Ces hommes qui nous gouvernent

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Le sang des victimes des attentats du 11 avril n'a pas encore séché que les "gouvernants" lui tournent le dos!

Lisez donc ce que rapporte El watan de ce jour:

« Ils ont le choix entre deux issues, la reddition ou le suicide ». Ces propos tenus hier par (...), Nouredine Yazid Zerhouni, sont adressés aux terroristes toujours en activité. « J’ai déjà déclaré (...) que ces gens-là sont dans une impasse. Ils n’ont devant eux que deux issues : se rendre ou se suicider, et ils sont en train de se suicider »(...)"

Voilà une belle image de fermeté face à ces candidats au suicide.... d'innocents citoyens. Car dans le "suicide" du kamikaze, que zerhouni prend pour une victoire, de paisibles citoyens, enfants, femmes, jeunes, qui ne se sont mis dans aucune impasse; et qui ne sont dans nulle autre impasse que celle d'être gouvernés par des gens qui n'ont aucunement le souci d'assurer leur sécurité, ni même à défaut d'honorer leur mémoire, trouvent la mort par dizaines.

Le message ne diffère absolument pas de celui qui ressort des propos tenus sur le plateau de l'unique par Ouyahia:

"Je suis pour l’éradication du terrorisme mais je suis aussi en faveur du pardon".

Les deux pans de cette affirmation illustrent magistralement, concédons le, la philosophie des hommes du sérail: il est pour l'éradication du terrorisme, sans la disqualification de l'islam politique, mais justement par son instrumentalisation. La démonstration est vite faite puisque le pardon, dont il est fervent partisan, est accordé sans aucune exigence de repentance, ni même d'expression du moindre regret; avec en sus la culpabilisation des victimes du terrorisme et une obligation d'amnésie imposé par la force des d'urnes scélérates.

Mais après tout faut-il s'étonner puisque tous réunis ils ne font pas mieux que celui qui est intronisé à la plus instance du pays: n'a-t-il pas un parlé, le plus officiellement du monde, d'un terroriste en le désignant de son nom précédé d'un respectueu "monsieur"?....