Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Menacé de poursuites : La direction d’El Watan suspend un journaliste qui a critiqué le changement de sa ligne éditorial

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Menacé de poursuites : La direction d’El Watan suspend un journaliste qui a critiqué le changement de sa ligne éditorial

    Menacé de poursuites : La direction d’El Watan suspend un journaliste qui a critiqué le changement de sa ligne éditoriale



    Melissa NAIT ALI
    4 mai 2020

    La nouvelle vient d’être annoncée par le concerné. La direction du journal El Watan vient de sanctionner le journaliste et ancien secrétaire général de la section syndicale de l’entreprise, Mohand Aziri.


    Ce dernier est menacé de poursuites judiciaires « pour avoir diffamé le directeur de publication, Tayeb Belghiche », auteur d’un article élogieux à l’égard du président, Abdelmadjid Tebboune.
    «Mon employeur, El Watan, en plus de ne tolérer aucune critique (interne) n’a vraiment aucun humour. La direction du journal vient de déposer plainte pour diffamation (en cause un post Facebook) et décide d’une suspension conservatoire de ma position de salarié en attendant une comparution en conseil de discipline », annonce le journaliste Mohand Aziri.

    La direction du journal, sous le feu de la critique depuis samedi dernier suite à la publication d’un compte rendu de la rencontre du Chef de l’Etat avec des directeurs de médias, n’a pas apprécié le post du journaliste qui critique avec ironie ce changement inattendu, et sans explication, de la ligne éditoriale.

    « Erratum : une coquille malencontreuse s’est glissée dans l’édition d’El Watan d’aujourd’hui (Samedi 2 mai ndlr). Son auteur, le directeur de la publication, himself, a été soumis aussitôt à “La Question”. Pas de sanction en vue mais juste un rappel à l’ordre décliné en ces termes : vous voulez continuer à vous exprimer aussi librement ? Choisissiez les pages de pub ! Plates excuses à nos lecteurs qui auront corrigé d’eux même », écrit Mohand Aziri.

    Pour ça, il a reçu, aujourd’hui, un questionnaire dans lequel la direction du journal lui demande de s’expliquer. « Vous avez diffamé le journal El Watan, son directeur général et l’ensemble de la direction. Veuillez vous expliquer », demande le journal à son employé.

    Pourquoi cette réaction disproportionnée ? Cela sent un acharnement contre le journaliste « qui ne s’entend plus, selon des sources, avec les actionnaires du journal qui ne voulaient pas d’un syndicat dans l’entreprise ».

    Elle est disproportionnée puisque le vice-directeur de ce quotidien, Ali Bahmane, a publié, dans l’édition d’aujourd’hui, un long papier pour justifier ce revirement. Il se réfère à la disparition, il y a quelques jours, « d’un journal, et pas des moindres, en l’occurrence Ennahar ».

    ..

  • #2
    Aie, ça tombe mal pour ceux qui prônent la liberté de critiquer et la liberté d'expression... c'est une clarification nécessaire...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Maintenant même chez el watan, les journalistes n'ont pas le droit de critiquer la nouvelle ligne éditoriale et ils sont sanctionnés.

      Ca prouve que qu'il y a eu virage à 180° de ce journal !
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

      Commentaire


      • #4
        C'est pas le journal qui a viré à 180°, ce sont les équilibres de clans dans le pouvoir qui se sont recentrés... oeilfermé

        La caporalerie se fera un plaisir de t'en expliquer les termes avec forts détails... moi les feuilletons à la Dallas me saoulent profondément...
        Dernière modification par ott, 05 mai 2020, 06h57.
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          Le directeur d'El-Watan qui applique les mêmes méthodes que le pouvoir.

          Ça promet avec ce Tayeb Belghiche ! Il se croit peut être à El-Moudjahid dans les années 70 !

          Même pas capable de discuter avec ses journalistes, il envoie des formulaires de questionnements

          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

          Commentaire

          Chargement...
          X