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Aujourd'hui à 15:47
Le cours du baril de WTI s'effondre de nouveau
(BFM Bourse) - Nouvelles turbulences sur le marché pétrolier, alors que l'arrivée à saturation des capacités de stockage se rapproche et que le déséquilibre persiste entre l'offre et la demande. Toujours sous pression, le baril de WTI s'effondre de nouveau de près de 30%.
Le cours du baril de référence aux Etats-Unis dévisse de nouveau lundi, pénalisé par des infrastructures de stockage proches de leurs limites et une réponse des pays producteurs jugée insuffisante face à la chute historique de la demande. À 15h, le baril américain de WTI pour livraison en juin s'effondre de 28,39% à 12,13 dollars quand le baril de Brent de mer du Nord pour même échéance lâche 7,50% à 22,95 dollars.
Ce nouvel accès de faiblesse intervient dans le sillage de trois séances consécutives de hausse, toute relative puisque le baril de "light sweet crude" texan s'était enfoncé en territoire négatif en début de semaine dernière pour la première fois de son histoire. À noter qu'il s'agissait alors du baril de WTI pour livraison en mai et qu'une partie de cet effondrement du cours était alors à mettre sur le compte d'un phénomène technique.
"La période de stabilisation dont les prix bénéficiaient depuis le milieu de la semaine dernière est arrivée à son terme", confirme Eugen Weinberg, de Commerzbank. Cette nouvelle orientation baissière du marché traduit les inquiétudes à propos "des niveaux de stockage du brut, qui augmentent" et s'approchent de leur limites ainsi que sur les coupes à venir des pays producteurs, "qui ne répondent pas aux besoins réels du marché", selon Bjornar Tonhaugen, du bureau d'études Rystad Energy.
Rassemblés sous une bannière élargie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), les pays producteurs de pétrole se sont mis d'accord en avril pour réduire de quelque dix millions de barils par jour leur production à partir du mois de mai, mais le surplus d'offre actuellement sur les marchés pourrait être de l'ordre le double.
Les prix pourraient revenir en territoire négatif
Résultat, les réserves d'or noir se remplissent à une vitesse inédite et devraient atteindre leur capacité maximale d'ici 3 à 4 semaines, selon plusieurs analystes, dont ceux de Goldman Sachs qui ont publié une note sur le sujet dimanche. "La capacité de stockage subit une pression inédite. Si la demande ne reprend pas en mai, il est probable que les prix basculent de nouveau dans le négatif à l'approche de la prochaine date de livraison", a expliqué Hussein Sayed, analyste de FXTM.
Pour sauver son industrie mise à mal par les prix bas, le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin a déclaré dimanche que l'administration américaine envisageait d'accorder des prêts aux entreprises pétrolières. Prêter de l'argent aux sociétés du secteur de l'énergie est une option "que nous étudions de près", a-t-il indiqué sur la chaîne Fox News. Cette annonce intervient moins d'une semaine après que Donald Trump a demandé à son administration de mettre sur pied un plan d'aide d'urgence à destination de l'industrie du gaz et du pétrole.
Il faut dire que le secteur, lourdement endetté et dont le seuil de rentabilité est nettement supérieur à celui des producteurs saoudiens ou russes, est durement touché par la crise. "Le nombre de plateformes de forage exploitées est tombé au plus depuis février 2015 alors que le prix du baril ne permet plus à de nombreux indépendants de fonctionner de manière bénéficiaire" souligne ainsi Vincent Boy, analyste chez IG.
Le cours du baril de WTI s'effondre de nouveau
(BFM Bourse) - Nouvelles turbulences sur le marché pétrolier, alors que l'arrivée à saturation des capacités de stockage se rapproche et que le déséquilibre persiste entre l'offre et la demande. Toujours sous pression, le baril de WTI s'effondre de nouveau de près de 30%.
Le cours du baril de référence aux Etats-Unis dévisse de nouveau lundi, pénalisé par des infrastructures de stockage proches de leurs limites et une réponse des pays producteurs jugée insuffisante face à la chute historique de la demande. À 15h, le baril américain de WTI pour livraison en juin s'effondre de 28,39% à 12,13 dollars quand le baril de Brent de mer du Nord pour même échéance lâche 7,50% à 22,95 dollars.
Ce nouvel accès de faiblesse intervient dans le sillage de trois séances consécutives de hausse, toute relative puisque le baril de "light sweet crude" texan s'était enfoncé en territoire négatif en début de semaine dernière pour la première fois de son histoire. À noter qu'il s'agissait alors du baril de WTI pour livraison en mai et qu'une partie de cet effondrement du cours était alors à mettre sur le compte d'un phénomène technique.
"La période de stabilisation dont les prix bénéficiaient depuis le milieu de la semaine dernière est arrivée à son terme", confirme Eugen Weinberg, de Commerzbank. Cette nouvelle orientation baissière du marché traduit les inquiétudes à propos "des niveaux de stockage du brut, qui augmentent" et s'approchent de leur limites ainsi que sur les coupes à venir des pays producteurs, "qui ne répondent pas aux besoins réels du marché", selon Bjornar Tonhaugen, du bureau d'études Rystad Energy.
Rassemblés sous une bannière élargie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), les pays producteurs de pétrole se sont mis d'accord en avril pour réduire de quelque dix millions de barils par jour leur production à partir du mois de mai, mais le surplus d'offre actuellement sur les marchés pourrait être de l'ordre le double.
Les prix pourraient revenir en territoire négatif
Résultat, les réserves d'or noir se remplissent à une vitesse inédite et devraient atteindre leur capacité maximale d'ici 3 à 4 semaines, selon plusieurs analystes, dont ceux de Goldman Sachs qui ont publié une note sur le sujet dimanche. "La capacité de stockage subit une pression inédite. Si la demande ne reprend pas en mai, il est probable que les prix basculent de nouveau dans le négatif à l'approche de la prochaine date de livraison", a expliqué Hussein Sayed, analyste de FXTM.
Pour sauver son industrie mise à mal par les prix bas, le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin a déclaré dimanche que l'administration américaine envisageait d'accorder des prêts aux entreprises pétrolières. Prêter de l'argent aux sociétés du secteur de l'énergie est une option "que nous étudions de près", a-t-il indiqué sur la chaîne Fox News. Cette annonce intervient moins d'une semaine après que Donald Trump a demandé à son administration de mettre sur pied un plan d'aide d'urgence à destination de l'industrie du gaz et du pétrole.
Il faut dire que le secteur, lourdement endetté et dont le seuil de rentabilité est nettement supérieur à celui des producteurs saoudiens ou russes, est durement touché par la crise. "Le nombre de plateformes de forage exploitées est tombé au plus depuis février 2015 alors que le prix du baril ne permet plus à de nombreux indépendants de fonctionner de manière bénéficiaire" souligne ainsi Vincent Boy, analyste chez IG.
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