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Appel du collectif des travailleurs de la Maïserie de Tafna à la solidarité
Nous, travailleurs de la Maïserie de Tafna (minoterie de maïs), au bout d’une durée de cinq mois depuis notre licenciement et après avoir frappé à toutes les portes et saisi par écrit les autorités, nous avons décidé de reprendre les protestations dès le début de la semaine prochaine.
Et cela suite à la décision prise par le partenaire étranger (turc) qui contrôle la direction de l’usine de refuser notre réintégration et de ne garder que quelques éléments recrutés sous contrat à durée indéterminée avec le passage de la durée du travail par équipe de 8 à 12 heures.
Pour cela, nous refusons d’être jetés à la rue dans de telles conditions après que nous percevions un salaire mensuel et sommes devenus dépendants des aides fournies par des associations.
Nous ne pouvons même pas porter notre affaire devant tribunaux qui demeurent fermés pour qu’on puisse sortir des difficultés rencontrés, trouver un emploi temporaire ou participer à un concours de recrutement par ces temps de confinement.
Nous lançons un appel aux hautes autorités du pays pour qu’elles se penchent sur notre situation et que nous puissions réintégrer nos postes d’emploi.
Est-il logique de fermer les usines en jetant les travailleurs à la rue ? Plus d’une centaine de familles souffrent en silence.
Est-il logique qu’on autorise l’importation de la maïzena alors que l’usine produisait 60 tonnes par jour de ce produit, le son, le miel de maïs ainsi que le gluten et la dextrine ?
Le prix de la maïzena produite localement était de 60 DA alors qu’on continue à l’importer à 300DA avec l’expulsion des travailleurs de l’usine.
Notre appel est de demander à qui de droit de revoir notre situation.
Observation : la protestation sera organisée de telle sorte que les mesures de protection et de distanciation individuelle soient observées et éviter les contacts rapprochés.
*Appel reçu par le biais de réseaux sociaux.
Source : Alger republicain 5 mai 2020
Et cela suite à la décision prise par le partenaire étranger (turc) qui contrôle la direction de l’usine de refuser notre réintégration et de ne garder que quelques éléments recrutés sous contrat à durée indéterminée avec le passage de la durée du travail par équipe de 8 à 12 heures.
Pour cela, nous refusons d’être jetés à la rue dans de telles conditions après que nous percevions un salaire mensuel et sommes devenus dépendants des aides fournies par des associations.
Nous ne pouvons même pas porter notre affaire devant tribunaux qui demeurent fermés pour qu’on puisse sortir des difficultés rencontrés, trouver un emploi temporaire ou participer à un concours de recrutement par ces temps de confinement.
Nous lançons un appel aux hautes autorités du pays pour qu’elles se penchent sur notre situation et que nous puissions réintégrer nos postes d’emploi.
Est-il logique de fermer les usines en jetant les travailleurs à la rue ? Plus d’une centaine de familles souffrent en silence.
Est-il logique qu’on autorise l’importation de la maïzena alors que l’usine produisait 60 tonnes par jour de ce produit, le son, le miel de maïs ainsi que le gluten et la dextrine ?
Le prix de la maïzena produite localement était de 60 DA alors qu’on continue à l’importer à 300DA avec l’expulsion des travailleurs de l’usine.
Notre appel est de demander à qui de droit de revoir notre situation.
Observation : la protestation sera organisée de telle sorte que les mesures de protection et de distanciation individuelle soient observées et éviter les contacts rapprochés.
*Appel reçu par le biais de réseaux sociaux.
Source : Alger republicain 5 mai 2020
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