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Détenus du Hirak : Passe d'armes entre la DGAPR et Amnesty International-Maroc

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  • Détenus du Hirak : Passe d'armes entre la DGAPR et Amnesty International-Maroc

    Effectivement, l'actualité oublie le sort terrible vécu par ces prisonniers marocains.

    - Les détenus du Hirak constituent la pierre d'achoppement entre le Maroc et Amnesty International. Après un communiqué de l'ONG, la Direction des prisons a répliqué en pointant la focalisation sur certains détenus et pas les autres-.

    Le torchon brûle à nouveau entre Amnesty international et la délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGPAR). Mardi, la section marocaine de l'ONG a partagé, sur sa page Facebook, un communiqué de presse où elle appelle à la libération des détenus d’opinion, surtout dans le contexte de la pandémie du nouveau coronavirus. Elle a rappelé avoir exigé la libération de tous les prisonniers d'opinion dans le monde. De quoi irriter la DGAPR.

    Dans un communiqué relayé le même jour, l’instance dirigée par Mohamed Salah Tamek a reproché à Amnesty Maroc d’avoir commis une «dernière bourde en appelant à la libération des seuls détenus des événements d’Al Hoceima». La DGAPR fustige une «position contraire aux chartes internationales» et qui «émane d’une organisation qui prétend défendre les droits de l’Homme, sachant que l’esprit même de ces droits est la défense de l’être humain quelle que soit son appartenance nationale, géographique et religieuse».

    «Il s’avère que les considérations qui l’ont amenées à commettre cette bourde n’ont aucun lien avec les droits de l’Homme, d’autant plus qu’elle a mis au profit sa qualité d’organisation de droits de l’Homme pour servir d’autres agendas», dénonce encore la DGAPR.

    Celle-ci reproche aussi à la section marocaine de l'ONG de ne pas avoir pris connaissance des mesures préventives de lutte contre la propagation du covid-19 dans les prisons. «En prenant ces mesures, la DGPAR n'a fait aucune distinction entre les détenus, ni en raison des charges retenues contre eux ni en raison de leur appartenance géographique ou ethnique», souligne le communiqué relayé par la MAP.
    (…).
    Amnesty ne comprend pas la lecture de la DGAPR

    Mercredi, le secrétaire général d’Amnesty-Maroc, Mohamed Sektaoui, a estimé que la DGPAR ne lit pas les communiqués. «Nous pensons que le délégué général de l’administration pénitentiaire n'oubliera pas qu'il était un ancien détenu d'opinion, défendu par Amnesty avec persévérance au moment où le gouvernement marocain niait l'existence de ces prisonniers, exactement comme aujourd'hui», rappelle-t-il sur sa page Facebook.

    Ya..bi
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