T. B. 02 MAI 2020
Le président Abdelmadjid Tebboune a rencontré hier des représentants de la presse nationale, dans le cadre des rendez-vous périodiques avec les médias.
Riche rencontre, jeudi soir, entre Abdelmadjid Tebboune et quatre responsables de la presse nationale. Les problèmes politiques n’ont pas été largement discutés, mais les questions ont été au centre de l’entretien durant lequel il nous a été révélé qu’une profonde révolution économique est en préparation et qu’elle sera engagée dès cette année.
C’est un Tebboune calme, sûr de lui, confiant en l’avenir qui s’est adressé à nous. Une maîtrise parfaite des dossiers qui laisse supposer que le premier Président universitaire de l’Algérie sait ce qu’il veut et où il va, surtout qu’il connaît le pays en profondeur.
A peine sorti de l’ENA, il a commencé par la base, en tant qu’administrateur, et a gravi les échelons pour être wali, et à ce titre, il a exercé dans une dizaine de wilayas, ce qui lui donne une large connaissance du pays et de ses problèmes. Une expérience que peu de gens ont acquise, sans parler de ses divers passages dans les gouvernements successifs en tant que ministre.
Les journalistes ont eu affaire à un homme détendu, avec lequel le courant passe aisément. On en sort vraiment optimiste pour l’avenir de l’Algérie. La première question a porté bien entendu sur l’actualité brûlante : le Covid-19. Le chef de l’Etat a été clair. D’abord, il a exprimé sa satisfaction devant les capacités et les connaissances du corps médical, auquel il a rendu un grand hommage.
Il a précisé l’action gouvernementale à ce sujet. Il a déclaré en substance que le confinement a été quelque peu allégé, il a été tenu compte de l’opinion des citoyens. Cependant, a-t-il ajouté, «nous retournerons à une politique contraignante si la pandémie venait à rebondir».
Sur le plan économique, plusieurs annonces ont été faites. A propos de la chute du prix du pétrole, il a affirmé que «la baisse ne nous fait pas peur. On a de l’expérience et le Trésor public n’est pas très grand perdant, sachant que 30% des revenus pétroliers étaient dilapidés. C’est ce qui explique que les pillages des ressources n’existent plus ; une gestion rigoureuse permettra de surmonter les difficultés».
Il a ajouté à propos de l’énergie que l’Algérie n’a pas besoin d’exploiter le gaz et le pétrole de schiste car elle a d’autres richesses, tels que les métaux rares, comme le diamant, l’or, le tungstène, etc., qui ont été délaissées et pour lesquelles les cahiers des charges sont déjà prêts en vue de leur exploitation, peut-être avant même la fin de l’année. Il s’est également montré optimiste en ce qui concerne l’agriculture. «Nous produisons pour l’équivalent de 2,5 milliards de dollars/an et de ce fait nous sommes devenus auto-suffisants.»
Dans le même sillage, M. Tebboune a annoncé la relance de l’agriculture saharienne avec le développement de l’arachide et du tournesol, entre autres, pour la production d’huile. Il a aussi déclaré que l’Algérie n’aura recours ni à la planche à billets ni au FMI. Il a révélé que l’argent détenu par de riches particuliers s’élève au minimum à 6000 milliards de dinars. «Pourquoi recourir aux institutions financières internationales alors qu’on peut puiser dans cette réserve, à condition de donner toutes les garanties à ses détenteurs.»
Pour lui, le recours à la planche à billets, c’est l’inflation garantie : «Un produit qui coûte 10 DA coûtera 70 DA, et ce sont les citoyens à faibles revenus qui paieront les conséquences.» S’adressant indirectement à cette catégorie de citoyens, il s’est engagé à maintenir la réalisation de logements sociaux : «Il est inconcevable que des familles habitent des gourbis et d’autres occupent de somptueuses villas.»
Dans le même ordre d’idées, il a annoncé une baisse de la TVA et des impôts : «Trop d’impôts tue l’impôt», a-t-il souligné. Incontestablement, la reprise économique créera une Algérie nouvelle. C’est ce qu’attendent tous les Algériens.
Le président Abdelmadjid Tebboune a rencontré hier des représentants de la presse nationale, dans le cadre des rendez-vous périodiques avec les médias.
Riche rencontre, jeudi soir, entre Abdelmadjid Tebboune et quatre responsables de la presse nationale. Les problèmes politiques n’ont pas été largement discutés, mais les questions ont été au centre de l’entretien durant lequel il nous a été révélé qu’une profonde révolution économique est en préparation et qu’elle sera engagée dès cette année.
C’est un Tebboune calme, sûr de lui, confiant en l’avenir qui s’est adressé à nous. Une maîtrise parfaite des dossiers qui laisse supposer que le premier Président universitaire de l’Algérie sait ce qu’il veut et où il va, surtout qu’il connaît le pays en profondeur.
A peine sorti de l’ENA, il a commencé par la base, en tant qu’administrateur, et a gravi les échelons pour être wali, et à ce titre, il a exercé dans une dizaine de wilayas, ce qui lui donne une large connaissance du pays et de ses problèmes. Une expérience que peu de gens ont acquise, sans parler de ses divers passages dans les gouvernements successifs en tant que ministre.
Les journalistes ont eu affaire à un homme détendu, avec lequel le courant passe aisément. On en sort vraiment optimiste pour l’avenir de l’Algérie. La première question a porté bien entendu sur l’actualité brûlante : le Covid-19. Le chef de l’Etat a été clair. D’abord, il a exprimé sa satisfaction devant les capacités et les connaissances du corps médical, auquel il a rendu un grand hommage.
Il a précisé l’action gouvernementale à ce sujet. Il a déclaré en substance que le confinement a été quelque peu allégé, il a été tenu compte de l’opinion des citoyens. Cependant, a-t-il ajouté, «nous retournerons à une politique contraignante si la pandémie venait à rebondir».
Sur le plan économique, plusieurs annonces ont été faites. A propos de la chute du prix du pétrole, il a affirmé que «la baisse ne nous fait pas peur. On a de l’expérience et le Trésor public n’est pas très grand perdant, sachant que 30% des revenus pétroliers étaient dilapidés. C’est ce qui explique que les pillages des ressources n’existent plus ; une gestion rigoureuse permettra de surmonter les difficultés».
Il a ajouté à propos de l’énergie que l’Algérie n’a pas besoin d’exploiter le gaz et le pétrole de schiste car elle a d’autres richesses, tels que les métaux rares, comme le diamant, l’or, le tungstène, etc., qui ont été délaissées et pour lesquelles les cahiers des charges sont déjà prêts en vue de leur exploitation, peut-être avant même la fin de l’année. Il s’est également montré optimiste en ce qui concerne l’agriculture. «Nous produisons pour l’équivalent de 2,5 milliards de dollars/an et de ce fait nous sommes devenus auto-suffisants.»
Dans le même sillage, M. Tebboune a annoncé la relance de l’agriculture saharienne avec le développement de l’arachide et du tournesol, entre autres, pour la production d’huile. Il a aussi déclaré que l’Algérie n’aura recours ni à la planche à billets ni au FMI. Il a révélé que l’argent détenu par de riches particuliers s’élève au minimum à 6000 milliards de dinars. «Pourquoi recourir aux institutions financières internationales alors qu’on peut puiser dans cette réserve, à condition de donner toutes les garanties à ses détenteurs.»
Pour lui, le recours à la planche à billets, c’est l’inflation garantie : «Un produit qui coûte 10 DA coûtera 70 DA, et ce sont les citoyens à faibles revenus qui paieront les conséquences.» S’adressant indirectement à cette catégorie de citoyens, il s’est engagé à maintenir la réalisation de logements sociaux : «Il est inconcevable que des familles habitent des gourbis et d’autres occupent de somptueuses villas.»
Dans le même ordre d’idées, il a annoncé une baisse de la TVA et des impôts : «Trop d’impôts tue l’impôt», a-t-il souligné. Incontestablement, la reprise économique créera une Algérie nouvelle. C’est ce qu’attendent tous les Algériens.
Commentaire