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COMBIEN nous reste-t-il comme RÉSERVES DE CHANGE ? OU sont-elles placées ?

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  • COMBIEN nous reste-t-il comme RÉSERVES DE CHANGE ? OU sont-elles placées ?

    COMBIEN nous reste-t-il comme RÉSERVES DE CHANGE ? OU sont-elles placées ?

    Les réserves de change de l’Algérie vont chuter significativement en Algérie d’ici la fin de l’année 2020.

    Et cette chute risque de dépasser les 20 milliards de dollars afin de compenser les immenses pertes provoquées par la crise économique mondiale ayant éclaté dans le sillage de la pandémie du COVID-19.

    Le 3 février dernier, le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Aïmen Benabderrahmane, a fait savoir que les réserves de change de l’Algérie ont reculé pour atteindre 62 milliards de dollars actuellement. Le même haut responsable a estimé que ce niveau de réserves était « appréciable ». Mais dans ses prévisions pour l’élaboration de la Loi de Finances 2020, la Banque d’Algérie a prévu contraction des réserves à 51,6 mds USD (soit 12,4 mois d’importation) à la fin de l’année en cours. Il était donc prévu que l’Algérie conserve les 51 milliards de dollars dans ses réserves d’ici la fin de l’année 2020.

    Or, la pandémie mondiale du COVID-19 a compliqué la situation en bouleversant totalement les équilibres financiers du pays. Et aujourd’hui dimanche, il est prévu que les réserves de change du pays baisseront à 44,2 milliards de dollars d’ici fin 2020 selon les estimations de la Loi de finances complémentaire (LFC) 2020 sur laquelle travaille en ce moment le gouvernement de Tebboune, a expliqué dimanche le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Amar Belhimer.

    « Le niveau des réserves de change reculera de 51,6 mds USD, tel que fixé dans la Loi de finances actuelle, à 44,2 mds dans la LFC « a précisé M. Belhimer qui répondait à une question sur l’impact économique de la pandémie du coronavirus en Algérie, lors de son passage de son émission de la radio nationale. Avec ce niveau de réserves de change, l’Algérie n’aura des réserves que pour tenir pendant une année d’importation, a reconnu ainsi Amar Belhimer.

    Gestion Opaque: Ou sont placés nos réserves de change ?
    Il est à souligner que la gestion des réserves de change en Algérie fait l’objet d’une opacité totale. Officiellement, c’est la Banque d’Algérie qui gère le placement de ses réserves de change.

    Et la Banque centrale algérienne a procédé à de multiples achats et ventes annuellement de bons du Trésor américain. C’est du moins ce qu’elle affirme officiellement depuis des années.

    Or, les données officielles de la réserve fédérale des Etats-Unis (FED) ne montrent aucune trace de l’existence de 60 milliards de dollars détenus par l’Algérie en bons de trésor américain. Le dernier rapport dévoilé par la FED ne souligne aucunement que l’Algérie fait partie des pays détenant plus de 30 milliards de dollars de titres de la dette américaine. L’Algérie ne fait pas du tout partie de ces pays qui détiennent de sommes importantes en bons de trésor américain après avoir placé leur argent dans des placements fixes à moyens et longs termes auprès de la FED.

    En juillet 2019, les rapports et données révélés par la FED ont permis de dresser la liste des pays détenteurs de la dette américaine, sous forme de bons de trésor.
    Dans cette liste, nous retrouvons
    - l’Iraq avec un portefeuille d’obligations américaines plus de 35 milliards de dollars.
    - Il y aussi la Suède avec plus de 46 milliards de dollars dans son portefeuille d’obligations américaines.
    - Le Koweit détient lui plus de 40 milliards de dollars d’obligations américaines sous forme de bons du trésor.
    - La Pologne a acheté pour plus de 37 milliards de dollars de bons du Trésor américain.
    - Les Emirats Arabes Unis détiennent un portefeuille de 55 milliards de dollars d’obligations américaines.

    Mais, l’Algérie ne figure nul part dans ce classement, le dernier rendu public au début du mois de juillet 2019.


    Il faut savoir que la dette du gouvernement américain, qui a coûté des intérêts records de 523 milliards de dollars durant l’année fiscale 2018, représente un actif pour les investisseurs, les créditeurs des États-Unis. Les Etats-Unis ont de ces actifs pour financer ses énormes déficits. Les investisseurs étrangers achètent des bons du Trésor, comme les institutions américaines ou particuliers, en accumulant d’énormes quantités d’obligation comme pour Chines, son portefeuille d’obligations américaines avait une valeur de 1,13 trillion de dollars, parce que ces placements sont sécurisés et ces bons de Trésor peuvent être revendus facilement sur les marchés boursiers avec des rendements qui divergent selon la nature des placements.

    Dans le cas de l’Algérie, l’essentiel des réserves en devises n’est pas placé en bons du Trésor américain. Où sont donc nos réserves de change ?
    Les autorités algériennes ne fournissent aucune indication à ce sujet.
    Il reste enfin deux hypothèses :
    - La première relève du postulat que l’Algérie a diversifié ses placements en achetant des obligations européennes et des quantités d’Or qui ont permis l’augmentation de nos réserves nationales d »Or.
    - La deuxième, et c’est la plus inquiétante, relève du postulat que les autorités algériennes ont menti à leur population et veulent cacher la vérité sur l’effondrement beaucoup plus spectaculaire de nos réserves de change, notre seule tirelire face aux violents chocs économiques du monde d’aujourd’hui.

    Algerie Part
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Je viens de vérifier.
    Une publication du trésor américain datée de Février 2020, affiche un total en bons du trésor américain par l'Algérie de 681 millions de dollars ! C'est tout !!
    https://ticdata.treasury.gov/Publish/slt3d.txt

    Alors où sont placées les fameux 60 milliards ?

    Pourquoi cette OPACITÉ de la banque d'Algérie ?

    Dernière modification par Pomaria, 04 mai 2020, 02h07.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Passer par des fonds de placement qui ont une gestion un peu plus dynamique... Medahi propose un paiement des intérêts et autre effets de change de la banque d'Algérie au trésor de 1500 milliards en terme de dividendes de placements pour sauver 2020...

      Nour Meddahi et Raouf Boucekkine alertent sur la gravité de la situation et proposent : Une «distribution d’un dividende exceptionnel de la Banque d’Algérie au Trésor»

      El Watan - N. B. 14 AVRIL 2020 À 7 H 00 MIN 814

      Les économistes Nour Meddahi et Raouf Boucekkine ont rendu publique une contribution dans laquelle ils proposent «la distribution d’un dividende exceptionnel de la Banque d’Algérie au Trésor». Les deux professeurs d’université estiment que dans une situation de crise comme celle qui s’abat sur le monde, avec ses deux aspects sanitaire et choc pétrolier, l’Algérie se doit d’agir vite et bien.

      «Il est de la responsabilité de l’Etat de soutenir les compatriotes les plus affectés par la crise, et il est de sa responsabilité d’anticiper la récession et la reprise qui suivra en sauvegardant les PME/TPE et en les modernisant», indiquent les économistes en notant que la situation est telle que le pays ne doit rien s’interdire, y compris le financement monétaire. «Nous avons expliqué à plusieurs reprises que nous étions favorables au principe du financement monétaire, dans des proportions précises et sous conditions.

      Malheureusement, ce financement a été galvaudé par les gouvernements qui se sont succédé après septembre 2017», expliquent-ils. Meddahi et Boucekkine rappellent que la dette publique interne a entre-temps augmenté de manière substantielle, puisqu’elle était de 42% du PIB à fin 2019. Mais il serait délicat de se suffire du seul recours à la planche à billets, estiment ces universitaires, vu les besoins et la dette publique qui exploserait à coût sûr.

      Les économistes soulignent qu’il existe une autre possibilité. «La Banque d’Algérie pourrait distribuer un dividende exceptionnel au Trésor d’un montant qui peut atteindre 1500 mds DA (7,25% du PIB de 2019).» Ceci et d’expliquer que «la Banque d’Algérie possède dans ses provisions 1500 milliards de dinars.

      Ce montant provient en bonne partie des gains de change faits par la Banque d’Algérie». Cet excédent a été engrangé durant la période 2000-2014 au niveau de la balance des paiements, permettant à la BA d’acheter des devises au prix moyen de 75 DA pour un dollar afin de les mettre dans les réserves de change. «Depuis juin 2014, la balance des paiements est déficitaire, ce qui amène la BA à revendre les devises au prix du jour, par exemple 127 DA pour un dollar actuellement.

      Ces gains de change ont permis à la BA de distribuer plusieurs dividendes exceptionnels au Trésor, pour un total de 3840 milliards de dinars sur la période de 2016-2019», expliquent les économistes, en notant que la Loi de finances 2020 a prévu un dividende de 783 milliards pour l’année 2020. Les gains de change ont par ailleurs permis à la BA d’augmenter ses provisions, qui étaient de 680 mds de dinars en juin 2014 à la veille du choc pétrolier, pour être portées à 1663 mds de dinars au moment du départ du gouverneur Laksaci.


      «Le montant des provisions est plafonné par l’article 102 de la LF-2017 à trois fois le capital. Capital qui a aussi augmenté de 300 à 500 mds de dinars en mai 2017», rappelle-t-on dans la contribution, en précisant également que l’article de la LF-2017 stipule que le Trésor doit combler les pertes de la BA si les réserves de celles-ci ne peuvent combler ses pertes.

      «Le déconfinement sera compliqué à gérer»

      Ainsi, selon le dernier état de compte de la BA, en date de novembre 2019, le montant de ces réserves était de l’ordre de 790 milliards de dinars. «Etant donné la situation exceptionnelle que traverse le pays, nous sommes favorables à ce que la Banque d’Algérie distribue un dividende tiré de ses provisions, qui s’ajoutera au dividende prévu par la LF-2020.

      Le montant de ce dividende additionnel peut atteindre le montant total des provisions, soit 1500 mds de dinars. La dette publique ne sera pas affectée par cette opération», proposent Meddahi et Boucekkine. Et d’ajouter : «Nous sommes conscients des enjeux politiques actuels comme nous l’étions pleinement quand nous avons prescrit le financement monétaire encadré au printemps 2017 devant la crise très grave de liquidités qui menaçait le pays et ses fondements sociaux. La situation est incommensurablement plus grave qu’en 2017.

      Le préalable du changement de système n’est pas soutenable dans la crise exceptionnelle que nous vivons», estiment ces analystes, en avertissant que la crise va se prolonger. «Le déconfinement sera compliqué à gérer avec la possibilité de plusieurs vagues de la pandémie en l’absence d’un vaccin, et la récession mondiale a toutes les chances d’être terrible», prédisent-ils. Une situation dans laquelle il ne faut absolument pas prendre les choses à la légère. «L’enjeu est existentiel pour l’Algérie.

      Le pouvoir devra se montrer à la hauteur, non seulement en garantissant la transparence absolue dans les programmes de soutien à mettre en place en 2020 et au-delà (pour éviter un autre épisode ubuesque comme celui de la planche à billets à outrance), mais aussi en œuvrant franchement et volontairement pour le dépassement du système actuel», alertent les économistes. La solidarité de tous les Algériens est, disent-ils, une nécessité pour traverser la crise actuelle. «Les autorités doivent tout faire pour renforcer cette solidarité, le premier acte étant la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion, et des journalistes», concluent Meddahi et Boucekkine.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        salam

        En 2018 j avais lu un article interessant dans le journal Liberté concernant les placements des reserves de change de l Algerie placés á le trager

        Placement des réserves de change de l’Algérie
        PAR AW · MARS 4, 2018

        PLACEMENT DES RÉSERVES DE CHANGE DE L’ALGÉRIE

        Les révélations de la Banque centrale américaine

        Liberté, 4 mars 2018

        La Banque d’Algérie a procédé à de multiples achats et ventes annuellement de bons du Trésor américain qui auraient beaucoup plus profité aux banques d’affaires internationales.

        L’Algérie vit à l’ère de l’opacité en matière de gestion des réserves de change. Pour preuve, des documents de la Fed, la Banque centrale américaine, obtenus par Noureddine Leghliel, ancien analyste boursier, révèlent des détails sur les opérations de placement des réserves de change ou plus simplement des réserves en devises de l’Algérie par la Banque d’Algérie. Il s’avère que, contrairement aux assertions des gouverneurs de la Banque centrale d’Algérie qui se sont succédé depuis les années 2000, l’essentiel des réserves en devises n’est pas placé en bons du Trésor américain, révèlent les chiffres de la Fed. Le code de l’Algérie chez la Fed est 50105, ajoute l’expert. “En 2010, la Banque d’Algérie a placé seulement 9,6 milliards de dollars, le pic de ses placements en bons du Trésor américain (sur un niveau de 160 milliards de dollars)”, rapporte, citant ces documents, l’ancien analyste collaborateur actuellement du plus important journal financier en Suède.

        Où est placé le restant des réserves de change ?
        Pour être plus précis, la Banque d’Algérie a placé en bons du Trésor américain 6,5 milliards de dollars en février 2010, 7,9 milliards de dollars en mars 2010 et 9,6 milliards de dollars en avril 2010. En 2011, les réserves de change se sont situées à 6,3 milliards de dollars en janvier, 7,9 milliards de dollars en février, 8,6 milliards de dollars en mars et avril 2011 et 700 millions de dollars en juin 2011.

        Depuis le mois de janvier 2003 jusqu’au mois de novembre 2011, la Banque d’Algérie a procédé à 52 transactions d’achat de bons du Trésor américain et 16 transactions de vente, rapporte Noureddine Leghliel. Les autorités monétaires de cette époque faisaient croire que le gros de nos réserves en devises était placé en bons du Trésor américain, considérés comme des placements sécurisés. Les chiffres de la Fed révèlent que ce n’est pas le cas et le pire ce sont les frais des transactions qui oscillent entre 0,2 et 0,3% que la BA doit payer à chaque transaction. Quant au rendement de ces bons il est presque nul car la durée des bons détenus par la BA varie entre 2 et 6 mois (des placements à très court terme). Où est alors placé le restant des réserves de change ? “Cela suppose que la quasi-totalité de nos réserves en devises est placée en bons du Trésor autres qu’américains. Et là, ces autorités n’ont divulgué aucune information sur ce que rapportent ces titres à l’Algérie et si cet argent est bien placé”, commente Noureddine Leghliel. Dans la foulée, les chiffres de la Fed indiquent que de novembre 2011 à mars 2016, la Banque d’Algérie n’a placé que 700 millions de dollars.
        Le plus curieux dans ces documents est la fréquence des mouvements en achat et vente de bons du Trésor effectués par la Banque d’Algérie. Si on suit ces opérations de placement de 2008 à 2011, on constate plusieurs achats et ventes de bons du Trésor et qui retombent toujours à juin (2008, 2009, 2010, 2011) à 700 millions de dollars. On a vu qu’on est passé en 2010 en termes de placements en bons du Trésor de 5,9 milliards de dollars en février, 7,9 milliards de dollars en mars, à 9,6 milliards de dollars en avril, à 8,2 milliards de dollars en mai et à 700 millions de dollars à juin 2010.
        “Pourquoi ces va-et-vient d’achat et de vente de bons du Trésor américain chaque mois par la Banque d’Algérie ?”, se demande l’analyste financier. Il déduit que la Banque d’Algérie a effectué des placements à court terme pendant toutes ces périodes susmentionnées. À l’inverse, le Nigeria et l’Arabie saoudite ont opté pour des placements fixes, c’est-à-dire pas d’opérations multiples de vente et d’achat pendant cette période. Le premier pays a placé 3 milliards de dollars en bons du Trésor américain et le second 90 milliards de dollars. “Ils ont recouru à des placements à moyen et long termes (5 ans, 10 ans, 30 ans). Ces placements rapportent entre 1,8, 2,5 à 2,9%”, soutient l’expert.
        On voit bien que contrairement aux assertions des autorités monétaires, cet argent n’est pas aussi bien placé. Ces pays font mieux que l’Algérie. Par ailleurs, il faut savoir que ces multiples transactions, achat et vente de bons du Trésor, effectuées par la Banque d’Algérie coûtent de l’argent. Les frais de ces opérations qui passent par des intermédiaires, les banques d’affaires internationales s’élèveraient à plusieurs millions, voire à des dizaines de millions de dollars.

        K. Remouche

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        • #5
          Comme beaucoup de banques centrales qui n'ont pas les capacité de gestion d'un portefeuille et que ne veulent pas la développer, elles confient à des société de gestion sous mandat la gestion des réserves de changes... Certaines banques françaises et américaines et probablement à la City se chargent de cette gestion sous mandat... En France, plusieurs milliards sont confiés à .... oeilfermé

          On ne voit donc pas directement le nom Banque Centrale Algérienne dans toutes les statistiques officielles...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Othman,

            Distribuer un dividende sur un résultat réalisé ou un résultat cumulé (Dans des réserves et non pas des provisions...car les provisions en ont une autre vocation). On ne peut distribuer ce qu'on n'a pas encore.

            Cette proposition de Meddahi est juste farfelue et ne fait qu’interpréter un texte de loi qui autorise la BA de distribuer un dividende multiple de son capital social.

            J'espère que les approximations qui se sont glissées dans l'article que tu as posté ne relève que de l'interprétation de journalistes pas très au fait de la réalité comptable et financière d'une société et non pas le propos de ces deux experts.

            @Pomaria,
            Personne n'a dit que les réserves de change de l'Algérie étaient exclusivement placées en bons de trèsor américain. Il fut un temps ou une part importante était placée en bons de trèsor américain mais ce n'est plus le cas depuis 2017.

            Depuis cette année, la BA a procédé à une diversification des supports de placement de ses réserves de changes pour mettre un équilibre entre le USD et l'EUR et des profils de liquidité avec des échéances à très court et moyen termes qu'avant.

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            • #7
              L'Algérie avait raté l'opportunité de créer des fonds d'investissement avec tout l'argent qu'elle avait eu, à, l'image de ce qu'a fait le Qatar et les EAU. AU lieu d'investir, on a préféré thésauriser !
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                Salut Boubibtis,

                Ils font la loi, comme ils font la constitution, sur mesure... Sur le plan théorique, ça se tient, et surtout, c'est défendable auprès de la Banque Mondiale. Ce n'est pas fondamentalement une mauvaise idée, à condition d'être bien encadré... Beaucoup de choses vont être remises en cause dans le monde sur le fonctionnement des banques centrales... qui pratiquent ouvertement la planche à billet sans limite depuis des années...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Salut Serkouf,

                  Pour ce qui est d'un fond d'investissement, le marché action est au plus bas... aucun politique en Algérie ne peut prendre la responsabilité d'un renversement aussi drastique des marchés mondiaux dont il n'a aucun contrôle. Cette idée est une fausse bonne idée et les réserves de change n'étaient pas suffisamment pérennes pour s'aventurer dans le marché action et assumer un risque de marché aussi drastique... Quand tu auras la surface financière et économique d'une Chine, tu pourras prétendre jouer le grand chelem, l'Algérie est un petit acteur sur les marchés et se serait fait bouffée...
                  Othmane BENZAGHOU

                  Commentaire


                  • #10
                    Salut

                    Ott : Pour ce qui est d'un fond d'investissement, le marché action est au plus bas... aucun politique en Algérie ne peut prendre la responsabilité d'un renversement aussi drastique des marchés mondiaux dont il n'a aucun contrôle.
                    Qu'est ce que tu raconte l'ami ? On a raté l'occasion par exemple de racheter une société comme Volvo qui était en crise. Non seulement tu transfères la technologie mais en plus tu deviens un acteur de ce marché propsère.
                    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                    • #11
                      quand le baril était a 150 j'avais dit que l'algérie allait regretter de ne pas avoir un vrai fonds souverain (pas fond de régulation des recettes) et que c'était l'occasion ou jamais d'avoir un portif en actions d'entreprises stratégiques occidentales (eads,danone,air liquide,total,renault,carrefour etc etc) a l'époque les cours étaient très bas.

                      j'avais préconisé de placer 1 dollar en actions et 1 dollar en réserves de changes.(a chaque fois 50/50) a 200 milliards, le pays aurait eu 100 milliards sur le fond souverain. rien qu'en dividendes ça rapporterait plusieurs milliards au pays chaque année (ça paierai la facture des céréales et même plus ) sans toucher au portif.

                      mais l'algérie a préféré jouer sur les achats vente des bons du trésor us (et autres) pour faire des mini gains . (2 a 3% grand max par an)

                      Commentaire


                      • #12
                        j'avais préconisé de placer 1 dollar en actions et 1 dollar en réserves de changes.
                        What a hell?

                        Samarkand,
                        As-tu une idée sur le montant des pertes du fonds souverain emarati?

                        Les FS étaient à la mode car tous le monde voulait vendre des actions surcotée et des services de gestion d'actifs à des pays pétroliers qui se sont retrouvés à la tête de sommes faramineuses de dollars suite à l'envolée du prix du pétrole.

                        L'Algérie n'a:
                        • Ni les compétences pour gérer un FS
                        • Ni la visibilité de la stabilité de ses avoirs et l'équilibre de ses budgets

                        Commentaire


                        • #13
                          Qu'est ce que tu raconte l'ami ? On a raté l'occasion par exemple de racheter une société comme Volvo qui était en crise. Non seulement tu transfères la technologie mais en plus tu deviens un acteur de ce marché propsère.
                          On n'avait pas la surface financière pour des investissements dans ce secteur, ni le savoir faire... Volvo a été racheté par Geely, acteur dans l'automobile en Chine depuis plusieurs années. Elle a injecté 5 milliards de dollars d'investissement pour en faire un acteur mondial d'avenir. Le redressement de Volvo est du à une forte innovation sur le haut de gamme avec la XC90, et un renouvellement complet de la gamme, couplé à l'ouverture du marché asiatique, où Volvo était peu présente. Volvo est extrêmement rentable en Chine et dans d'autres pays asiatiques où elle était peu présente...

                          Les seules sociétés où on avait potentiellement une marge étaient dans le domaine de l’énergie en général, et l’énergie renouvelable en particulier. Dans l'automobile, Peugeot était en difficulté, et a sollicité le gouvernement Algérien pour y injecter des liquidités. Cependant, ils voulaient un actionnaire passif, et ne voulaient surtout pas de privé mais des fonds souverains, gage pour les sociétés d'une certaine passivité...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            boubibtis c'est pas vraiment des pertes ( comme on dit,pas vendu pas perdu) en valeur c'est vrai que les fonds chutent fortement en cas de crise mais il faut surtout pas vendre a ce moment la .et se contenter des dividendes.

                            les bourses remonteront c'est certain surtout pour ces entreprises stratégiques dont le monde a besoin. et si une fait faillite ce n'est pas si grave car le portif sera diversifié ( investi sur différents secteurs de différentes zones économiques) pas tout en dollar ou euro etc (pour se prémunir des problèmes de monnaie)

                            pour les compétences ok avec toi mais de nos jours tout est faisable. l'algérie aurait pu signer avec un grand fonds spécialisé pour conseiller le pays sur les meilleurs achats .(répartition portif etc)
                            Dernière modification par samarkand777, 04 mai 2020, 13h03.

                            Commentaire


                            • #15
                              j'avais parlé de peugeot a l'époque justement,pour dire que c'était une grande occasion d'investir dessus. le cours et l'entreprise se sont fortement redressés.

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