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Chlef : Découverte d’un oiseau Ababil

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  • Chlef : Découverte d’un oiseau Ababil

    Un citoyen de Chlef a trouvé, jeudi, un martinet noir (Apus apus), une espèce d’oiseau de la famille des apodidés, également appelé oiseau Ababil, qu’il a remis aux services de la Conservation des forêts de la wilaya.

    Selon le chargé de l’information auprès de ces services, Mohamed Boughalia, « un citoyen a remis à la Conservation des forêts un martinet noir, qui a été examiné et placé sous protection, car il s’agit d’une espèce rare digne d’intérêt », a-t-il indiqué à l’APS.

    « Un expert en protection des oiseaux a examiné l’oiseau qui se trouve en très bonne santé », a-t-il ajouté. « Nous ignorons, néanmoins, les raisons de sa chute sur terre, car il s’agit d’un excellent voilier vivant généralement dans les airs et sur les hauteurs », a précisé le même responsable.

    Après avoir loué la « conscience environnementale » de ce citoyen, qui n’a pas hésité à prendre contact avec la direction des forêts pour lui remettre cet oiseau, il a exprimé son souhait pour la « fédération des efforts de tous, en vue de protéger ce type d’oiseaux rares, et contribuer, par la même, à la sauvegarde de la biodiversité », a-t-il souligné.

    Selon le chef du service de la protection de la faune et de la flore, Mohamed Arrous, il s’agit d’un « oiseau mâle, de 16 cm de long. Cette espèce se distingue par ses ailes en forme de faucille, corps effilé et une coloration foncée. Excellent voilier, le martinet vit généralement dans les airs et ne descend que très rarement sur terre », a-t-il observé.

    « Cet accident est le 2eme du genre à Chlef, car ce type d’oiseau a déjà été observé précédemment dans la région de Ténés (55 km au nord de la wilaya) », a-t-il souligné.

    « Le sort de cet oiseau sera décidé après consultation avec des experts du Centre cynégétique de Zéralda (CCZ). Soit il sera relâché sur les hauteurs, après avoir bénéficié de soins bien sûr, ou alors il sera remis au CCZ, pour des examens plus poussés et sa prise en charge », a informé le même responsable.

    APS

    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Ha Ha Ha
    hadi chebba mazal machafhech Boubibtis, il doit dormir by now

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    • #3
      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=462572
      oeilferméoeilferméoeilfermé

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      • #4
        les martinets il n'y que ça en Europe et normalement dans tout le tell

        c'est là où se situe leur biotope, ils sont souvent confondus avec les hirondelles ...
        ce sont des oiseaux migrateurs, en hiver ils vont vers le sud

        Ce que devrait se poser comme question had leblad c'est d’arrêter de pulvériser les insecticides qui tuent tout ainsi ils sont en danger ici car ils n'ont plus de nourriture

        je ne sais pas si tu te souviens Katiaret que lorsque nous prenions la voiture, surtout printemps été nous avions plein d’insectes qui collaient aux par-brise et et aussi sur le nez de la voiture ? C'est la nourriture de ces oiseaux ... ils ne l''ont plus et vont quitter le pays comme beaucoup d'entre nous
        Dernière modification par Aloha, 09 mai 2020, 02h23.

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        • #5
          Routes migratoires

          Les martinets parcourent des distances énormes et hivernent en Afrique équatoriale, jusque dans l’est de l’Afrique du Sud. Leur zone d’hivernage n’est pas clairement délimitée. Il semble que les martinets, qui, probablement, passent leur vie dans les airs, évoluent au sein d’une vaste zone dont ils occupent telle ou telle partie selon les conditions météorologiques (GLUTZ et BAUER, 1980). Leur séjour en Europe centrale, où ils nichent, et dans les régions correspondant à leurs quartiers d’hiver, en Afrique, dure dans les deux cas trois mois à trois mois et demi. Ils quittent généralement les zones de nidification lorsque les jeunes sont sortis du nid, c’est-à-dire pendant la seconde moitié de juillet ou début août. Le départ peut durer jusqu’à la fin août. Des retardataires, issus probablement de régions situées plus nord, peuvent encore être observés au début de l’automne. Les observations les plus tardives en Europe centrale se situent aux alentours du 20 novembre. La migration s’effectue principalement suivant une trajectoire sud-ouest, sud.

          Lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises, les martinets suivent volontiers le cours des fleuves, car la nourriture est plus facile à trouver que dans les terres. Ils n’hésitent pas à survoler des massifs élevés, en particulier si le temps est beau. Les populations en provenance d’Europe centrale et d’Europe de l’Ouest passent généralement par l’Espagne et le nord-ouest de l’Afrique, tandis que celles venant du sud de l’Europe et de Russie suivent l’est du bassin méditerranéen. La ligne de partage ou de mélange des populations n’est pas clairement définie (GLUTZ et BAUER, 1980). Pour se rendre en Afrique, les martinets suivent, pour un grand nombre d’entre eux, la côte nord-ouest de l’Atlantique ; d’autres survolent le Sahara en ligne droite. Arrivés dans les savanes humides, ils obliquent en direction de l’est et du sud-est pour rejoindre leurs quartiers d’hiver dans le centre de l’Afrique. Ils empruntent la même route au retour, mais les observations, que ce soit au Nigéria et sur la côte atlantique, sont peu nombreuses. Les martinets migrent seuls, en petits groupes ou en troupes gigantesques (GLUTZ et BAUER, 1980).

          Les manœuvres d’esquive pour échapper au mauvais temps constituent une forme particulière de déplacement. Pour contourner les fronts d’intempéries, ils sont amenés parfois à parcourir des milliers de kilomètres, ce qui peut durer des jours ou des semaines. LACK (1956) déclare que les martinets, dans la mesure où ils ne rejoignent pas leur cavité, échappent au mauvais temps en suivant la progression des orages, puis traversent la zone pluvieuse en volant contre le vent, ce qui limite considérablement leur exposition aux précipitations. Pour ce faire, ils se rassemblent en troupes énormes pouvant compter plusieurs dizaines de milliers d’individus. Ces mouvements ont pu être observés dans toutes les régions d’Europe. Il n’est pas rare que les oiseaux nicheurs y participent, car les jeunes martinets peuvent supporter une absence des parents de plusieurs jours en tombant dans une forme de léthargie.
          https://www.mauersegler.com/biology/?L=fr
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            oui le Tell est leur plus basse maison avant leur envol
            mais ne t'inquiète pas Katieret pour eux il y a le Maroc et la Tunisie ... mazal keyen win igeyl ezzawech

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