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BOUMERDÈS Constructions illicites et bidonvillisation à l’ombre du coronavirus
Devant la calamité sanitaire qui s’abat sur le pays, la majorité des Algériens se solidarisent pour alléger les uns et les autres le lourd fardeau de cette crise. D’autres n’hésitent pas à exploiter le vide découlant de cette crise pour commettre de graves dépassements sur l’urbanisme.
Ils s’accaparent des terrains de l’État ou des communes pour bâtir illicitement des villas ou des baraques le long des routes afin de commercer et spéculer sur les produits rares.
Ces derniers jours, des citoyens de la petite bourgade historique de Boumerdès, en plein centre de Boumerdès, sont fortement intervenus auprès des autorités concernées pour stopper un individu qui érigeait une villa en plein jour. Plus loin, toujours à Boumerdès, des individus construisent des baraques de commerce le long de la RN24. Souk-el-Had, des gens construisent des baraques en face du siège de l’APC.
Ce ne sont que quelques exemples. Dans la commune de Boumerdès, les constructions illicites se comptent désormais par dizaines. Contre ce phénomène de constructions illicites qui s’est accéléré ces derniers jours, le laxisme, voire la complicité des autorités communales est évidente. En dépit des injonctions de leur tutelle, ils refusent d’appliquer la loi. Cela date bien avant la crise de Covid-19. « Chaque jour, deux ou trois constructions illicites ou baraques s’érigent à l’est de la commune au vu et au su de toutes les autorités », s’indignait, il y a quelques semaines, un habitant d’El-Karma (ex-Figuier), à l’est de la ville de Boumerdès.
Autre aberration constatée dans ce dossier. Un individu a érigé, sans permis de construire, un bâtiment de plusieurs étages au quartier Alliliguia (Boumerdès). Avec la complicité d’un notaire de la ville, il vend des appartements et délivre de faux actes de propriété. Par deux fois, les agents communaux accompagnés de policiers se sont déplacés pour démolir cette bâtisse. Ils ne l’ont toujours pas fait…
Abachi L.
Ils s’accaparent des terrains de l’État ou des communes pour bâtir illicitement des villas ou des baraques le long des routes afin de commercer et spéculer sur les produits rares.
Ces derniers jours, des citoyens de la petite bourgade historique de Boumerdès, en plein centre de Boumerdès, sont fortement intervenus auprès des autorités concernées pour stopper un individu qui érigeait une villa en plein jour. Plus loin, toujours à Boumerdès, des individus construisent des baraques de commerce le long de la RN24. Souk-el-Had, des gens construisent des baraques en face du siège de l’APC.
Ce ne sont que quelques exemples. Dans la commune de Boumerdès, les constructions illicites se comptent désormais par dizaines. Contre ce phénomène de constructions illicites qui s’est accéléré ces derniers jours, le laxisme, voire la complicité des autorités communales est évidente. En dépit des injonctions de leur tutelle, ils refusent d’appliquer la loi. Cela date bien avant la crise de Covid-19. « Chaque jour, deux ou trois constructions illicites ou baraques s’érigent à l’est de la commune au vu et au su de toutes les autorités », s’indignait, il y a quelques semaines, un habitant d’El-Karma (ex-Figuier), à l’est de la ville de Boumerdès.
Autre aberration constatée dans ce dossier. Un individu a érigé, sans permis de construire, un bâtiment de plusieurs étages au quartier Alliliguia (Boumerdès). Avec la complicité d’un notaire de la ville, il vend des appartements et délivre de faux actes de propriété. Par deux fois, les agents communaux accompagnés de policiers se sont déplacés pour démolir cette bâtisse. Ils ne l’ont toujours pas fait…
Abachi L.
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