Le mouvement islamiste, qui semblait pourtant filet le parfait amour avec le pouvoir version Tebboune, prend de plus en plus ses distances. Le document portant les propositions d’amendement de la constitution élaborées par le comité des experts présidé par le par Mohamed Laraba lui a donné l’opportunité de se resituer nettement loin de Abdelmadjid Tebboune et son équipe.
La réunion de son bureau national vendredi a été l’occasion pour les cadres du MPS de dire tout le «bien» qu’ils pensent de la mouture rendu publique, qui à leurs yeux «ne tranche même pas sur la nature du régime politique».
Dans le communiqué rendu public aujourd’hui samedi et qui a sanctionné la réunion visioconférence de son bureau national, le MSP qualifie certaines propositions du comité des experts de «floues» et de nature à prendre une «mauvaise perspective».
Le mouvement islamiste constate que la mouture ne contient aucune garantie constitutionnelle sur la transparence des élections et, lit-on encore, «ne criminalise pas la fraude électorale et ne prévoit aucune mesure de rétorsion du fait qu’elle soit le plus grand fléau à l’origine des toutes les crises du pays».
Le parti d’Abderrazak Makri pointe également la «dimension populiste de la mouture qui va, lit-on «réduire la marge des manœuvres des partis que ce soit lors de la constitution, dans la pratique politique, et dans leur droit de représenter leur électeurs dans les assemblées élues».
Une configuration qui va, selon le MSP, fatalement impacter le travail parlementaire et par là même aller à contre sens des orientations constitutionnelles de par le monde .
Le mouvement de Makri, note également que la mouture n’accorde pas de «suffisamment de prérogatives aux assemblées élues pour concrétiser les articles 7 et 8 de la constitution relatifs à la souveraineté populaire qui, sont les revendications phares du Hirak».
Même constat et même critiques du MSP s’agissant du pouvoir judiciaire où il relève un «recul en matière de l’indépendance de la justice notamment en ce qui concerne l’absence de dispositions visant à préserver le magistrat de toute forme de pression, de mutation et de manouvres».
En revanche souligne le parti de Makri, le Conseil Supérieur de la Magistrature a été maintenu «sous l’autorité du pouvoir exécutif et les experts ont privilégié le principe de la désignation au lieu de l’élection des membres de la cour Constitutionnelle, et ce, lit-on, «au détriment de son autonomie et d son indépendance».
Le bureau national du MSP estime, par ailleurs, qu’un «flou » entoure le poste de vice- président sur son rôle, ses prérogatives et le monde de sa désignation».
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La réunion de son bureau national vendredi a été l’occasion pour les cadres du MPS de dire tout le «bien» qu’ils pensent de la mouture rendu publique, qui à leurs yeux «ne tranche même pas sur la nature du régime politique».
Dans le communiqué rendu public aujourd’hui samedi et qui a sanctionné la réunion visioconférence de son bureau national, le MSP qualifie certaines propositions du comité des experts de «floues» et de nature à prendre une «mauvaise perspective».
Le mouvement islamiste constate que la mouture ne contient aucune garantie constitutionnelle sur la transparence des élections et, lit-on encore, «ne criminalise pas la fraude électorale et ne prévoit aucune mesure de rétorsion du fait qu’elle soit le plus grand fléau à l’origine des toutes les crises du pays».
Le parti d’Abderrazak Makri pointe également la «dimension populiste de la mouture qui va, lit-on «réduire la marge des manœuvres des partis que ce soit lors de la constitution, dans la pratique politique, et dans leur droit de représenter leur électeurs dans les assemblées élues».
Une configuration qui va, selon le MSP, fatalement impacter le travail parlementaire et par là même aller à contre sens des orientations constitutionnelles de par le monde .
Le mouvement de Makri, note également que la mouture n’accorde pas de «suffisamment de prérogatives aux assemblées élues pour concrétiser les articles 7 et 8 de la constitution relatifs à la souveraineté populaire qui, sont les revendications phares du Hirak».
Même constat et même critiques du MSP s’agissant du pouvoir judiciaire où il relève un «recul en matière de l’indépendance de la justice notamment en ce qui concerne l’absence de dispositions visant à préserver le magistrat de toute forme de pression, de mutation et de manouvres».
En revanche souligne le parti de Makri, le Conseil Supérieur de la Magistrature a été maintenu «sous l’autorité du pouvoir exécutif et les experts ont privilégié le principe de la désignation au lieu de l’élection des membres de la cour Constitutionnelle, et ce, lit-on, «au détriment de son autonomie et d son indépendance».
Le bureau national du MSP estime, par ailleurs, qu’un «flou » entoure le poste de vice- président sur son rôle, ses prérogatives et le monde de sa désignation».
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