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Les attentats en Algérie peuvent-ils favoriser Sarko ?

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  • Les attentats en Algérie peuvent-ils favoriser Sarko ?

    Oui ! je pense que les attentats en Algérie pourraient favoriser Sarko, du moins si les Français croient que de tels attentats peuvent se produire aussi en France, comme on essaie de le faire croire ; et surtout si les Français n'imaginent pas qu'un tel terrorisme puisse être manipulé !

    ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES
    Les attentats en Algérie peuvent-ils favoriser Sarko ?

    Article publié sur indy-Paris.


    Cette interview de Jean-Baptiste Rivoire nous donne-t-elle un indice pour comprendre QUI a commandité les attentats de 1995 ?

    Peut-être, du moins quand on la lit attentivement. Extrait Si ça vous intéresse , je reproduirais son intégralité)

    « — Pourquoi à votre avis ni l'enquête policière ni le procès des auteurs des attentats de 1995 n'ont permis d'apporter des preuves concluantes quant à la thèse de la manipulation du GIA par les services algériens ?

    « — Je pense que la personnalité très mystérieuse de celui qui est censé être l'organisateur des attentats de 1995, c'est-à-dire Ali Touchent, y est pour beaucoup. Touchent monte des réseaux ; ses réseaux finissent par tomber ; la police est alertée. Pourtant Touchent réussit systématiquement à s'échapper. En 1993 en France, en 1994 en Belgique et enfin de nouveau en 1995 en France, Touchent est identifié mais s'éclipse. Qui a donné son nom ? Pourquoi a-t-il toujours réussi à éviter l'arrestation ?

    « Ce qui est curieux également, c'est que tous ces types arrêtés et impliqués dans les attentats de 1995 ont acheté des armes en donnant leur nom à l'armurier. Ce qui est le plus vraisemblable c'est que Ali Touchent les a manipulés et a donné leur nom. Touchent les manipule. Je pense personnellement que les jeunes qui ont été jugés dans le cadre du procès sur les attentats de 1995 ont vraisemblablement participé aux opérations, sauf qu'à mon avis ils ont été manipulés. Le vrai chef du réseau n'a jamais été arrêté. Les avocats affirment pourtant que sa photo est dans le dossier. Pourtant quand les rafles ont eu lieu, on a procédé à des arrestations mais curieusement on n'a plus parlé de Touchent... Une semaine plus tard Ali Touchent s'en va tranquillement vers Alger. Deux ans plus tard il est déclaré mort par les autorités algériennes. Plusieurs éléments laissent penser que Touchent a été un agent double au service de la Sécurité militaire algérienne. Son frère a par exemple raconté à des consœurs du quotidien Libération qu'en 1997 quand il s'est rendu à Alger pour récupérer les affaires de son frère, il y a découvert des fiches de paie indiquant qu'il était rémunéré par le ministère de l'Intérieur.

    « En tout état de cause, que la piste Ali Touchent n'ait pas été davantage explorée par la police française, cela pointe les complicités qui ont toujours existé entre la Sécurité algérienne et la D.S.T. française. J'ai même appris au cours de mon travail que la D.S.T. a apporté son concours à la S.M. pour monter des opérations de manipulation psychologique en Algérie. On a envoyé de fausses informations sur le leader du FIS à la presse algérienne afin de discréditer le FIS.

    « N'oublions d'ailleurs pas qu'à l'époque de l'Algérie française les services français avaient leurs propres maquis FLN. Les maquis du GIA ne sont pas une innovation. Déjà en 1956 des Algériens habillés en fellaghas travaillaient pour le compte des Français et massacraient des villages pour discréditer le FLN auprès de la population. »

    Par conséquent, on peut vraiment se demander s'il est possible que ce soit l'État français qui ait commandité les attentats de Paris en 1995, d'autant plus que si l'État Algérien avait fait ces attentats sans que l'État français le lui ait demandé, alors, cela aurait été au sens propre des mots une VRAIE déclaration de guerre qui ne serait pas restée sans réponse, soyons-en sûrs !

    Alors, qu'en est-il des récents attentats d'Alger ? À qui profite le crime ? Et qui les a commandités ?

    Les attentats d'Alger du 11 avril 2007 ont certes peut-être été réalisés par la Sécurité Algérienne ; mais, en tenant compte des "complicités qui ont toujours existé entre la Sécurité algérienne et la D.S.T. française", ne serait-il pas possible que ce soit à la demande express d'un candidat à la présidence de la république française ?

    Une courte interview de Jean-Baptiste Rivoire sur le 19/20 de France 3 à l'occasion de la Sortie du livre "Françalgerie" :



    Voir aussi version "longue" "Révélations GIA" en 4 Parties

    Voici la 1ére .



    Taper le titre dans "recherches" sur DailyMotion pour les 3 autres part .
    Sarkozy fait des avances à Alger
    Le partenariat GDF-Sonatrach proposé par le candidat de l'UMP relève surtout d'un effet d'annonce.
    Par GARÇON José
    QUOTIDIEN : mercredi 14 mars 2007

    L'annonce est saisissante : plutôt qu'une fusion entre GDF et Suez, Nicolas Sarkozy «préfère un partenariat» entre GDF et Sonatrach, la puissante compagnie algérienne des hydrocarbures, pour «sécuriser» l'approvisionnement de la France et des Européens en gaz. Cette bombe, lancée ce mardi dans le Monde par Patrick Devedjian, un proche du ministre de l'Intérieur, est dans la droite ligne des avances à l'Algérie faites depuis peu par le candidat de l'UMP à la présidentielle. Le 28 février, lors de sa conférence de presse internationale, Nicolas Sarkozy avait en effet proposé à Alger «un accord de coopération dans le nucléaire civil en échange d'un partenariat sur l'exploitation des champs gaziers». Patrick Devedjian a complété cette idée en proposant de créer un «grand groupe gazier euro-africain» qui permettrait de «renforcer les liens entre Paris et Alger [...], de stabiliser l'immigration» et de «mettre le gaz algérien en concurrence avec le gaz russe», qui représente un quart des approvisionnements de la France en gaz.

    Opep du gaz. Tous les Occidentaux ont, certes, de bonnes raisons de loucher vers le gaz algérien, même si Jean-François Cirelli, le PDG de GDF, rejetait hier la proposition de Devedjian : le gaz est d'excellente qualité ; les gisements, bien plus importants que ceux de la Libye voisine, permettent de pallier les «défaillances» de la Russie car, note un expert, «si les négociations avec les Algériens sont dures, ces derniers ne coupent jamais le robinet». L'Algérie le sait pertinemment : elle agite en permanence le spectre de la création d'une Opep du gaz avec son partenaire russe, au grand dam des Européens, dont ils sont les principaux fournisseurs. «Il ne faut pas rejeter a priori» cette idée, affirmait ainsi hier le président Bouteflika.

    Concurrence. Pour autant, les avances de Sarkozy sont difficiles à séparer de la politique intérieure française et de la concurrence que se livrent Paris et Washington en Algérie. Ainsi, il n'a pas échappé au candidat UMP que les Algériens ne votaient pas pour lui, ou du moins faisaient comme s'ils n'entendaient pas le faire, même si le coeur d'Alger penche traditionnellement à droite. En témoignent les articles virulents de la presse algérienne contre un Sarkozy accusé de «mépriser et d'insulter les banlieues». «Sarko a parfaitement compris le message et fait tout pour rattraper le coup. D'autant que Paris a vu d'un mauvais oeil Washington proposer, il y a plus d'un mois, une coopération nucléaire civile à Alger.»
    Le résultat ne s'est pas fait attendre : la presse algérienne a repris sobrement la proposition de Devedjian * qui n'a fait l'objet d'aucun commentaire officiel des autorités. Mais surtout, elle s'est gardée de toute critique à l'égard de Sarkozy. Pourtant, à elle seule la une d' El Watan indiquait l'usage pouvant être fait de l'arme du gaz. «Madrid paie son alignement sur le Maroc : le gaz algérien plus cher pour l'Espagne», titrait l'influent quotidien le jour de l'arrivée du roi Juan Carlos à Alger . L'avertissement vaut aussi pour Paris, qui, à l'instar de Madrid, a accueilli «avec intérêt» le plan d'autonomie du Sahara occidental que Rabat doit présenter au Conseil de sécurité.


    Autodénonciation ?

    Une dépêche Associated Press : ICI

    Vous avez ça aussi . Click !

    Extrait :

    « Nicolas Sarkozy a espéré que les attentats "vont permettre de coopérer encore mieux avec les Algériens". »

    Si on relie cette citation aux avances de Sarkozy (plus haut) , alors cela prend peut-être du sens :

    Peut-on se demander s'il y a eu un contrat passé entre Sarko et l'État algérien disant que si l'État algérien commanditait de tels attentats juste au bon moment pour que Sarko puisse en profiter électoralement, alors Sarko ferait ce qu'il dit "Avance à Alger" (Plus haut) ?

    Au cas où il soit permis de se poser ladite question, et si la préponse est non, alors Sarko a une bien curieuse façon de s'exprimer ; car, en effet, l'on se demande bien en quoi de tels attentats peuvent "permettre de coopérer encore mieux avec les Algériens".

    On peut constater dans la même dépêche que Sarko se vante d'avoir bien fait son travail en réussissant à empêcher que se développe en France le terrorisme venu d'Alger ! (ce qui est un comble ! Car on peut tout de même penser à bon droit que c'est parce que maintenant bien des gens en France ont compris les principes de la manipulation du terrorisme par l'État du pays où il a lieu, que l'État n'ose plus nous faire un tel coup dans notre pays.)

    Alors, le récent terrorisme aveugle en Algérie peut-il profiter à Sarko ?

    En tout cas, en allant sur cet article de Libé :

    ICI

    Vous pourrez constater que Sarko, le néo-con pro-américain qui, n'en doutons pas, amènera l'armée française en tous les points du globe où les Américains auront décidé de pratiquer la "guerre au terrorisme", Sarko joue les Martyrs afin d'attirer la sympatie !

    Extraits :

    « Un cadre de l'UMP confiait hier que l'inquiétude portait même "sur l'intégrité physique du candidat. Nous ne sommes pas à l'abri, nous savons qu'il existe en France des cellules dormantes du GSPC" »

  • #2
    Nota : Ce sujet n'est pas "Qui tue qui" mais "Les attentats en Algérie peuvent-ils favoriser Sarko ? "... Alors fesons notre possible pour ne pas trop innonder ce topic de "HS" , même si au cours des débats autour il sera trés difficile de ne pas en faire ... S'il vous plait Merci ...
    Vos réactions et commentaires Merci ...

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    • #3
      Alors là si tous les présient Français s'engouffrent dans le thème de la sécurité pour se faire élire ! même plus besoin de faire des campagnes...

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      • #4
        je trouve ton analyse assez fine, j'avoue n'avoir pas vu arriver cette hypotèse, merci .


        Peut-on se demander s'il y a eu un contrat passé entre Sarko et l'État algérien disant que si l'État algérien commanditait de tels attentats juste au bon moment pour que Sarko puisse en profiter électoralement, alors Sarko ferait ce qu'il dit "Avance à Alger" (Plus haut) ?

        ce qu'il y a de sur c'est que ces attentats donne une legitimité plus importante à Sarko, mais note que sarko est contre le systeme actuelle de la concorde civile (quand il denonce 50% qui ne se presentent pas au controle judiciaire).

        Ca m'ennuie de lui donner de la credibilité avec ça, mais je dois reconnaitre que cela demontre le jugement (quoiqu'evident) d'un oeil avisé de la réalité de cette situation deleterre.

        Toutefois,

        On peut penser aussi que sarko avait deja misé sur la probabilité d'un attentat proche, et il devait être mieux informé que le gouvernement algerien des probabilités d'attentats: les reseaux français à new york étants de toute evidence nettement plus "etablis" que ceux du gvt algerien.

        Sarko a des amitiés douteuses?
        Il les a tous trahis...
        Jeu de masques?
        Cela ne me semble pas improbable de sa part.

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        • #5
          Les manipulations sont souvent au delà de ce qu'on peut imaginer. Dans le cas présent je favorise l'hypothèses des la main américaine...mais on ne sait jamais. Dans tous les cas c'est les pauvres gens qui servent de chair à canon.

          En 1995 pas de doute c'était bien les services Algériens...et comme toujours ils ont utilisé des pauvres imbéciles qui ne se doutaient pas recevoir leur ordre de leur ennemis...

          En tous les cas Sarkosy ne manquera pas d'exploiter toute situation.

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          • #6
            par rapport à la version de Rivoire, qui parle clairement d'implication de français, Abdelkader tigha donne une version purement algero algerienne du massacre des moines de Thiberine., c'etait sur un autre post:

            Par défaut Interview de Mr Tigha (ex DRS) sur RFI à propos des moines
            Propos recueillis par Christophe Boisbouvier, RFI, 13 mai 2004

            Qui a enlevé les moines de Tibeherine le 26 mars 1996 ?

            C’est une affaire qui a été planifiée dès le début par le CTRI de Blida, c’est-à-dire le Centre Territorial de Recherches et d’Investigations qui dépend de la Direction du Contre-Espionnage, dirigée par le général-major Smain Lamari. Il faut savoir que les GIA, les Groupes Islamiques Armés, en Algérie, entre 1994 et 1996, étaient complètement entre les mains de la Sécurité Militaire. Il y avait une manipulation sophistiquée de l’émir du GIA Djamel Zitouni, alias Abou Abderrahmane Amin, et cette manipulation est allée trop loin.

            Mais, à l’époque, comment saviez-vous que Djamel Zitouni était manipulé par vos services ?

            A l’époque, j’étais en fonction au CTRI de Blida, et c’est là que Zitouni a été approché et recruté par un cadre du CTRI, proche du général Lamari. C’est le commandant Abdelhafid Allouache.

            Mais, vous-même, avez-vous rencontré à l’époque Djamel Zitouni ?

            Non, pas personnellement mais nous avions au CTRI une autre personne, bras droit de Zitouni qui était, sur le plan renseignement, plus important que Zitouni. C’était le chef de la cellule de communication du GIA, qui s’appelait à l’époque Azzouz Mouloud, alias El Hadj. C’est lui qui venait régulièrement au CTRI. D’ailleurs, avant la planification de l’enlèvement des sept moines trappistes, il est venu au CTRI. Je m’en souviens très bien. C’était le 24 mars.

            Selon vous, qui est le supérieur hiérarchique qui a ordonné l’enlèvement des sept moines ?

            Avant l’enlèvement des moines, ils avaient l’intention de planifier l’enlèvement d’un haut fonctionnaire de l’ambassade de France en Algérie. Mais c’était trop délicat. Il a été surveillé par une brigade. Mais le choix de moines a été fait par les cadres du CTRI : le colonel Djebbar M'henna, chef du Centre, le commandant Allouache Abdelhafid et, bien sûr, avec la bénédiction du général Smail Lamari, directeur du contre-epsionnage,

            Qui l’est toujours aujourd’hui d’ailleurs…

            Oui. Il est toujours en fonction. C’est un ami des services de renseignement français. C’est un bon ami de l’ex patron de la DST, Yves Bonnet.

            Votre thèse, Abdelkader Tigha, paraît tout de même incroyable. Quel aurait pu être l’objectif d la Sécurité Militaire algérienne dans l’enlèvement des sept moines ?

            A l’époque, 1994-1995, beaucoup d’initiatives se multipliaient à l’étranger pour se débarrasser des militaires, c’est-à-dire des généraux au pouvoir, notamment le pacte qui a été signé chez la communauté de Saint Egidio, à Rome. Ce qui était une menace pour Smail Lamari, Toufik Mediene, Mohamed Lamari et autres. Ce pacte avait même reçu le soutien des Français et de la Communauté européenne. C’était donc une bombe qui allait exploser sur la tête des généraux.

            Saint Egidio, c’est une communauté catholique comme la communauté des moines de Tibeherine…

            Voilà, il y avait des ordres stricts du général Smail Lamari : il fallait accentuer les efforts pour convaincre la communauté internationale du danger de l’islamisme. Et ces sont les sept religieux qui ont servi pour amener la communauté chrétienne en particulier à condamner définitivement l’islamisme.

            Objectif : discréditer le GIA ?

            Amener la communauté chrétienne et internationale à condamner définitivement l’islamisme. L’objectif, pour Smail Lamari, a été atteint. Même les réseaux islamistes à l’étranger ont pris leur distance à l’égard du GIA, A Londres, en Allemagne…

            Mais tout de même, si on suit votre hypothèse, c’est un jeu très dangereux. Est-ce que la Sécurité Militaire algérienne ne prenait pas le risque de provoquer un scandale entre Alger et Paris ?

            Non, parce que il y avait seulement deux témoins : Djamel Zitouni qui a été abattu par un groupe de l’AIS sur information donnée par les services et Azzouz Mouloud, chef de la cellule de la communication, mais je ne sais pas où il est actuellement.

            Est-ce que cet enlèvement pouvait également permettre à Alger de faire pression sur Paris ?

            Oui, il fallait d’une part discréditer les islamistes et d’autre part amener la communauté internationale à nous soutenir, en particulier la France. Et vous avez vu, qu’en France, il y a eu pas mal de gens qui ont été expulsés vers l’Algérie. Notamment des membres du FIS à l’étranger. Mais ce qu je reproche maintenant à la France, c’est que les services de renseignement français savent qu’il y a quelque chose avec Zitouni et le DRS. Oui, ils n’ont pas le courage de le dire officiellement. Et lorsque j’ai rencontré des officiers de la DGSE en Thaïlande…
            Les espions français…

            C’est cela. Eux-mêmes m’ont posé cette question : qui était derrière l’affaire des moines ? Donc, ils savaient, ils avaient des renseignements. Lors de notre entretien, la première question concernait les moines et la deuxième question l’assassinat de l’imam Abdelbaki Sahraoui à Paris. Donc eux-mêmes étaient en train de chercher parce qu’il savaient que Zitouni travaillait pour nous.

            Abdelkader Tigha, votre témoignage est accablant mais est-ce que vous ne réglez pas des comptes et est-ce que vous ne chargez pas les autorités algériennes pour obtenir l’asile politique en Europe ?

            Non. Je ne fais pas comme d’autres. Il y a beaucoup de militaires qui ont quitté le pays pour demander l’asile politique et ils n’ont pas le courage de parler. Mais moi, j’allais être exécuté et c’est pourquoi j’ai quitté le pays. Et je l’ai quitté alors que j’étais en fonction. On voulait m’exécuter parce que je voulais entrer en contact avec un journaliste comme vous. Et c’est pour cela que j’ai été détenu pendant 20 jours en isolement. Après j’ai quitté tout de suite le pays.


            Interrogé par la télévision française LCI il y a deux mois sur cette affaire , Abdelaziz Bouteflika a répondu : « toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. C’est flou pour l’instant. Lorsque j’aurai toutes les informations, je les dirai. » Pensez-vous qu’il en sait plus qu’il ne veut bien dire ?

            Oui. Peut-être qu’il a été informé par un autre clan de militaires mais il ne peut rien faire contre eux. Tout le monde le sait, l’Algérie ce n’est pas une question de président, ce n’est pas une question de partis politiques. C’est une question de cinq personnes qui ont confisqué l’armée, qui ont confisqué l’Algérie.

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