Presse et télévision française font de plus en plus écho de la mobilisation du Maroc dans la lutte contre la propagation du coronavirus, notamment par sa prise de mesures barrière en augmentant sa production de masques de protection.
Temps de lecture: 2'
Photo d'illustration / DR.
Cette semaine, BFM TV, Le Dauphiné Libéré ou encore L’Humanité sont revenus sur l'exemple marocain en matière de mesures de précautions pour faire face au nouveau coronavirus.
«Pour affronter la crise sanitaire et économique, le Maroc a débloqué un budget de 3,2 milliards d'euros, soit 2,6% de son PIB», a rappelé samedi BFM TV. «Des dizaines d’entreprises produisent des masques jetables ou réutilisables pour les besoins du pays et même pour l’exportation. Les entreprises aéronautiques fabriquent désormais des respirateurs», énumère le site de la chaîne. «En quinze jours, trois hôpitaux de campagne ont été déployés par l’armée portant le nombre de lits de réanimation de 1 500 à 4 000», ajoute encore le média, rappelant que le confinement préventif a par ailleurs commencé dès le 16 mars, quatre jours avant l’instauration officielle de l’état d’urgence sanitaire.
Sur le base de ces constats, le Dauphiné Libéré a estimé, jeudi dernier, qu’«en misant sur des décisions rapides, des mesures sociales et une adaptation de son industrie, le Maroc s’est hissé au rang de modèle dans la gestion de la pandémie de Covid-19».
«La stratégie sanitaire se double d’une protection économique et sociale. Quelque 810 000 salariés du secteur formel, brusquement inactifs et sans ressources, percevront 180 euros par mois jusqu’en juin, soit 75% du SMIC. La grande masse des travailleurs du secteur informel devrait pouvoir aussi bénéficier d’un plan d'aide financière, entre 75 et 112 euros par mois», rappelle pour sa part l’édition du 24 et 25 avril du journal L’Humanité.
Le Maroc, bon contre-exemple de la France
Dans une tribune publiée mardi dernier sur Le Point, Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas-More, a estimé quant à lui qu’«en riposte à la crise sanitaire du Covid-19, le Maroc a conjugué de manière exemplaire ses atouts humains, financiers, technologiques et industriels». Pour l’expert, «le Maroc a aussi su faire preuve d’audace sur deux points délicats», que sont l’adoption d’un protocole médical à base de chloroquine pour le traitement des infections au coronavirus, «en réquisitionnant la production locale de l’usine Sanofi», en plus du port de masque obligatoire dès le 7 avril. «Ainsi les autorités ont-elles rapidement tranché deux débats qui peinent à trouver une solution dans certains pays occidentaux (comme la France)», écrit Thomas Lesueur.
Un exemple repris également par TV5 Monde, le 16 avril, où le journal télévisé de la chaîne de la francophonie que le Maroc avait «fait fort» au niveau des décisions prises pour endiguer la propagation de la pandémie.
Enumérant les décisions prises sur la production et la définition des prix des masques la veille, alors que la France peine à en importer ou en produire, le Canard enchaîné a souligné qu’«il suffit de comparer les situations française et marocaine pour en conclure que, question mobilisation industrielle, il y a des leçons à prendre de l’autre côté de la Méditerranée».
En effet, cette dynamique a fait réagir la classe politique française avant les médias, notamment Jean-Luc Mélenchon (France insoumise), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Marine Le Pen (Rassemblement national), ou encore des membres du bureau politique du Parti socialiste.
Ya biladi
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Cette semaine, BFM TV, Le Dauphiné Libéré ou encore L’Humanité sont revenus sur l'exemple marocain en matière de mesures de précautions pour faire face au nouveau coronavirus.
«Pour affronter la crise sanitaire et économique, le Maroc a débloqué un budget de 3,2 milliards d'euros, soit 2,6% de son PIB», a rappelé samedi BFM TV. «Des dizaines d’entreprises produisent des masques jetables ou réutilisables pour les besoins du pays et même pour l’exportation. Les entreprises aéronautiques fabriquent désormais des respirateurs», énumère le site de la chaîne. «En quinze jours, trois hôpitaux de campagne ont été déployés par l’armée portant le nombre de lits de réanimation de 1 500 à 4 000», ajoute encore le média, rappelant que le confinement préventif a par ailleurs commencé dès le 16 mars, quatre jours avant l’instauration officielle de l’état d’urgence sanitaire.
Sur le base de ces constats, le Dauphiné Libéré a estimé, jeudi dernier, qu’«en misant sur des décisions rapides, des mesures sociales et une adaptation de son industrie, le Maroc s’est hissé au rang de modèle dans la gestion de la pandémie de Covid-19».
«La stratégie sanitaire se double d’une protection économique et sociale. Quelque 810 000 salariés du secteur formel, brusquement inactifs et sans ressources, percevront 180 euros par mois jusqu’en juin, soit 75% du SMIC. La grande masse des travailleurs du secteur informel devrait pouvoir aussi bénéficier d’un plan d'aide financière, entre 75 et 112 euros par mois», rappelle pour sa part l’édition du 24 et 25 avril du journal L’Humanité.
Le Maroc, bon contre-exemple de la France
Dans une tribune publiée mardi dernier sur Le Point, Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas-More, a estimé quant à lui qu’«en riposte à la crise sanitaire du Covid-19, le Maroc a conjugué de manière exemplaire ses atouts humains, financiers, technologiques et industriels». Pour l’expert, «le Maroc a aussi su faire preuve d’audace sur deux points délicats», que sont l’adoption d’un protocole médical à base de chloroquine pour le traitement des infections au coronavirus, «en réquisitionnant la production locale de l’usine Sanofi», en plus du port de masque obligatoire dès le 7 avril. «Ainsi les autorités ont-elles rapidement tranché deux débats qui peinent à trouver une solution dans certains pays occidentaux (comme la France)», écrit Thomas Lesueur.
Un exemple repris également par TV5 Monde, le 16 avril, où le journal télévisé de la chaîne de la francophonie que le Maroc avait «fait fort» au niveau des décisions prises pour endiguer la propagation de la pandémie.
Enumérant les décisions prises sur la production et la définition des prix des masques la veille, alors que la France peine à en importer ou en produire, le Canard enchaîné a souligné qu’«il suffit de comparer les situations française et marocaine pour en conclure que, question mobilisation industrielle, il y a des leçons à prendre de l’autre côté de la Méditerranée».
En effet, cette dynamique a fait réagir la classe politique française avant les médias, notamment Jean-Luc Mélenchon (France insoumise), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Marine Le Pen (Rassemblement national), ou encore des membres du bureau politique du Parti socialiste.
Ya biladi
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