C'est là la honte des dictatures du Maghreb central!:22:
- Après la découverte de plusieurs cas de Covid-19 dans les prisons marocaines, la crainte d’une large contamination des détenus gagne l’Afrique du Nord. D’autant que, de l’Algérie à l’Égypte, la surpopulation carcérale multiplie les risques.
Alerte générale à la prison de Ouarzazate, dans le sud du Maroc : l’ensemble des employés et des détenus est soumis ces jours-ci à un test de dépistage du Covid-19, après la découverte d’une soixantaine de nouveaux cas, passé en vingt-quatre heures à un total de 186 parmi les détenus et le personnel pénitentiaire.
Par mesure de précaution, les salariés ont été placés en quarantaine. Ils ont été remplacés, ainsi que le directeur, lui-même testé positif, par des fonctionnaires venus d’autres établissements. La semaine dernière, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) avait déjà communiqué sur 11 cas avérés dans une prison de Marrakech, et 11 autres à Ksar El Kébir. Les contaminations sont désormais « limitées », rassure-t-elle.
Dès le 25 mars, et pour éviter des « ravages », la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, avait invité les gouvernants à désengorger les prisons. L’appel a retenti en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où la question se pose avec d’autant plus d’acuité que la population carcérale y est importante : 80 000 personnes environ au Maroc, 60 000 en Algérie, environ 100 000 en Égypte…
(…).
Ultra-saturation des prisons
Selon l’ICPR, organisme rattaché aux Nations unies, le taux d’incarcération en Algérie est de 155 pour 100 000 habitants. Un ratio qui grimpe à 206 et 232 personnes en Tunisie et au Maroc. Un rapport de l’Observatoire marocain des prisons (OMP) de 2017 pointait du doigt l’ultra-saturation des prisons du pays, jusqu’à 328 % à la prison de Marrakech. La surpopulation rend la situation d’autant plus pénible et anxiogène… .
Jeune Afrique
- Après la découverte de plusieurs cas de Covid-19 dans les prisons marocaines, la crainte d’une large contamination des détenus gagne l’Afrique du Nord. D’autant que, de l’Algérie à l’Égypte, la surpopulation carcérale multiplie les risques.
Alerte générale à la prison de Ouarzazate, dans le sud du Maroc : l’ensemble des employés et des détenus est soumis ces jours-ci à un test de dépistage du Covid-19, après la découverte d’une soixantaine de nouveaux cas, passé en vingt-quatre heures à un total de 186 parmi les détenus et le personnel pénitentiaire.
Par mesure de précaution, les salariés ont été placés en quarantaine. Ils ont été remplacés, ainsi que le directeur, lui-même testé positif, par des fonctionnaires venus d’autres établissements. La semaine dernière, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) avait déjà communiqué sur 11 cas avérés dans une prison de Marrakech, et 11 autres à Ksar El Kébir. Les contaminations sont désormais « limitées », rassure-t-elle.
Dès le 25 mars, et pour éviter des « ravages », la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, avait invité les gouvernants à désengorger les prisons. L’appel a retenti en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où la question se pose avec d’autant plus d’acuité que la population carcérale y est importante : 80 000 personnes environ au Maroc, 60 000 en Algérie, environ 100 000 en Égypte…
(…).
Ultra-saturation des prisons
Selon l’ICPR, organisme rattaché aux Nations unies, le taux d’incarcération en Algérie est de 155 pour 100 000 habitants. Un ratio qui grimpe à 206 et 232 personnes en Tunisie et au Maroc. Un rapport de l’Observatoire marocain des prisons (OMP) de 2017 pointait du doigt l’ultra-saturation des prisons du pays, jusqu’à 328 % à la prison de Marrakech. La surpopulation rend la situation d’autant plus pénible et anxiogène… .
Jeune Afrique