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Tunisie: Bonne et prudente gestion de la dette

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  • Tunisie: Bonne et prudente gestion de la dette

    La limitation du déficit courant au niveau de 2,5% du PIB et le maintien du taux d'endettement extérieur dans les limites de 46,1% du PIB figurent parmi les principaux objectifs du budget de l'Etat pour l'année 2007.

    Ambitieux certes et sont non sans contraintes, mais ces objectifs sont empreints de pragmatisme économique et ils sont surtout réalisables eu égard à la robustesse du cadre macroéconomique de l'économie nationale. Ce qu'au demeurant a confirmé le directeur général adjoint du Fonds monétaire international lors de sa toute récente visite en Tunisie.


    «Nous partageons la vue que l'endettement extérieur devra être réduit davantage», a-t-il déclaré.

    «La décision des autorités tunisiennes d'allouer une grande partie du produit de la privatisation au remboursement anticipé de la dette extérieure constitue une étape importante dans cette direction», a-t-il ajouté.

    Le même constat a été, une semaine auparavant, établi par l'Agence de notation financière japonaise «Rating and investment information Inc». En même temps qu'elle a décidé d'améliorer la notation du risque souverain de la Tunisie de «BBB+» à «A-» avec perspective stable, l'Agence japonaise a souligné la réussite de la privatisation et la bonne gestion de la dette en Tunisie. En consacrant une partie des recettes de privatisation au remboursement par anticipation d'une partie de sa dette extérieure, la Tunisie a, en effet, diminué son ratio de la dette publique par rapport au PIB à 54,5% et celui de la dette extérieure, à moyen et long terme, à un niveau inférieur à 48% à la fin de 2006.

    Il n'est à cet égard nullement fortuit de rappeler que notre pays a toujours honoré ses engagements et n'a jamais demandé le rééchelonnement de sa dette. Et si la Tunisie a décidé, ainsi que l'a annoncé la semaine dernière le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, de revenir, cette année sur le marché financier international privé, c'est justement pour réduire encore une fois le niveau de la dette extérieure. L'emprunt obligataire qui sera émis servira, en effet, à rembourser par anticipation une partie de la dette extérieure dont, a précisé le gouverneur de la BCT, les conditions ne sont pas favorables telles que des crédits d'un montant de 400 à 430 millions de dinars contractés, notamment auprès de la BAD. Au nom d'une bonne et prudente gestion de la dette.
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