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Présidentielles françaises : une opportunité pour l'Algérie

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  • Présidentielles françaises : une opportunité pour l'Algérie

    L'Algérie qui aspire à jouer un rôle de leader dans le continent africain va profiter du départ de Jacques Chirac du pouvoir. Les deux successeurs potentiels du président français devraient se contenter du strict minimum en matière de politique africaine.

    Pour la première fois depuis 1995, l'Algérie suivra l'élection présidentielle française avec beaucoup de sérénité. Sur le plan bilatérale, les relations, en dépit de quelques tensions récurrentes, se portent bien. Une embellie qu'on doit essentiellement à la relation particulière qui lie Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika. Mais pas seulement : le retour de la paix en Algérie après quinze ans de violences islamistes, l'invasion de l'Irak par les troupes américano-britanniques avec les bouleversements qu'elle produit à l'échelle du monde arabe et les nouvelles tensions mondiales autour des questions énergétiques, notamment l'approvisionnement de l'Europe en gaz naturel, ont fortement contribué au renforcement des liens entre Alger et Paris. Le successeur de Jacques Chirac devrait poursuivre sur cette voie. D'ailleurs, dès le début de la campagne électorale, les deux principaux candidats se sont empressés d'envoyer des messages rassurants à Alger.

    Fin 2006, Nicolas Sarkozy est venu personnellement en Algérie expliquer sa vision de l'avenir des relations bilatérales. Il a promis des ouvertures sur la quasi-totalité des sujets, y compris celui de l'immigration et les visas, considéré comme l'un des plus délicats à gérer au regard du contexte français où la population se montre de plus en plus hostile à l'idée d'accueillir de nouveaux immigrants venus du sud. Plus récemment, M. Sarkozy a surpris tout le monde, en Algérie comme en France, en proposant presque de nous confier l'avenir énergétique de son pays, via un accord entre Sonatrach et Gaz de France (GDF). Ce projet, aux contours encore peu clairs, laisse certes de nombreux spécialistes sceptiques sur sa faisabilité. Mais en le proposant, Nicolas Sarkozy a surtout voulu adresser un message fort aux Algériens et les rassurer sur l'avenir des relations bilatérales s'il est élu président de la République. Et c'est visiblement à ce titre que les Algériens ont accueilli favorablement cette proposition.

    Pour sa part, la candidate socialiste Ségolène Royal, après avoir renoncé à la dernière minute à se rendre en Algérie, à cause notamment des difficultés rencontrées dans sa campagne électorale en France, a dépêché dès le mois de févier Jack Lang à Alger. Celui qui est pressenti pour devenir son ministre des Affaires étrangères si elle est élu présidente, a fait mieux que Nicolas Sarkozy : en plus de la promesse d'une relations exemplaire entre les deux pays, l'émissaire socialiste a évoqué un devoir de réparation historique à l'égard de l'Algérie. Comprendre : Ségolène Royal serait prête à briser un tabou et envisager une repentance pour les crimes commis durant la période coloniale, comme le réclament les Algériens depuis de nombreux mois.

    Sur le plan régional, l'élection française offrira à l'Algérie une opportunité historique de concrétiser enfin sa stratégie diplomatique au niveau africain. En effet, depuis quelques années, Alger a abandonné tout objectif de leadership dans le monde arabe, préférant axer ses efforts diplomatiques sur le continent africain : un rôle très actif au sein de l'organisation Nepad, un retour remarqué au sein de l'organisation internationale de la francophonie où siègent de nombreux Etats africains, une implication de plus en plus visible dans la résolution des conflits au niveau du continent (Tchad, Darfour...)... L'Algérie est en concurrence discrète avec la France, dont le président Jacques Chirac, durant ses deux mandats à l'Elysée, s'est appliqué à renforcer la politique africaine de son pays, dans la tradition gaulliste. Mais le départ de M. Chirac de la présidence française devrait à coup sûr provoquer une réorientation profonde de la politique africaine de la France. En effet, ses deux successeurs potentiels, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, apparaissent peu convaincus de l'utilité de poursuivre une politique africaine, souvent entourée d'opacité et dont les retombées pour la France apparaissent de moins en mois évidentes.

    Ce désengagement annoncé de la France du continent africain devrait profiter à l'Algérie, lui offrant ainsi l'opportunité de se positionner comme un leader régional incontestable. Mais ce nouveau rôle, si Alger veut réellement l'assumer, implique une véritable révolution dans notre façon de voir les choses. Les Algériens devront par exemple accepter que leurs militaires aillent se battre dans d'autres pays ou s'interposer entre des milices armées au nom de la paix.

    Ils devront également accepter qu'une partie de nos richesses soit consacrée à l'objectif de faire de l'Algérie un leader régional, via des aides au développement accordées à des pays africains en difficulté. C'est le prix à payer pour accéder à la place d'un leader régional.

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Salamalikoumme.

    Wowww Morjane ! Merci pour l'article

    Ca me donne une idée sur un topic que je vais ouvrir dans un moment ...



    Qui se souvient de celui qui à dit : " Le chemin de Paris passe par Alger ! " ??

    "Penseurs" préparez-vous ! Rendez-vous dans un moment au café


    Wassallamme !

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    • #3
      Il a promis

      la blague commence ici

      des ouvertures sur la quasi-totalité des sujets

      j'aime bien le "quasi"

      , y compris celui de l'immigration et les visas, considéré comme l'un des plus délicats à gérer au regard du contexte français où la population se montre de plus en plus hostile à l'idée d'accueillir de nouveaux immigrants venus du sud.

      c'est vrai qu'actuellement personne n'en parle....

      Plus récemment, M. Sarkozy a surpris tout le monde

      et c'est pas fini les blagues..

      , en Algérie comme en France, en proposant presque de nous confier l'avenir énergétique de son pays, via un accord entre Sonatrach et Gaz de France (GDF)

      je dois reconnaitre que ce journaliste à de l'humour!

      en voila un qui a compris ce que vaut la parole de sarkozy,
      et qui peut etre l'aura jugé sur ses actes.

      Sur son bilan negatif.

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      • #4
        je trouve cet article tres bien et plein d'espoir pour notre pays et notre peuple. si l'algerie veut devenir leader en afrique, je suis tout a fait d'accord. Il est temps de prouver ce que nous valons et de montrer ce que nous savons faire.
        Pardonner? C'est le travail de DIEU. Moi, Je ne peux pas.

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        • #5
          Faire le beau en quelques sortes

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          • #6
            ya weddi allah ye3fou 3lina w safi.ce journaliste fantasme dada ma kane.

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            • #7
              Sarko si il passe il s'empressera de fermer les vanne des visas et de faire quelques charters pour renvoyer un max de sans papiers au bled.....

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