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Révolte du Chinatown à Milan

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  • Révolte du Chinatown à Milan

    A Milan, le Chinatown de la capitale lombarde s'est révolté après qu'une automobiliste de cette communauté a été emmenée au poste.

    « Qu'un simple contrôle de police, tout à fait justifié, déclenche une réaction aussi violente en dit long sur l'impunité que les Chinois s'arrogent dans notre ville ! » Milanaise de souche, Monica Millani, experte en droit fiscal, partage l'indignation de ses concitoyens. « Notre maire fait bien d'imposer le respect de la loi. Ces Asiatiques se croient tout permis », renchérit Eliana, une étudiante en architecture.

    A-t-on déjà vu un Chinatown se rebeller ouvertement contre les autorités ? En tout cas, Letizia Moratti (Forza Italia), premier élu de la métropole lombarde, affiche sa détermination : « Je tiens à dire que je ne reviendrai pas en arrière. Les lois sont les mêmes pour tous. Je n'entends tolérer aucune zone franche dans ma ville. » Le visage fermé, en proie à une forte colère, le maire avoue qu'il n'aurait « jamais cru devoir tenir pareille conférence de presse » et parle de « provocation préméditée » : « la magistrature jugera ».

    L'incrédulité la dispute à l'indignation dans toute l'Italie après les violents affrontements de jeudi entre Asiatiques et forces de l'ordre. Quatorze policiers ont été contusionnés. L'un d'eux a eu une main fracturée. Un jeune Italien qui les applaudissait a été pris à partie par la foule. Du côté des manifestants, aucun blessé ne s'est fait soigner dans les hôpitaux italiens.

    Tout est parti d'une amende qu'une patrouille de police inflige à une femme d'origine chinoise ayant parqué sa voiture en double file. Ses vociférations provoquent un attroupement. Devant son attitude de plus en plus agressive, les policiers décident de la conduire au poste, ainsi que sa fillette, âgée de trois ans.

    À midi, première charge pour dégager le commissariat, pris d'assaut par ses coreligionnaires. Tout au long de l'après-midi, les forces de l'ordre s'affrontent à plusieurs centaines de manifestants brandissant le drapeau rouge de la République populaire de Chine, visage haineux et haut-parleurs en main pour crier leurs slogans. Voitures renversées, vitrines d'Italiens saccagées. Trois cents Asiatiques cherchant à gagner la place de la cathédrale sont contenus à grand-peine par la police anti-émeute. Le consul de Chine, Limin Zhang, accourt sur les lieux, s'interpose, tout en rejetant la responsabilité des heurts sur la police.

    Le maire est une dame de fer


    En dix ans, un Chinatown a poussé dans le dédale de vieilles rues jouxtant le parc Sempione, en plein coeur de Milan. Quelque treize mille Asiatiques possèdent un permis de séjour. Sans compter les clandestins. Ils ont transformé le quartier en une véritable ruche du prêt-à-porter bon marché, multipliant les commerces de gros. Jour et nuit, une noria de véhicules venus des quatre coins de l'Italie charge et décharge des caisses, bloquant la circulation, sous l'oeil exaspéré des habitants.

    Milan est à l'image d'autres villes d'Italie, dont les Chinois ont investi des quartiers entiers, les transformant en plaque tournante du prêt-à-porter et de la contrefaçon. C'est vrai de Rome, Naples ou Prato, la banlieue textile de Florence, avec 23 000 Asiatiques sur 180 000 habitants.

    Guère étonnant que les contrôles de police soient mal vus dans cette communauté. Ils s'imposent pourtant : le mois dernier, les douaniers ont saisi à Naples deux conteneurs censés contenir des vêtements. Ils renfermaient 51 tonnes d'ail frais chinois importées clandestinement, sans aucun contrôle sanitaire. A Rome, 30 000 objets portant l'estampille falsifiée des verriers de Murano ont été bloqués à l'aéroport.

    Les rapports avec les autorités sont pratiquement inexistants. « Il s'agit d'une communauté fermée. Difficile de négocier avec elle. C'est la plus fermée. Elle se comporte comme si elle avait reconstitué ses villes au coeur de nos villes », déplore Giuliano Amato, le ministre de l'Intérieur. Proche de Silvio Berlusconi, dont elle fut ministre de l'Éducation nationale avant de devenir maire de Milan, Letizia Moratti est une dame de fer. Depuis le début de l'année, elle a imposé la « tolérance zéro » contre les abus des commerçants chinois. Une politique accueillie avec ressentiment par la communauté chinoise, forte de sa force commerciale et du pouvoir que son argent lui confère. « Depuis des années, elle était habituée à tout obtenir de la police. À la première tentative de restaurer la légalité, elle n'a pas hésité à se rebeller », relève le quotidien milanais, le Corriere della Sera.

    Par Le Figaro

  • #2
    plusieurs centaines de manifestants brandissant le drapeau rouge de la République populaire de Chine, visage haineux et haut-parleurs en main pour crier leurs slogans.

    sela parait iréel!
    je suis halluciné!

    toutefois, mefiez vous de la politique lombarde, ne croyez pas que la mafia n'existe pas en italie, et particulierement du nord.

    la lombardie est connue par ici (lyon ,c'est pas loin) pour ses neo fashistes et ses derives racistes.

    n'oubliez pas les cris de singes dans dans les stades, imaginez ce que peuvent endurer des chinois.

    meme si je ne suis pas favorable (euphemisme) au communautarisme chinois.

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    • #3
      moi je dit surtout mefiez vous de la source de cette article le figaro plus droite que la droite qui pour moi donne la méme image de cette etranger qui vien casser et foutre la ***** ,en ces tous que les chinois sont tres respectieux et disipliné(en general) un accident comme celui la doit etre l resultat d'un acte ou le cumul de plusieurs actes contre cette communauté asiatique ,sinon en peux changer de l'article le mot asiatique et mettre arabe et le resultat sera le méme .
      a quelque jour du 1er tour des elections toute les tactiques sont possible et envisagable a fond a droite

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