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Le dernier coup de
Warren
Buffett
Il vient d'investir
10 milliards $
en 1 heure
sur un actif
controversé et essentiel
en brisant ses propres règles (sauf la plus importante)
À 11 heures dimanche matin, l’accord était conclu, 10 milliards étaient engagés.
Tout s'est passé en moins de 24 heures.
La veille le PDG de Bank of America appelle Warren Buffett : une de ses clientes cherche à le rencontrer. Elle fait partie du cercle très fermé des femmes qui dirigent une société du S&P500, le "CAC40 américain".
Buffett fixe la réunion dès le lendemain, un dimanche matin à 10 heures.
Warren Buffett, est un investisseur de légende, le 4e homme le plus riche du monde et le premier dans le secteur de la finance.
Il sait saisir les opportunités quand elles se présentent.
Et le lendemain, à 11h, Buffett s’était engagé fermement à hauteur de 10 milliards de dollars, come hell or highwater dira-t-il par la suite, advienne l'enfer ou le déluge.
En 60 minutes, 10 000 000 000 $.
Personne ne saura ce qui s’est dit durant ces minutes cruciales.
Mais une chose est sûre : c’est un tournant décisif dans l’investissement mondial.
Ils pensaient qu'il avait perdu la main !
Depuis 4 ans, l’investisseur de légende n’avait réalisé aucune opération d’envergure.
Le portefeuille de Berkshire Hathaway, sa société, est composé à 60 % de cash !
C’est gigantesque, 60 % de l’argent ne rapporte rien pour n’importe quel autre gestionnaire que Buffett, on crierait au suicide.
C’est même pire, Berkshire Hathaway a racheté pour 4 milliards de dollars de ses propres actions en 2019 : c’est une manière de dire à ses co-investisseurs, je ne sais pas quoi faire de votre argent alors je vous le rends.
Warren Buffett, vénéré par les investisseurs, l'Oracle d'Omaha aurait-il perdu la main ?
Non, pour lui, les actions sont simplement beaucoup trop chères.
Les actions sont trop chères... sauf un secteur
Les actions sont beaucoup trop chères. Si elles le sont pour lui, ne le sont-elles pas pour nous aussi ?
Je ne suis pas le seul a me tenir à l’écart des actions.
Buffet vient pourtant de faire une exception à 10 milliards de dollars.
Il vient de réaliser son dernier coup là où personne ne l’attendait, à l’encontre de la plupart de ses propres règles.
Et selon ses propres mots, il a pourtant pris sa décision en à peine une heure.
Est-ce qu’il a investi dans les nouvelles technologies ?
Dans le Cac40 ou le S&P500?
Dans des espaces de coworking à la WeWork ?
Des éoliennes, des voitures électriques, des batteries ?
Non pas du tout, même si ce sont typiquement les investissements préférés de votre banquier.
Tenez-vous bien : il a investi dans du pétrole.
Ce que vous dit Buffett, avec cet investissement de 10 milliards de dollars, c’est qu’il pense que les prix du pétrole vont finir par doubler et sans doute plus encore.
Je vais vous expliquer pourquoi dans une seconde.
Et vous allez voir qu’il y a là une opportunité d’investissement assez incroyable (et si vous êtes sensible au climat, sachez que c’est un investissement vertueux).
Mais d’abord, permettez-moi de me présenter, si vous ne me connaissez pas encore.
Guy de La Fortelle
Je m'appelle Guy de La Fortelle
Je suis fils et petits-fils de financiers. J'ai fait ma grande école de commerce parisienne (l'ESCP) : J’étais appelé à rejoindre les rangs des banquiers policés, gendres idéaux à costume trois pièces et souliers à boucle.
Mais je me suis égaré en chemin. Sur un coup de tête, je suis parti aux États-Unis loin de New-York et Washington.
J’ai vu 700 000 américains perdre leur travail chaque mois, plus d’un million de familles mises à la rue du jour au lendemain.
Je l’ai vu de mes yeux et je le vois depuis monter en France, sans la brutalité américaine mais plus sournoisement et avec la même ampleur.
Par un hasard extraordinaire, j’ai croisé le chemin d’un investisseur américain légendaire, Bill Bonner.
Avec son groupe d’investisseurs, il a prédit depuis 40 ans :
la crise de 1987,
la chute de l’URSS,
l’éclatement de la bulle Internet de 2001 puis
de la bulle immobilière de 2008.
Ce sont des gens sérieux, avec un historique d'analyses inégalé.
Il m’a invité à le rejoindre ainsi que son équipe de l’autre côté de l’Atlantique. Nous avons tout quitté avec mon épouse et un nouveau-né sans filet, ni protection. J’ai eu la frousse de ma vie, mais je ne regrette rien.
Je vous dis cela car j’ai rencontré là-bas ces investisseurs de légende, au travail inégalé en France.
J’ai croisé la route d’Alan Greenspan, ancien gouverneur de la Réserve Fédérale Américaine qui se souvient encore de l’époque de l’étalon-or.
exceptionnellement, j'ai mis un costume pour rencontrer Alan Greenspan)
De mes années américaines, je suis revenu avec une stratégie que je voudrais vous présenter aujourd’hui.
C’est une stratégie très complète, où je vous donne les alternatives ultra-efficaces aux fonds d'assurance vie.
Mais ce mois-ci, avec le « coup » de Warren Buffet, l’urgence est de vous parler du pétrole.
Le pétrole est massivement sous-évalué
En apparence, le pétrole est l’objet de grandes spéculations.
Il s’envole comme une flèche en 2007 avant de s’écraser en flamme… Repart aussitôt, s’établit à un niveau élevé entre 2011 et 2014, puis s’effondre, reprends sa hausse en 2018… et retombe… On dirait une étape de montagne du Tour de France :
cours du petrole
La réalité est beaucoup plus intéressante.
Je la détaille dans mon nouveau dossier d’investissement Risque & Profit, mais voici, en primeur, le cœur de ce qu’il faut savoir.
Rappelons-nous.
2006-2007 marquent deux années noires des émeutes de la faim.
À cette période, le regretté Christophe de Margerie, PDG de Total, prédit le litre d’essence à 2€ rapidement (à taxes équivalentes il serait à 1€ aujourd’hui).
Il se trouve que la Chine a rejoint l’OMC en 2001 et devient un ogre énergétique : céréales, métaux, pétrole, charbon… Toutes les matières premières sont englouties par l’Empire du Milieu, les prix flambent y compris le maître-étalon : le pétrole.
Cette flambée des prix oblige les banques centrales à remonter leurs taux entrainant le monde dans la crise et le dollar avec.
Eh oui, le pétrole, comme l’or est un révélateur. Mais à la différence de l’or, le pétrole est utile et fluctue selon l’activié économique.
C’est un révélateur de la faiblesse du dollar : plus le dollar baisse, plus le pétrole monte.
Après 2008, les banques centrales ouvrent les vannes des liquidités, on imprime à tour de bras pour relancer les économies : voilà le pétrole qui remonte aussitôt avec le dollar qui baisse et la demande chinoise qui reprend.
Mais alors que se passe-t-il en 2014 ?
-70% en 2014, les raisons de l'effondrement et les causes de la remontée
En 2014, les prix du pétrole dévissent de 70% et aujourd'hui encore, nous sommes en convalescence. Il s'est alors passé 3 événements importants qui se sont conjugués :
les Etats-Unis redeviennent le premier producteur de pétrole au monde grâce aux pétroles de schistes (la dernière fois, c'était en 1973) ;
La Fed se lance dans une normalisation monétaire et commence à remonter ses taux d’intérêts ;
Et surtout, l’Arabie saoudite se lance dans une guerre des prix pour étouffer la production américaine : elle voit d'un très mauvais oeil cet allié redevenir un concurent.
Mais les manœuvres des saoudiens et de la Fed échouent : les prix repartent à la hausse jusqu’au gros coup de chaud de 2018 sur les marchés.
Aujourd’hui les banques centrales sont prises au piège : elles ne peuvent plus remonter les taux sans détruire nos économies dysfonctionnelles mais craignent l’emballement des prix du pétrole, le grand retour de l’inflation :
Toute la question est là : combien de temps les banques centrales pourront-elles maintenir le couvercle sur les prix du pétrole ?
Déjà la production de schistes aux États-Unis commence à marquer le pas, à force de bruler du charbon, les Chinois se rendent malades à mourir… Et nous n’avons pas encore abordé les questions climatiques qui, derrière les beaux discours, sont reléguées aux oubliettes.
On chute par où l’on pêche et le péché de nos économies est une dépendance maladive au pétrole.
Vers un 3e choc pétrolier
Les chocs pétroliers de 1973 ont été rendus possibles par le pic pétrolier conventionnel aux États-Unis… Le prochain choc pourrait bien avoir lieu au moment du pic pétrolier non-conventionnel, celui des schistes.
Warren
Buffett
Il vient d'investir
10 milliards $
en 1 heure
sur un actif
controversé et essentiel
en brisant ses propres règles (sauf la plus importante)
À 11 heures dimanche matin, l’accord était conclu, 10 milliards étaient engagés.
Tout s'est passé en moins de 24 heures.
La veille le PDG de Bank of America appelle Warren Buffett : une de ses clientes cherche à le rencontrer. Elle fait partie du cercle très fermé des femmes qui dirigent une société du S&P500, le "CAC40 américain".
Buffett fixe la réunion dès le lendemain, un dimanche matin à 10 heures.
Warren Buffett, est un investisseur de légende, le 4e homme le plus riche du monde et le premier dans le secteur de la finance.
Il sait saisir les opportunités quand elles se présentent.
Et le lendemain, à 11h, Buffett s’était engagé fermement à hauteur de 10 milliards de dollars, come hell or highwater dira-t-il par la suite, advienne l'enfer ou le déluge.
En 60 minutes, 10 000 000 000 $.
Personne ne saura ce qui s’est dit durant ces minutes cruciales.
Mais une chose est sûre : c’est un tournant décisif dans l’investissement mondial.
Ils pensaient qu'il avait perdu la main !
Depuis 4 ans, l’investisseur de légende n’avait réalisé aucune opération d’envergure.
Le portefeuille de Berkshire Hathaway, sa société, est composé à 60 % de cash !
C’est gigantesque, 60 % de l’argent ne rapporte rien pour n’importe quel autre gestionnaire que Buffett, on crierait au suicide.
C’est même pire, Berkshire Hathaway a racheté pour 4 milliards de dollars de ses propres actions en 2019 : c’est une manière de dire à ses co-investisseurs, je ne sais pas quoi faire de votre argent alors je vous le rends.
Warren Buffett, vénéré par les investisseurs, l'Oracle d'Omaha aurait-il perdu la main ?
Non, pour lui, les actions sont simplement beaucoup trop chères.
Les actions sont trop chères... sauf un secteur
Les actions sont beaucoup trop chères. Si elles le sont pour lui, ne le sont-elles pas pour nous aussi ?
Je ne suis pas le seul a me tenir à l’écart des actions.
Buffet vient pourtant de faire une exception à 10 milliards de dollars.
Il vient de réaliser son dernier coup là où personne ne l’attendait, à l’encontre de la plupart de ses propres règles.
Et selon ses propres mots, il a pourtant pris sa décision en à peine une heure.
Est-ce qu’il a investi dans les nouvelles technologies ?
Dans le Cac40 ou le S&P500?
Dans des espaces de coworking à la WeWork ?
Des éoliennes, des voitures électriques, des batteries ?
Non pas du tout, même si ce sont typiquement les investissements préférés de votre banquier.
Tenez-vous bien : il a investi dans du pétrole.
Ce que vous dit Buffett, avec cet investissement de 10 milliards de dollars, c’est qu’il pense que les prix du pétrole vont finir par doubler et sans doute plus encore.
Je vais vous expliquer pourquoi dans une seconde.
Et vous allez voir qu’il y a là une opportunité d’investissement assez incroyable (et si vous êtes sensible au climat, sachez que c’est un investissement vertueux).
Mais d’abord, permettez-moi de me présenter, si vous ne me connaissez pas encore.
Guy de La Fortelle
Je m'appelle Guy de La Fortelle
Je suis fils et petits-fils de financiers. J'ai fait ma grande école de commerce parisienne (l'ESCP) : J’étais appelé à rejoindre les rangs des banquiers policés, gendres idéaux à costume trois pièces et souliers à boucle.
Mais je me suis égaré en chemin. Sur un coup de tête, je suis parti aux États-Unis loin de New-York et Washington.
J’ai vu 700 000 américains perdre leur travail chaque mois, plus d’un million de familles mises à la rue du jour au lendemain.
Je l’ai vu de mes yeux et je le vois depuis monter en France, sans la brutalité américaine mais plus sournoisement et avec la même ampleur.
Par un hasard extraordinaire, j’ai croisé le chemin d’un investisseur américain légendaire, Bill Bonner.
Avec son groupe d’investisseurs, il a prédit depuis 40 ans :
la crise de 1987,
la chute de l’URSS,
l’éclatement de la bulle Internet de 2001 puis
de la bulle immobilière de 2008.
Ce sont des gens sérieux, avec un historique d'analyses inégalé.
Il m’a invité à le rejoindre ainsi que son équipe de l’autre côté de l’Atlantique. Nous avons tout quitté avec mon épouse et un nouveau-né sans filet, ni protection. J’ai eu la frousse de ma vie, mais je ne regrette rien.
Je vous dis cela car j’ai rencontré là-bas ces investisseurs de légende, au travail inégalé en France.
J’ai croisé la route d’Alan Greenspan, ancien gouverneur de la Réserve Fédérale Américaine qui se souvient encore de l’époque de l’étalon-or.
exceptionnellement, j'ai mis un costume pour rencontrer Alan Greenspan)
De mes années américaines, je suis revenu avec une stratégie que je voudrais vous présenter aujourd’hui.
C’est une stratégie très complète, où je vous donne les alternatives ultra-efficaces aux fonds d'assurance vie.
Mais ce mois-ci, avec le « coup » de Warren Buffet, l’urgence est de vous parler du pétrole.
Le pétrole est massivement sous-évalué
En apparence, le pétrole est l’objet de grandes spéculations.
Il s’envole comme une flèche en 2007 avant de s’écraser en flamme… Repart aussitôt, s’établit à un niveau élevé entre 2011 et 2014, puis s’effondre, reprends sa hausse en 2018… et retombe… On dirait une étape de montagne du Tour de France :
cours du petrole
La réalité est beaucoup plus intéressante.
Je la détaille dans mon nouveau dossier d’investissement Risque & Profit, mais voici, en primeur, le cœur de ce qu’il faut savoir.
Rappelons-nous.
2006-2007 marquent deux années noires des émeutes de la faim.
À cette période, le regretté Christophe de Margerie, PDG de Total, prédit le litre d’essence à 2€ rapidement (à taxes équivalentes il serait à 1€ aujourd’hui).
Il se trouve que la Chine a rejoint l’OMC en 2001 et devient un ogre énergétique : céréales, métaux, pétrole, charbon… Toutes les matières premières sont englouties par l’Empire du Milieu, les prix flambent y compris le maître-étalon : le pétrole.
Cette flambée des prix oblige les banques centrales à remonter leurs taux entrainant le monde dans la crise et le dollar avec.
Eh oui, le pétrole, comme l’or est un révélateur. Mais à la différence de l’or, le pétrole est utile et fluctue selon l’activié économique.
C’est un révélateur de la faiblesse du dollar : plus le dollar baisse, plus le pétrole monte.
Après 2008, les banques centrales ouvrent les vannes des liquidités, on imprime à tour de bras pour relancer les économies : voilà le pétrole qui remonte aussitôt avec le dollar qui baisse et la demande chinoise qui reprend.
Mais alors que se passe-t-il en 2014 ?
-70% en 2014, les raisons de l'effondrement et les causes de la remontée
En 2014, les prix du pétrole dévissent de 70% et aujourd'hui encore, nous sommes en convalescence. Il s'est alors passé 3 événements importants qui se sont conjugués :
les Etats-Unis redeviennent le premier producteur de pétrole au monde grâce aux pétroles de schistes (la dernière fois, c'était en 1973) ;
La Fed se lance dans une normalisation monétaire et commence à remonter ses taux d’intérêts ;
Et surtout, l’Arabie saoudite se lance dans une guerre des prix pour étouffer la production américaine : elle voit d'un très mauvais oeil cet allié redevenir un concurent.
Mais les manœuvres des saoudiens et de la Fed échouent : les prix repartent à la hausse jusqu’au gros coup de chaud de 2018 sur les marchés.
Aujourd’hui les banques centrales sont prises au piège : elles ne peuvent plus remonter les taux sans détruire nos économies dysfonctionnelles mais craignent l’emballement des prix du pétrole, le grand retour de l’inflation :
Toute la question est là : combien de temps les banques centrales pourront-elles maintenir le couvercle sur les prix du pétrole ?
Déjà la production de schistes aux États-Unis commence à marquer le pas, à force de bruler du charbon, les Chinois se rendent malades à mourir… Et nous n’avons pas encore abordé les questions climatiques qui, derrière les beaux discours, sont reléguées aux oubliettes.
On chute par où l’on pêche et le péché de nos économies est une dépendance maladive au pétrole.
Vers un 3e choc pétrolier
Les chocs pétroliers de 1973 ont été rendus possibles par le pic pétrolier conventionnel aux États-Unis… Le prochain choc pourrait bien avoir lieu au moment du pic pétrolier non-conventionnel, celui des schistes.