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La Tunisie s'oriente de plus en plus vers la co-traitance et le produit fini

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  • La Tunisie s'oriente de plus en plus vers la co-traitance et le produit fini

    Le secteur du textile et de l'habillement qui allie expérience, savoir faire technique et compétence est un des fleurons de l'économie tunisienne. Riche de plus de 2 000 entreprises, il occupe la place prédominante dans l'économie tunisienne. C'est le premier secteur exportateur des industries manufacturières avec 35 % des exportations et aussi le premier employeur avec 44% de l'ensemble des emplois. Le flux des IDE représente quant à lui 20%.



    La réussite de l'industrie tunisienne du textile et de l'habillement est la maîtrise, du savoir-faire, la variété des gammes, l'optimisation de la production avec rationalisation des coûts, la rapidité de livraison et la proximité des centres de décisions européens.

    Le textile et l'habillement en chiffres

    • Plus de 2 000 entreprises (10 emplois et plus) employant près de 200 000 personnes ;
    • 80% des entreprises sont totalement exportatrices ;
    • 57 % des entreprises sont à 100% étrangères ou à participation étrangère ;
    • Plus de 4 000 millions de dinars tunisiens d'exportation en moyenne par an ;
    • Plus de 173 millions de dinars tunisiens d'investissement en moyenne par an ;
    • IDE : 941 millions de dinars tunisiens en terme de stock.

    Un secteur compétitif

    La Tunisie se profile comme l'un des principaux sites mondiaux de l'habillement. Elle figure déjà depuis quelques années, parmi les premiers fournisseurs mondiaux de l'habillement. Elle est le 6ème fournisseur de l'Europe et le 2èmc fournisseur de la France dans ce domaine.

    Les exportations du secteur du textile et de l'habillement maintiennent une croissance régulière. Ainsi, malgré une conjoncture liée au démantèlement tarifaire et à l'accord d'association et de libre échange avec TUE, les exportations en 2005 du textile n'ont baissé que de 0,63 % par rapport à 2004.

    Les produits tunisiens leaders sur le marché européen

    Sont fabriques en Tunisie :
    • 1 vêtement de travail sur 6
    • 1 maillot de bain sur 7
    • 1 jean sur 7
    • 1 pantalon sur 10
    • 1 vêtement de nuit sur 10

    L'Union européenne est le principal partenaire de la Tunisie. Plus de 90% des exportations tunisiennes se font sur le marché de l'Union européenne. Les principaux clients sont la France (40%), suivie de l'Italie (30%) et de l'Allemagne (10%). D'autres marchés très porteurs sont en évolution, tels que le Royaume-Uni et l'Espagne. Les exportations vers ces pays ont augmenté respectivement de 16,8% et 56,6% au cours des dernières années.

    Par ailleurs, les études menées par des bureaux de renommée internationale, sont unanimes quant à la rentabilité du site tunisien.




    Indice de rentabilité *

    ************Vêtements de********Vêtements******Pantalons homme
    ************* protection********professionnels********de ville
    **************(anti-feu)
    Pays********************************************** ****************

    Tunisie**********72,03**********12,80************* *7,48

    Hongrie**********12.18**********4,91************** *3,32

    Maroc***********21.43***********8.49************** 5.14

    Pologne**********10,29**********3,75************** *2,73

    Rép. tchèque ******9,30**********3,23***************2,24

    Roumanie*********20,62**********9.4?************** *5,39

    Turquie***********2,16**********1,65************** *1,61

    Allemagne*******- 49.75*********-8,45**************- 3,29

    Espagne********- 12,92**********-4,68*************- 1,13

    France**********-27,4**********-5.81**************- 1,80

    Italie**********- 18.92**********-3.14**************- 0,57


    *Indice de rentabilité : c'est la valeur actualisée des rentrées nettes de fonds (sur dix ans) divisée par la valeur actualisée de l'investissement nécessaire pour réaliser le projet. Un projet est jugé acceptable fi son indice de rentabilité est supérieur à 1.

    Avantages compétitifs de la Tunisie dans le Textile habillement, Ecorys-NEI et business Mobility international, mars 2004.

    Les forces du secteur

    Un savoir-faire confirmé
    La Tunisie offre une main-d'œuvre jeune, expérimentée de plus en plus abondante, dotée d'une capacité d'apprentissage rapide. Les sociétés locales et étrangères apprécient la flexibilité, les capacités de formation, les compétences et la qualification des travailleurs tunisiens.

    Un système de formation adéquat
    Afin de maintenir, le niveau de compétitivité et de la maîtrise du savoir-faire de l'industrie tunisienne du textile et de l'habillement, l'Etat a mis en place un dispositif de formation universitaire et professionnelle, couvrant la quasi-totalité des filières et mettant sur le marché des qualifications de plus en plus pointues :
    • L'Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Ksar Hellal (ISET).
    • L'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Monastir (ENIM).
    • L'Institut Supérieur des Métiers de la Mode de Monastir (ISMM).
    • 29 Centres de formation professionnelle.

    Un soutien actif de l'Etat pour la montée en gamme des activités
    Pour faire face au changement des stratégies d'achat des donneurs d'ordre, orientées de plus en plus vers la co-traitance et le produit fini. Le secteur prive ainsi que les pouvoirs publics, conscients de la nécessité d'évoluer vers la production d'articles à plus forte valeur ajoutée, ont engagé un programme nationale de promotion du secteur, ponant sur l'accompagnement des entreprises dans la migration vers la co-traitance et le produit fini, moyennant une assistance technique, financière et commerciale.

    De l'habillement vers les activités de finissage et de services
    En vue d'améliorer le sourcing et de promouvoir la mode tunisienne, la filière textile, suit un processus d'intégration par la création d'entreprises de finissage et de fabrication d'accessoires.

    Un respect des normes environnementales
    La législation tunisienne en matière de travail et d'environnement est très avancée comparée à des pays de même niveau de développement. La production en Tunisie se fait non seulement dans le respect des normes de qualité et des standards internationaux mais aussi selon les règles d'éthique sociales et environnementales. De plus, la Tunisie est signataire de la convention de Genève sur les conditions d'employabilité des enfants.
    Un grand nombre d'entreprises du secteur ont adhéré aux normes de labellisation sociale sous leurs différentes versions.
    La certification produits, systèmes et environnement connaît un développement remarqué au sein des entreprises du secteur de même que le développement de labels, tels que OEKOTEX. ECOLABEL...

    Une offre souple et différenciée
    Faisant preuve d'une forte réactivité d'un travail en flux tendu, la Tunisie se positionne très favorablement par rapport aux petites séries, et au produits réassort.

    Des délais de livraison courts et respectés
    • Délai d'échantillonnage : 3 jours à une semaine
    • Délai de livraison 2 à 3 semaines
    • Respect des délais ; 90 %

    Un programme de mise à niveau

    Plus de 1 300 entreprises opérant dans le secteur textile et habillement ont adhéré au programme national de mise à niveau afin de diversifier leur gamme de produits exportés. Plusieurs d'entre-elles se sont associées avec des partenaires étrangers pour disposer de leur savoir-faire et s'intégrer dans leurs réseaux de commercialisation.

    Un secteur à fort potentiel d'investissement

    La participation des capitaux étrangers, dans plus de mille entreprises tunisiennes, la présence d'entreprises de renommée internationale telles que Benetton ou Van Laack ainsi que la co-traitanec pour de grands donneurs d'ordre ont hautement participé au succès du secteur textile et habillement.
    La présence des grandes marques témoigne aussi de la vivacité et de la capacité de cette industrie à offrir un service réactif et complet aux donneurs d'ordre, aux centrales d'achat et à répondre ainsi à une demande en constante évolution.

    Opportunités d'investissement :

    • L'ennoblissement des tissus (activité déjà réalisée par certaines entreprises étrangères).
    • Les services par le développement de plate-forme dans le design et le stylisme (plusieurs projets de cette nature sont en cours)
    • Les produits à base de tissus techniques
    • La montée en gamme des produits :

    Les pantalons jeans : avec l'intégration des effets de mode, nouvelles techniques de délavage...
    Les vêtements en maille : vêtements de sport de marque, les vêlements sans couture.
    Les vêtements de travail : à haute protection contre les produits chimiques, les flammes et personnalisés, véhiculant l'image de marque.
    La lingerie féminine.
    D'autres créneaux sont aussi à exploiter, tels que les textiles bio sensoriels, les textiles à usage cosmétique, les textiles pour l'automobile et les textiles pour application médicale.
    Dernière modification par Churikan, 15 avril 2007, 06h46.

  • #2
    A chaque fois que le débat porte sur l'avenir du textile-habillement dans l'espace euroméditerranéen, le mot d'ordre est toujours le même : la nécessité d'instaurer des bases solides d'un partenariat dynamique et solidaire entre les pays européens et méditerranéens.

    Un tel partenariat aurait pour mérite, comme le signifie assez clairement M. Mondher Zenaïdi, ministre du Commerce et de l'Artisanat, lors d'une journée d'information sur «Les enjeux du secteur du textile-habillement dans la zone Pan-Euromed», tenue hier, «de répondre aux enjeux des marchés. Des enjeux qui s'expriment en termes de cotraitance, de produit fini, de grande réactivité et de qualité».


    Cette question de solidarité est d'autant plus importante que le textile-habillement reste et restera, peut-être bien, comme aime le qualifier M. Zenaïdi, «le ciment des relations euroméditerranéennes».

    Ainsi, cette journée devrait chercher à identifier les moyens adéquats qui sont en mesure d'assurer rapidement la concrétisation d'un tel espace et à repenser profondément sa complémentarité et son interdépendance.

    D'ailleurs, la signature hier de la déclaration de Tunis sur le «Made In» procède nettement de ce souci.

    M. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des PME, estime que cette journée «s'inscrit dans le cadre d'une approche volontariste basée sur la concertation et l'association de tous les acteurs et partenaires à l'engagement ferme du gouvernement pour la sauvegarde et la promotion du secteur».

    Pour le ministre, «ce secteur est et demeurera encore longtemps le premier secteur employeur et exportateur de l'économie tunisienne pour peu qu'il poursuive l'effort de mise à niveau et d'adaptation qu'il mène depuis une décennie».

    Pour le ministre, ce constat «n'est aucunement une affirmation rhétorique, mais une conviction sans cesse réaffirmée car se basant sur une analyse réfléchie du positionnement stratégique de l'économie tunisienne et de ses avantages comparatifs».

    Justement, soutient-il, «toutes les études menées sur le textile mais aussi sur les composants automobiles, l'électronique démontrent que tous ces créneaux ont un positionnement international similaire».

    M. Chelbi observe que la présence de 2.000 entreprises européennes en Tunisie, opérant dans les différents secteurs, notamment le textile et les IME, démontre clairement que cet ensemble d'unités repose sur la même analyse basée sur l'amélioration de la compétitivité globale de leurs sites de distribution/design/production des deux côtés de la Méditerranée.

    Défis quotidiens

    Le seul élément relativement nouveau dans ce processus «c'est que depuis une dizaine d'années, notre positionnement se déplace progressivement d'une simple sous-traitance à l'intégration d'une plus grande valeur ajoutée tant au niveau des intrants qu'au niveau du design».

    C'est ainsi qu'on parle du passage amorcé à la cotraitance et au produit fini dans le textile. Ce passage est plutôt manifeste à travers notamment la multiplication des plates-formes, plus d'une vingtaine, qui font travailler près de 500 entreprises, l'évolution remarquable des achats de matériel et logiciels de CAO/DAO qui équipent aujourd'hui plus de 600 entreprises contre à peine quelques-unes dans les années 95.

    En somme, le ministre pense que notre «chance, c'est que cette évolution de notre positionnement s'est accompagnée d'un changement dans la structure des marchés européens dont précisément les exigences de circuit court correspondent à notre nouveau positionnement».

    Toutefois, malgré cette avancée, il faut rester prudent. Car, avertit M. Chelbi, «rien n'est gagné, loin de là. Les défis sont quotidiens, et seules les entreprises qui peuvent assurer leur mutation s'en sortent, les autres malheureusement périclitent».

    Le ministre pense tout de même que jusqu'à présent, «le bilan global a été positif, le textile en Tunisie demeure créateur net d'emploi, ses exportations en 2006 se sont stabilisées en dinars par rapport à 2005 à 4.426MDT en dépit de la concurrence très rude sur le marché international».

    Ce redressement de tendance s'est confirmé au cours du premier trimestre de 2007 avec une croissance des exportations de 18% par rapport à la même période de 2006.

    Bien mieux, le secteur continue d'attirer les investissements directs étrangers malgré l'engouement suscité par les pays asiatiques, ce qui confirme nettement ses facteurs de compétitivité et de différenciation. Et c'est ainsi qu'on commence «à enregistrer des premiers reflux des déçus de l'Asie».


    Il est vrai qu'en 2006, les IDE dans le secteur ont atteint 126 projets contre 95 en 2005. Ces résultats «confirment nettement la confiance des industriels européens dans le positionnement compétitif de la Tunisie».

    Le ministre note que l'Etat a totalement soutenu ce processus à travers des mesures hautement importantes. D'où ces différents programmes aussi de mise à niveau, d'assistance technique et financière que celui de la qualité. Sans parler de l'aide à l'exploration des marchés. Le secteur a fait également l'objet de mesures structurelles (technopôle de Monastir) avec toujours ce souci de favoriser l'investissement et la compétitivité aussi bien de l'entreprise que du site tunisien.

    Le ministre reconnaît tout de même que les actions concertées des professions au niveau euromed est déterminante, notamment pour peser sur les choix de Bruxelles.

    M. Monder Zenaïdi, ministre du Commerce et de l'Artisanat, note de son côté que cette rencontre « illustre bien la réalité d'un partenariat dynamique et solidaire entre les pays européens et méditerranéens pour relever le défi de la mondialisation des marchés et de la concurrence internationale».

    Cette solidarité est en effet nécessaire face aux nouveaux pays exportateurs pour rester dans le peloton de tête des fournisseurs de l'Union européenne.

    Elle est également fondamentale «pour répondre aux enjeux des marchés. Des enjeux qui s'expriment en termes de cotraitance, de produit fini, de grande réactivité et de qualité».

    Pour le ministre, «il est important d'unir nos forces au niveau méditerranéen et développer entre nous les effets de synergie qui additionneront nos complémentarités, car c'est seulement ainsi que nous pourrons mettre en oeuvre une stratégie gagnante de développement de nos marchés, dans un environnement hautement concurrentiel».

    Ainsi, affirme le ministre, «nous pourrons maintenir dans nos pays respectifs, à son plus haut niveau d'emploi et d'activité industrielle, ce secteur textile-habillement qui joue un rôle clé dans les équilibres socioéconomiques de nos pays».

    Mieux encore, ce partenariat «doit être amplifié, tant au plan industriel que commercial, mais aussi dans les domaines de la technologie et de la création».

    Travailler en réseau

    M. Zenaïdi pense qu'il est «important aujourd'hui de travailler en réseau. Les initiatives entreprises au niveau du Cettex et du Cepex, pour conclure des conventions avec des organismes européens, doivent être encouragées, car il s'agit bien là de l'avenir du secteur».

    D'un autre côté, le ministre relève que «les performances du secteur du textile-habillement à l'exportation est un motif de satisfaction».
    Justement, «en 2005 et 2006, le secteur a fait preuve d'une remarquable résistance, malgré le démantèlement des AMF et l'ouverture presque totale des frontières européennes, notre premier partenaire, aux importations originaires d'autres provenances».

    De telles performances, reconnaît le ministre, «attestent nettement du niveau de compétitivité de nos entreprises et reflètent la pertinence de la politique mise en oeuvre. Une politique de compétitivité globale, de valorisation de l'offre tunisienne et de meilleure adéquation avec les attentes et les besoins des marchés internationaux».

    Le ministre observe d'un autre côté que le «secteur du textile-habillement est confronté actuellement à un défi majeur, à savoir l'érosion des avantages, et ce, du fait des négociations à l'OMC et, en conséquence, des travaux en cours pour l'assouplissement des règles d'origine européenne pour certaines catégories de pays».On pense surtout aux pays moins avancés. De ce fait, «il est important de mettre en exergue l'importance du secteur dans la zone euromed et de faire en sorte qu'il ne subisse pas dans le court et moyen terme un choc supplémentaire d'envergure».
    Pour lui, «les règles actuelles devraient évoluer pour plus de flexibilité et une meilleure prises en compte des spécificités et des caractéristiques de nos industries, performantes en matière d'habillement, mais structurellement plus faibles en tissage».

    M. Néjib Karafi, directeur général du Cettex, note lors de son intervention que «le secteur du textile-habillement connaît, sur la scène internationale, des mutations profondes». Il retient, de ce fait, deux phénomènes importants: la substitution des donneurs d'ordres industriels par la grande distribution et la mise en oeuvre de stratégies de sourcing avec l'exigence des fournisseurs de nouvelles compétences ainsi que l'ouverture, presque totale, des marchés occidentaux.


    Le DG du Cettex retient également la montée en puissance des fournisseurs asiatiques. Cette montée en puissance repose, selon M. Karafi, «sur des coûts salariaux plus bas, des industries textiles puissantes et des investissements importants en ressources humaines et en technologie, ce qui aide à assurer la montée en gamme des produits et surtout un meilleur accès de leurs produits aux marchés».

    De ce fait, le DG du Cettex observe que «le lancement du plan national triennal du textile-habillement 2005-2008 est une réponse concrète et positive aux nouvelles exigences du marché international». Ce plan, rappelle-t- il, «repose sur une série de programmes hautement efficaces qui concernent aussi bien l'assistance technique et financière que l'assistance marketing et commerciale».

    M. Karafi se félicite de l'importance d'un tel plan qui a eu pour mérite «d'élargir significativement la capacité de résistance et de compétitivité de notre secteur et d'améliorer ces différents indicateurs». Sans parler de l'apparition de nouveaux métiers et de nouvelles compétences.

    En somme, l'on peut dire que l'instauration d'un partenariat euromed solide et efficace en matière de textile-habillement n'est plus un choix mais plutôt une obligation pour survivre à la concurrence internationale.

    La fin, en janvier 2008, des accords d'autolimitation conclu entre l'Union européenne et la Chine et un an plus tard des accords sino-américains, rend cet objectif beaucoup plus urgent.

    La Presse (Tunis)
    12 Avril 2007
    Publié sur le web le 12 Avril 2007

    Anis Souadi

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