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Je voudrais être un arbre

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  • Je voudrais être un arbre

    Je voudrais être un arbre
    Un arbre puissant et fort
    Ancré profondément dans la terre
    Avec des racines-crocs

    Je voudrais être un arbre
    Un arbre ça frémit
    Quand il fait froid.
    Et quand il fait chaud
    C’est toujours à l’ombre

    Un arbre ça tient tête
    Au vent et au temps

    Un arbre c’est respectable
    Ça a un bon tour de taille
    Et plus d’un tour dans ses entrailles
    C’est malicieux un arbre.

    Un arbre je voudrais être un arbre
    Témoin du temps et des autres arbres

    Un arbre-soleil
    A l’aubier couronné
    Chaque année

    Un arbre dans la forêt de Bercé
    Pour l’éternité.

    Joël Sadeler extrait de « Trente-six chants d’arbres »
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    L'arbre et l'enfant

    - Un jour que je me promenais
    Au fond de la grande forêt
    J'ai rencontré un vieux sapin
    Qui avait un très gros chagrin.
    Il avait l'air si malheureux
    Moi j'en avais les larmes aux yeux
    Je suis allé le consoler
    Et c'est alors qu'il m'a parlé

    - Tu sais, petit, j'aimais la vie
    Mais aujourd'hui tout est fini
    Le monde a perdu la raison
    La pluie est devenue poison.

    Va voir les hommes dans leur usine
    Dis-leur d'arrêter les machines
    Dis-leur qu'il reste un peu d'espoir
    Dis-leur avant qu'il soit trop tard.

    Et maintenant faut qu'on se quitte
    Allez! Va vite, petit, va vite!
    - Alors j'ai couru comme un fou
    Et j'ai crié: Arrêtez tout!

    Arrêtez tout! Vous êtes en train de tout détruire
    Demain, c'est la forêt qui va mourir
    Mais ils ne m'ont pas écouté
    Alors je me suis mis à pleurer...

    Je n'irai plus dans la forêt
    Je n'irai plus, non, plus jamais!
    Tout est fini, car ce matin
    J'ai vu tomber mon vieux sapin...

    Jean-Luc Coudray,
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      L’hymne à la forêt

      Regarde ces rameaux ployant sous le poids
      Des bégonias en fleurs ; vois le difforme
      Entrelacement des lianes qui rappelle
      Les fils suspendus d’une araignée énorme ;
      Vois ces troncs durs, les uns luisants
      Les autres mats, les uns raides,
      Les autres courbes, tordus, paraissant
      En leur contorsions les ombres condamnées ;
      Vois… Ce cri ? ce tintement à ton oreille
      De marteau en bigorne ? ces gémissements ?
      Ces sanglots et ces longs éclats de rire,
      Ici des sifflements, et de temps en temps des sylves, alouettes,
      Glapissements et claquements ?
      Ce sont des oiseaux, ce sont des éperviers,
      Ce sont des arpongas,
      Ce sont des guaches et des toucans,
      Se sont dans les grottes
      Des insectes et reptiles…. Chant admirable !
      Symphonie fantastique !
      Elle écoutait.
      Qu’est ce que c’est ? Et je lui expliquais l’hymne de la forêt.

      Alberto de Oliveira
      Extraits du livre « Naturellement » Anthologie de poèmes sur la nature
      dz(0000/1111)dz

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