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20 000 milliards de centimes pour les banques et baisse des taux d’intérêt

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  • 20 000 milliards de centimes pour les banques et baisse des taux d’intérêt

    Nouvelles mesures de sauvegarde de la Banque d’Algérie en faveur des entreprises et des établissements financiers : 20 000 milliards de centimes pour les banques et baisse des taux d’intérêt
    Par KHALED REMOUCHE -2 mai 2020


    Ces décisions sont destinées à augmenter les ressources financières des banques en vue de les affecter, notamment, aux petites et moyennes entreprises, start-ups et investisseurs impactés par les effets du Covid-19.

    La Banque d’Algérie (BA) vient de prendre des mesures supplémentaires de sauvegarde des entreprises et des banques qui s’ajoutent à celles arrêtées, le 10 mars et le 8 avril derniers, pour atténuer les effets de la pandémie Covid-19 et de la chute brutale des prix du pétrole sur l’économie nationale. En un mot, la Banque centrale est en train d’intervenir de manière progressive en vue d’éviter le risque systémique, c’est-à-dire empêcher que les entreprises et les banques commerciales ne tombent comme château de cartes. De façon plus précise, le comité des opérations de politique monétaire de la Banque d’Algérie vient de décider, lors d’une réunion tenue mercredi dernier sous la présidence du Gouverneur de la BA, Aimene Benabderrahmane, de nouvelles mesures destinées à augmenter les ressources financières des banques commerciales. Parmi les mesures les plus importantes, la Banque centrale précise que le taux de baisse des réserves obligatoires est ramené de 8% à 6%. Ce qui veut dire que la BA ne pourra procéder qu’à une ponction de 6% seulement des liquidités ou de l’argent détenu par chaque banque. Un spécialiste financier estime qu’un point de baisse du taux des réserves obligatoires équivaut à 100 milliards de dinars. Ainsi les banques vont pouvoir disposer de 200 milliards de dinars, soit 20 000 milliards de centimes supplémentaires pour financer, en particulier, les entreprises. L’autre mesure importante est la baisse du taux principal de refinancement ou taux directeur de la Banque centrale ramené de 3,25% à 3%. Cette décision a pour conséquence une baisse des taux d’intérêts bancaires qui suivent la diminution du taux directeur de la Banque centrale. Cette décision, autrement dit, amène les banques à ne pas augmenter les taux d’intérêt. La BA en ce sens justifie ainsi ces mesures. Les décisions prises lors de cette réunion viennent conforter celles déjà décidées lors de la réunion du 10 mars et ce pour permettre de libérer les systèmes bancaires de moyens additionnels de liquidités et mettre ainsi à la disposition des banques et établissements financiers des moyens supplémentaires d’appui au financement de l’économie nationale à des coûts raisonnables. La Banque centrale oriente la destination de cet argent supplémentaire disponible chez les banques : « La Banque centrale a invité les banques et établissements financiers à une pleine adhésion à ces décisions, en prenant toutes initiatives et en déployant toutes les mesures à l’effet de mettre à la disposition des petites et moyennes entreprises, les starts-ups et les investisseurs, en général, une offre de crédit à un coût raisonnable. »
    Pour que les banques aient plus de liquidités, la BA compte recourir également aux instruments monétaires ou au marché monétaire à travers le relèvement des seuils de refinancement des titres publics négociables. Cette décision permettra aux banques d’augmenter leur capacité de re-financement, explique la Banque centrale, c’est-à-dire d’échanger plus de titres publics, par exemple, plus de « bons du Trésor » contre de l’argent liquide. « Le seuil de refinancement des titres publics négociables a été en outre relevé de 90 à 95% pour les échéances résiduelles de 1 an, de 80 à 90% pour les échéances résiduelles de 1 an et inférieur à 5 ans et de 70 à 85% pour les échéances résiduelles égales ou supérieures à cinq ans. Le comité a décidé également l’augmentation des seuils de refinancement des titres publics négociables par la Banque d’Algérie comme collatéral aux opérations de politique monétaire ». Il s’agit de mécanismes d’injection de liquidités, sur la place, explique un expert financier.
    Toutes ces mesures sont destinées à redresser la situation de l’économie nationale et des entreprises, soutient la Banque d’Algérie : « Cela permettra à l’économie nationale d’évoluer vers des perspectives nouvelles en s’engageant fermement dans un processus de modernisation de l’outil de production, seule alternative pour substituer les importations par une production nationale aux standards internationaux reconnus. » La Banque centrale indique également qu’elle serait conduite à prendre des mesures additionnelles si la situation l’exige. « D’autres mesures seront prises en fonction de l’évolution de la situation économique du pays », en un mot, pour sauvegarder les entreprises et les banques et les accompagner en vue de faire redémarrer l’économie nationale au dé -confinement. Contacté par Reporters, Mohamed Nazim Bessaih, expert banquier, commente ainsi ces décisions : « Ces mesures sont censées permettre l’abondance de liquidités sur le marché afin de préserver les grands équilibres bancaires que sont le coût de la ressource et celui du crédit -afin d’éviter l’augmentation des taux d’intérêt bancaire- en cette période d’arrêt économique, le temps que l’économie et la consommation repartent post-Covid-19. Ce sont des mesures transitoires pour passer à l’après-Covid avec le moins de dégâts possibles.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    C'est une copie de ce que vient de décider la banque européenne (750 milliards d'euros) pour rachat de prêts et maintien des taux très bas.

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    • #3
      20 000 milliards de centimes pour les banques et baisse des taux d’intérêt
      Une nouvelle enveloppe pour compenser déjà tout l'argent qui a été emprunté par les clients du régime sans être remboursé et servir aussi pour les emprunts futures qui ne seront pas remboursés non plus !
      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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      • #4
        C'est une copie de ce que vient de décider la banque européenne (750 milliards d'euros) pour rachat de prêts et maintien des taux très bas.
        pourquoi

        hlal a3lihoum hram a3lina

        les usa viennent de derouler un PQ de 2500 milliards de dollars

        ya que la planche a billet qui peut nous sortir le bout du nez de l eau
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          solas, les americains, leur dollar est accepté partout dans le monde.

          Pour un pays comme l'algérie, planche à billets = hausse de la consommation = hausse de la demande sur les biens qui sont majoritairement importés -> pression sur les réserves de change.

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          • #6
            Tout produit manufacturé possède une valeur intrinsèque.
            Donc l'utilisation de la planche à billet provoquera une inflation.
            J'aime surfer sur la vague du chaos.

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            • #7
              Donc l'utilisation de la planche à billet
              Les mesures que l'article évoque sont loin de la planche à billet !

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