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Mauritanie : l'ex-président n'a jamais payé les factures d'électricité de ses habitations et unités agroindustrielles

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  • Mauritanie : l'ex-président n'a jamais payé les factures d'électricité de ses habitations et unités agroindustrielles

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    Ould Abdel Aziz, bientôt convoqué par une commission parlementaire, devrait à la Société mauritanienne d'électricité (Somalec) pas moins de 160 millions d'anciennes d'ouguiyas.

    Depuis la dernière semaine d'avril, le nom de l'ex-président mauritanien a pratiquement élu domicile aux côtés des pavés de Une de la presse locale. Cité régulièrement dans le travail de la commission parlementaire qui enquête sur des biens mal acquis durant ses douze années de règne à la tête du pays, Mohamed Ould Abdel Aziz est cette fois-ci impliqué, documents à l'appui, dans des opérations de fraudes révélées par l'agence de presse locale Al Akhbar.

    Le 28 avril dernier, l'organe indépendant lance en effet un pavé dans la mare lorsqu'il publie les copies de factures de la société mauritanienne d'électricité (Somelec) attestant que les nombreuses habitations et les unités industrielles que possède l'ex-locataire du palais présidentiel utilisent gratuitement et de manière illimitée l'énergie électrique.

    Le montant total indu s'élève à 162 millions d'anciennes ouguiyas (quelque 400 000 euros).

    « Ce qui frappe dans la longue énumération de ces impayés est bien le nombre incroyable de biens de toutes sortes que possède encore actuellement cet ancien président qui a pillé son pays pendant toute la durée de son règne. Autant d'agissements sur lesquels enquête aujourd'hui une commission parlementaire », interpelle Al Akhbar, cité par la presse francophone mauritanienne.

    Parmi les documents de la Somelec révélés au grand public, la facture du domicile du président à Nouakchott, dans le quartier Nasr, attestant que celui-ci utilisait l'électricité via un branchement non autorisé. Deux autres jonctions illégales avaient été effectuées également dans les maisons qui lui appartiennent dans la ville minière d'Akjoujt (centre-ouest), ajoute la même source.

    Des unités agroalimentaires qui tournaient avec de l'électricité gratuite

    La compagnie publique, relayée par Al Akhbar, indique par ailleurs que le service d'électricité « a été usurpé pour alimenter un espace appartenant à Ould Abdel Aziz à Tafirit, à l'est de Nouakchott ».

    Mais la fraude révélée ne s'arrête pas là, puisque des unités agroindustrielles appartenant à l'ex-président utilisaient l'électricité du réseau public sans frais versés dans les caisses de la Somelec : d'abord une usine d'embouteillage et d'utilisation d'eau minérale ; une usine de produits de la pêche à Nouadhibou ; une zone de décorticage de riz dans le village de Rosso ; et enfin une station de pompage pour une ferme, toujours dans le village de Rosso et propriété d'Ould Abdel Aziz.

    Pour rappel, le « dossier Somelec » comme celui de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) font désormais partie des dossiers de l'ancien pouvoir sur lesquels la commission parlementaire installée depuis février enquête aujourd'hui.

    Son président et porte-parole, Lemrabott Bennahi, a annoncé le 20 avril dans une déclaration rapportée par nos confrères de RFI que Ould Abdel Aziz allait être convoqué « parce que quand même il a été responsable de ce pays pendant près d'une douzaine d'années. C'est la commission qui va juger le moment de sa convocation. Et c'est un travail parlementaire. Et le droit accorde au Parlement le droit de contrôler toute action gouvernementale qu'elle soit en cours ou qu'elle soit passée ».

    Par La Tribune Afrique

  • #2
    le contraire m'aurait étonné ................ les dirigeants africains sont bien pire que les colons européens .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Mais votre M6 s'est accaparé du Maroc et ses richesses en laissant le pauvre marocain sous le joug du système féodal
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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