • L’Algérie n’a pas besoin de la Banque mondiale

    Le directeur du département Maghreb au sein de la Banque mondiale affirme: «L’Algérie n’a pas besoin de la Banque mondiale»

    Rien n’est mieux vendeur pour une institution aussi impopulaire que la Banque mondiale que d’ouvrir ses portes au public, et plus particulièrement aux journalistes.

    Lors d’une visite organisée, mercredi, au siège de la sacro-sainte institution financière internationale, le groupe de journalistes maghrébins dont nous faisions partie a eu l’occasion de se réunir avec Theodore Ahlers, directeur du département Maghreb au sein de la Banque mondiale. Ce dernier a fait le tour des préoccupations communes aux trois principaux pays de la région, à savoir le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.

    Dans un français pas toujours compréhensible, Theodore Ahlers a mis l’accent sur le défi principal qui devrait, selon lui, être relevé dans ces pays. «La création d’emplois est la chose la plus importante à réaliser chez vous», nous a-t-il lancé, comme pour relever le manque d’efforts consentis dans ce domaine. C’est à ce sujet qu’il estime que l’institution qu’il représente peut aider les pays maghrébins à parvenir à ce but, tout en s’assurant un développement économique durable. «Les deux choses que nous offrons sont les conseils et les financements», a-t-il déclaré hier à Washington. Concernant notre pays, l’expert américain nous confirmera que l’Algérie a bien remboursé par anticipation la quasi-totalité de sa dette extérieure. «Votre pays n’a plus besoin de la Banque mondiale», répond-il en direction de notre groupe, constitué de douze journalistes venus d’Algérie, du Maroc, de Tunisie et de Mauritanie.

    Ses arguments seront immédiatement énumérés. Ressources naturelles et réserves de changes importantes font la différence par rapport au Maroc et à la Tunisie qui se débrouillent tout de même très bien. Mais les lacunes innombrables et persistantes seront bien évoquées, comme pour alerter sur une situation économique et sociale qui reste déplorable.

    «Le taux de chômage a sans doute baissé en Algérie, mais il faut savoir quel genre d’emplois ont été créés, et s’ils ne sont pas précaires», nous fait remarquer M. Theodore Ahlers. Ce dernier ne pouvait terminer son exposé sans stigmatiser l'un des systèmes bancaires les plus archaïques au monde. Pour lui, la mauvaise gestion des banques coûte énormément d’argent aux contribuables algériens, et c’est pour cela que la réforme financière est plus que nécessaire.

    Par la Tribune

  • #2
    Le taux de chômage a sans doute baissé en Algérie, mais il faut savoir quel genre d’emplois ont été créés, et s’ils ne sont pas précaires», nous fait remarquer M. Theodore Ahlers. Ce dernier ne pouvait terminer son exposé sans stigmatiser l'un des systèmes bancaires les plus archaïques au monde. Pour lui, la mauvaise gestion des banques coûte énormément d’argent aux contribuables algériens, et c’est pour cela que la réforme financière est plus que nécessaire.
    Si le taux de chomage à baisser en Algerie comme le prétend se bonhomme ce n'est certainement pas grace au efforts de nôtre ministère de l'emploi . En effet, ce ministère à créer plus d'emploi pour des ressortissants étrangers ," Asiatique, Européens ", que pour ses concitoyens .
    Si les Algeriens , jeunes ou moins jeune fuient leur pays , c'est pour ne pas à finir leurs vies comme des "hatistes", et comme ils sont nombreux à partir, le chomage ne peut que baisser .

    Se pourrait-il que nôtre système bancaire soit volontairement mal gerer afin de camoufler d'éventuelle détournement des fonds publics ?.

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