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Le pragmatisme mal assumé du Maroc sur la question palestinienne

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  • Le pragmatisme mal assumé du Maroc sur la question palestinienne

    Le Maroc n'a jamais soutenu la Palestine car lui même colon au Sahara Occidental.

    Donc, la collusion entre les deux dictatures marocaine et israélienne n'est pas démontrée car évidente de visu.

    - Le Maroc revoit ses actions et ses discours sur la question palestinienne au gré de l’évolution de ses intérêts diplomatiques. Sans l’avouer. Mais à force de jouer à l’équilibriste, Rabat affiche des positions de plus en plus ambivalentes.

    Un double jeu politique

    Tout récemment, le souverain a même ordonné au ministre de l’Intérieur de procéder à l’organisation des élections des instances représentatives des communautés israélites marocaines qui ne s’étaient pas tenues depuis 1969.
    Par ce geste hautement symbolique, le roi aspire ainsi à obtenir le soutien de la communauté juive marocaine, notamment à la solution marocaine d’autonomie dans le cadre de l’intégrité territoriale du royaume.

    En jouant à l’équilibriste dans le conflit israélo-palestinien, le roi Mohammed VI tente, laborieusement, de conduire une diplomatie multilatérale à haut risque, qui pourrait engendrer des « effets pervers » inhérents, par exemple, à la montée des protestations hostiles à tout rapprochement entre le Maroc et Israël.

    La moindre erreur du roi risque de fragiliser le soutien des États-Unis sur la question du Sahara occidental

    Ce dilemme permettra certainement à la diplomatie marocaine de gagner du temps, mais il pourrait à terme ternir l’image du régime. La moindre erreur du roi risque de fragiliser le soutien des États-Unis sur la question du Sahara occidental. En même temps, toute tentative de rapprochement entre le Maroc et Israël sera mal perçue par l’opinion publique.

    Mais cette stratégie diplomatique, fondée sur le soft power, pourrait aussi s’avérer fructueuse. Encore faut-il disposer des moyens nécessaires pour garantir sa réalisation. Car c’est une politique qui connaît peu d’ennemis et d’amis permanents, comme le disait si justement Kissinger. Et que le Maroc n’est pas les États-Unis.-.

    Middle east eye

  • #2
    Soyons démocrates et relevons en toute bonne foi que le cas de la Palestine est intrinsèquement analogue à celui du Sahara Occidental.

    - Projets israéliens d'annexion en Cisjordanie: réunion de la Ligue arabe jeudi

    Une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères arabes se tiendra jeudi 30 avril au Caire au sujet des projets par Israël d'annexion de pans de la Cisjordanie occupée, a indiqué lundi 27 avril l'organisation panarabe.

    Convoquée par l'Autorité palestinienne, cette réunion extraordinaire, par visio-conférence, évoquera "les mesures que pourraient prendre les Etats arabes en cas (...) d'annexion par Israël de la Cisjordanie ou de certaines zones" de ce territoire, selon Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de l'institution.

    Depuis 1967, la Cisjordanie est occupée illégalement au regard du droit international par l'Etat hébreu.

    La semaine dernière, et après des mois de crise politique, Israël s'est engagé sur la voie d'un gouvernement d'union qui prévoit notamment la "souveraineté" d'Israël dans les "implantations en Judée et Samarie", expression utilisée pour évoquer les colonies de Cisjordanie.
    A la suite de cette annonce, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s'en est remis à l'Etat hébreu pour décider "en dernier ressort" de réaliser ou non ces projets.

    "C'est une décision qui revient à Israël", a-t-il dit.

    En janvier, l'administration américaine a présenté un plan censé régler le conflit israélo-palestinien, qui proposait notamment l'annexion des colonies israéliennes et de certaines zones de Cisjordanie.

    Très controversé, ce projet, qui décrit également Jérusalem comme "la capitale indivisible d'Israël", a farouchement été rejeté par les Palestiniens et la Ligue arabe.

    Dénonçant "l'exploitation" par Israël des circonstances inédites de la pandémie mondiale de coronavirus, Ahmed Aboul Gheit, le secrétaire général de la Ligue arabe a récemment mis en garde les Nations unies contre "le danger que font peser les politiques israéliennes (...) sur la sécurité de la région".

    Le coordinateur spécial de l'ONU pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov, a lui aussi mis en garde contre la mise en oeuvre des projets d'annexion, qui représenterait un "coup dévastateur à la solution à deux États" préconisée par la communauté internationale.

    Medias24.ma

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