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Emmanuel Todd : « l’étape suivante ne sera pas une lutte de classes civilisée, mais le guerre civile »

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  • Emmanuel Todd : « l’étape suivante ne sera pas une lutte de classes civilisée, mais le guerre civile »

    « Quand un type passe de Bercy à une banque pour se remplir les poches, il n’est qu’un corrompu, et rien d’autre. »

    Coronavirus: la folle charge d’Emmanuel Todd contre Macron

    Nous saurons que la monde a changé quand ceux qui nous ont mis dans le pétrin seront devant un tribunal – et je ne parle pas d’une simple commission parlementaire. On nous prie de croire que les gens qui ont péché sous les régimes précédents et qui sont toujours là ont fait leur examen de conscience. C’est trop facile! Il faut en finir avec l’impunité. On doit faire des exemples, avec des peines de prison et des sanctions financières. La société française a besoin de morale, et il n’y a pas de morale sans punition. Ce n’est pas qu’une question de principe. Il existe maintenant un vrai risque d’explosion sociale, parce que les Français savent que leurs dirigeants sont incapables de les protéger. Si l’on accepte encore et toujours un pouvoir qui raconte n’importe quoi grâce à sa maîtrise des moyens de communication et qui s’entête à ne pas régler les problèmes économiques, l’étape suivante ne sera pas une lutte de classes civilisée, mais le guerre civile. »

    challenges
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Coronavirus: la folle charge d'Emmanuel Todd contre Macron
    Par Maurice Szafran le 04.05.2020

    EDITO - Un entretien d'une virulence extrême d'Emmanuel Todd accordé à L'Express est passé sous les radars ce week-end. Le démographe y défend notamment la nécessité de punir violemment nos dirigeants actuels -par la prison et les sanctions financières- pour leur gestion de la crise épidémique. Une interview glaçante qui rappelle les pires heures idéologiques du stalinisme.

    Emmanuel Todd
    "On doit faire des exemples, avec des peines de prison et des sanctions financières. La société française a besoin de morale, et il n’y a pas de morale sans punition", affirme Emmanuel Todd à l'encontre du gouvernement dans un entretien accordé à L'Express.


    Dans le dernier (et excellent) numéro de L'Express, un entretien est passé quasi inaperçu, celui du démographe Emmanuel Todd. C'est fort dommage. Dissimulé comme à l'accoutumée derrière la "science" et ses "recherches", l'intellectuel, profitant de la pandémie du Covid-19, porte une charge d'une violence inouïe contre Emmanuel Macron et l'Europe. Inutile d'y prêter plus que cela attention car l'obsession anti-européenne et la haine recuite envers le président de la république ne sont plus chez lui qu'habitude et routine. Ce n'est qu'une démonstration supplémentaire de l'ultra violence politique (et verbales) qui habite Todd, celui qui rappelons-le, avait accusé de racisme(!) les millions de Français "Je suis Charlie". Mais la conclusion de l'interview accordée à notre confrère mérite toutefois que nous nous y arrêtions. Car elle augure de ce qui pourrait advenir dans les mois qui viennent.

    Là voici, cette conclusion, dans son intégralité: "Nous saurons que la monde a changé quand ceux qui nous ont mis dans le pétrin seront devant un tribunal - et je ne parle pas d'une simple commission parlementaire. On nous prie de croire que les gens qui ont péché sous les régimes précédents et qui sont toujours là ont fait leur examen de conscience. C'est trop facile! Il faut en finir avec l'impunité. On doit faire des exemples, avec des peines de prison et des sanctions financières. La société française a besoin de morale, et il n'y a pas de morale sans punition. Ce n'est pas qu'une question de principe. Il existe maintenant un vrai risque d'explosion sociale, parce que les Français savent que leurs dirigeants sont incapables de les protéger. Si l'on accepte encore et toujours un pouvoir qui raconte n'importe quoi grâce à sa maîtrise des moyens de communication et qui s'entête à ne pas régler les problèmes économiques, l'étape suivante ne sera pas une lutte de classes civilisée, mais le guerre civile."

    Remake soft des procès de Moscou

    Bien sûr, il serait préférable d'effacer de nos mémoires ces propos d'Emmanuel Todd.. De ne pas -surtout pas- les prendre au sérieux. D'attribuer ces délires idéologiques, violents et répressifs à un intellectuel jadis influent mais en perdition politique et morale depuis quelques années déjà. Bref d'ignorer Todd. Ce serait pourtant une erreur. Car, aussi stupéfiant cela puissent-il paraître, Todd n'est pas isolé. Une partie des Français pensent comme lui, avec la même violence verbale, des mots qui avaient disparu de notre vocabulaire politique commun depuis les terribles années du... stalinisme. Recensons- les, ces mots et expressions, à en avoir froid dans le dos: "tribunal", "péché", "examen de conscience", "impunité", "faire des exemples" [l'horreur...], "punition", "peines de prison", "guerre civile"... La justice? Çà? Non, un remake soft des procès de Moscou.

    Dans l'esprit de Todd et de tous ceux, en particulier sur les réseaux sociaux, qui raisonnent de manière identique, il n'est plus question d'attendre les échéances liées au processus démocratique, donc les élections, pour choisir d'éventuels nouveaux responsables politiques, pour procéder à l'alternance, aux changements. Il est indispensables de juger, de punir, d'embastiller, au plus vite! Et pas seulement Macron et les siens, par définition coupables de tous les maux; il faut aussi s'en prendre à Sarkozy et à Hollande, eux aussi des "monstres" ayant sacrifié non seulement les intérêts de la France mais aussi les Français qui les ont élus. La définition même du traître, à châtier. L'essence et la justification de la démarche stalinienne.

    Emmanuel Todd -ainsi que le philosophe Michel Onfray qui n'ose pas encore le proférer à haute et intelligible voix- exige que le châtiment, la punition deviennent la règle. C'est une manière parmi d'autres d'abattre la démocratie. Il faut savoir qu'il n'est pas isolé dans cette démarche vengeresse, que des responsables politiques de droite commencent à articuler des "idées" somme toute assez proches. "Ce n'est qu'un début, continuons le combat!", clamaient les soixante-huitards. Ils avaient raison: le combat contre les néo-staliniens doit en effet continuer -plus que jamais.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Une démocratie ou tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains des riches et des puissants, n'est rien d'autre qu'une dictature mais une dictature qui ne dit pas son nom.
      ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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