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Le confinement ne prend réellement que 14 jours et le pouvoir est en train de profiter de la période du coronavirus pour emprisonner les activistes.»
Pour cette phrase sur Facebook, la police a débarqué et arrêté l’imprudent pour le faire passer en procès, où le procureur a demandé un an de prison ferme.
C’est cher payé pour 25 mots, 14 jours de prison pour chacun d’entre eux. Mais l’information est sensible, surtout pour les hypersensibles, et s’il s’agit ailleurs de contrôler sans le montrer et d’orienter sans censurer, pour les autocraties comme l’Algérie, on préfère encore le style direct, blocage, censure, voire emprisonnement des journalistes.
Le choix des ministres successifs de la Communication, après ceux de l’Information, dénomination abandonnée pour archaïsme, se fait encore sur la base de profils propagandistes, et cette loi condamnant les fake news adoptée par le Parlement aurait dû être précédée du renouvellement de ce même Parlement menteur, au regard de la Nouvelle Algérie qui ne ment jamais.
Mais quand le ministre dit que tel organe d’information a été bloqué pour telle raison valable ou que la liberté d’expression est assurée, quand le Président explique que la crise financière liée à la chute des revenus pétroliers est sous contrôle, peut-on considérer que ce sont des fake news et actionner la justice ? Non, mais la lutte contre les fake news se fait différemment, en Occident, la méthode de l’amende est la première, si l’information est fausse et porte atteinte à une personne ou une institution, sans passer par la case prison.
Ensuite, des filtres, représentés par de prestigieux organes de presse chargés de valider une information, même si ces mêmes médias ont vendu à l’opinion les fameuses armes de destruction massive de Saddam Hussein et nié la collusion entre Daech et l’OTAN pour abattre le régime syrien, ce qui constitue des fake news. Comment les combattre ? A la base, il y a déjà un problème, comment croire un menteur qui accuse les autres de mentir ?
el watan
Pour cette phrase sur Facebook, la police a débarqué et arrêté l’imprudent pour le faire passer en procès, où le procureur a demandé un an de prison ferme.
C’est cher payé pour 25 mots, 14 jours de prison pour chacun d’entre eux. Mais l’information est sensible, surtout pour les hypersensibles, et s’il s’agit ailleurs de contrôler sans le montrer et d’orienter sans censurer, pour les autocraties comme l’Algérie, on préfère encore le style direct, blocage, censure, voire emprisonnement des journalistes.
Le choix des ministres successifs de la Communication, après ceux de l’Information, dénomination abandonnée pour archaïsme, se fait encore sur la base de profils propagandistes, et cette loi condamnant les fake news adoptée par le Parlement aurait dû être précédée du renouvellement de ce même Parlement menteur, au regard de la Nouvelle Algérie qui ne ment jamais.
Mais quand le ministre dit que tel organe d’information a été bloqué pour telle raison valable ou que la liberté d’expression est assurée, quand le Président explique que la crise financière liée à la chute des revenus pétroliers est sous contrôle, peut-on considérer que ce sont des fake news et actionner la justice ? Non, mais la lutte contre les fake news se fait différemment, en Occident, la méthode de l’amende est la première, si l’information est fausse et porte atteinte à une personne ou une institution, sans passer par la case prison.
Ensuite, des filtres, représentés par de prestigieux organes de presse chargés de valider une information, même si ces mêmes médias ont vendu à l’opinion les fameuses armes de destruction massive de Saddam Hussein et nié la collusion entre Daech et l’OTAN pour abattre le régime syrien, ce qui constitue des fake news. Comment les combattre ? A la base, il y a déjà un problème, comment croire un menteur qui accuse les autres de mentir ?
el watan