(1)
Le 8 mai 1945, il y a aujourd’hui 75 ans, fut une journée de réjouissance dans le monde après la victoire sur le régime nazi allemand. Ce fut en même temps le point de départ de l’un des plus grands carnages perpétrés par l’armée coloniale en Algérie. Dans les jours et les semaines qui suivirent, des dizaines de milliers d’Algériens périrent sous la mitraille et les bombardements pour avoir revendiqué l’indépendance de leur pays. La simple vue du drapeau algérien avait suffit à déclencher une hystérie sauvage chez les colons. Rien ne devait les arrêter pour maintenir intacts leurs privilèges. Les Cent seigneurs de la colonisation étaient résolus à faire couler des fleuves de sang, à faire croupir en prison des milliers de patriotes plutôt que de perdre un seul centime de profit que leur ordre leur assurait à l’ombre du Code de l’indigénat.
Le nazisme responsable en 1939 du déclenchement de la 2 ème guerre mondiale, la plus sanglante et la plus dévastatrice que l’histoire ait jamais connue, le régime de terreur instauré en 1933 par Hitler, pour exaucer les aspirations de la bourgeoisie allemande, était écrasé. L’armée soviétique, entrée dans Berlin au prix du sacrifice de quelque 200 000 hommes et femmes avait selon les directives de Staline « poursuivi et anéanti le monstre jusque dans sa tanière ». Le drapeau rouge, frappé de la faucille et du marteau, surmonté de l’étoile, symbole de l’alliance entre les prolétaires et les masses populaires contre la bourgeoisie, était hissé début mai sur le toit du Reichtag.
Cette guerre dévastatrice fit plus de 50 millions de morts. Plus de la moitié d’entre eux étaient soviétiques. L’URSS concentra contre elle les trois quarts des effectifs et du potentiel de guerre de l’Allemagne fasciste, facilitant du même coup le débarquement américain du 6 juin 1944. Les nazis tentaient par les moyens les plus barbares de détruire le régime socialiste. En même temps ils cherchaient à contrôler les puits de pétrole du Caucase, les champs de blé et les richesses minières de l’URSS, de façon à asservir la population soviétique et asseoir la domination du Reich sur le monde pour les « 1000 ans » à venir. La folie des nazis n’aurait pas pu se déchaîner si les Etats capitalistes de l’Angleterre et de la France, aidés par les aristocraties réactionnaires de la Pologne, notamment, n’avaient pas fait la sourde oreille aux propositions de l’URSS de constituer une alliance anti-nazie. Ces puissances, dont les idéologues falsifient l’histoire aujourd’hui en assimilant communisme et nazisme, en imputant conjointement les responsabilités du déclenchement de cette guerre à l’Allemagne et à l’URSS, cherchaient à orienter les coups des nazis contre la patrie du socialisme. Un mauvais calcul car Hitler ne cachait pas son but de s’emparer de toute l’Europe. Mais les capitalistes préféraient en leur for intérieur l’asservissement politique sous le Reich plutôt que le maintien et le développement pacifique de l’URSS. C’est la tactique politique appliquée par l’URSS sous Staline et la résistance des peuples à l’occupation nazie qui imprimèrent un autre cours à la guerre.
Le 8 mai 1945, il y a aujourd’hui 75 ans, fut une journée de réjouissance dans le monde après la victoire sur le régime nazi allemand. Ce fut en même temps le point de départ de l’un des plus grands carnages perpétrés par l’armée coloniale en Algérie. Dans les jours et les semaines qui suivirent, des dizaines de milliers d’Algériens périrent sous la mitraille et les bombardements pour avoir revendiqué l’indépendance de leur pays. La simple vue du drapeau algérien avait suffit à déclencher une hystérie sauvage chez les colons. Rien ne devait les arrêter pour maintenir intacts leurs privilèges. Les Cent seigneurs de la colonisation étaient résolus à faire couler des fleuves de sang, à faire croupir en prison des milliers de patriotes plutôt que de perdre un seul centime de profit que leur ordre leur assurait à l’ombre du Code de l’indigénat.
Le nazisme responsable en 1939 du déclenchement de la 2 ème guerre mondiale, la plus sanglante et la plus dévastatrice que l’histoire ait jamais connue, le régime de terreur instauré en 1933 par Hitler, pour exaucer les aspirations de la bourgeoisie allemande, était écrasé. L’armée soviétique, entrée dans Berlin au prix du sacrifice de quelque 200 000 hommes et femmes avait selon les directives de Staline « poursuivi et anéanti le monstre jusque dans sa tanière ». Le drapeau rouge, frappé de la faucille et du marteau, surmonté de l’étoile, symbole de l’alliance entre les prolétaires et les masses populaires contre la bourgeoisie, était hissé début mai sur le toit du Reichtag.
Cette guerre dévastatrice fit plus de 50 millions de morts. Plus de la moitié d’entre eux étaient soviétiques. L’URSS concentra contre elle les trois quarts des effectifs et du potentiel de guerre de l’Allemagne fasciste, facilitant du même coup le débarquement américain du 6 juin 1944. Les nazis tentaient par les moyens les plus barbares de détruire le régime socialiste. En même temps ils cherchaient à contrôler les puits de pétrole du Caucase, les champs de blé et les richesses minières de l’URSS, de façon à asservir la population soviétique et asseoir la domination du Reich sur le monde pour les « 1000 ans » à venir. La folie des nazis n’aurait pas pu se déchaîner si les Etats capitalistes de l’Angleterre et de la France, aidés par les aristocraties réactionnaires de la Pologne, notamment, n’avaient pas fait la sourde oreille aux propositions de l’URSS de constituer une alliance anti-nazie. Ces puissances, dont les idéologues falsifient l’histoire aujourd’hui en assimilant communisme et nazisme, en imputant conjointement les responsabilités du déclenchement de cette guerre à l’Allemagne et à l’URSS, cherchaient à orienter les coups des nazis contre la patrie du socialisme. Un mauvais calcul car Hitler ne cachait pas son but de s’emparer de toute l’Europe. Mais les capitalistes préféraient en leur for intérieur l’asservissement politique sous le Reich plutôt que le maintien et le développement pacifique de l’URSS. C’est la tactique politique appliquée par l’URSS sous Staline et la résistance des peuples à l’occupation nazie qui imprimèrent un autre cours à la guerre.
Commentaire